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13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 15:10
Rénover l'histoire ? Un extrait de ma communication de 1989 au Congrès mondial du Bicentenaire
Rénover l'histoire ? Un extrait de ma communication de 1989 au Congrès mondial du Bicentenaire
Face aux exigences pressantes actuelles de rénovation vers une "histoire radicale" posées par certains au motif qu'on n'y aurait jamais pensé avant, je retrouve le texte de ma communication de jeune historien colonial invité d'Haïti avec deux confrères du comité directeur de la Société Haïtienne d'Histoire au Congrès Mondial du Bicentenaire de la Révolution qui s'était tenu du 6 au 12 juillet 1989 à la Sorbonne. En voici un extrait du chapitre conclusif tel qu'il avait été présenté sous le titre "Pour de nouvelles voix d'étude" en séance de la Commission II, L’accueil hors de France, Session 16, Images exotiques : Orient, Antilles, Amérique latine et publié ensuite dans les actes. Présentation très résumée de la communication par le Président de séance anglophone : Traditionnal view in San-Domingo’s revolution leaning only on basic socio-economical analysis need to be renewed and completed by cultural and anthropological studies.

La question est simple : quoi de neuf sous la plume des militants de la décolonisation de l'histoire ? 

Pour de nouvelles voies d'étude

On voit à quel point les paradoxes de la révolution noire, la diversité des réactions des hommes de couleur et ce qu'on pourrait appeler – pour le moins – les ambiguïtés des luttes blanches peuvent rendre délicate toute tentative d'élucidation globale et définitive du phénomène révolutionnaire à Saint-Domingue. Dans le cadre limité d'une telle communication, nous nous garderons bien de trancher sur les points les plus controversés. Plutôt qu’une quelconque solution réductrice inspirée par tel ou tel présupposé idéologique ou méthodologique, il semble plus utile d'essayer d'ouvrir quelques nouvelles voies de recherche, quelques nouveaux champs d'études, de présenter rapidement quelques nouveaux outils ou méthodes qui pourraient permettre d'avancer vers une perception plus fine d'une révolution coloniale qui a encore beaucoup à nous apprendre pour peu qu'on ne persiste pas à en limiter la portée ou, mieux, à l'occulter systématiquement.

C'est d'abord à une nouvelle quête documentaire que l'on doit s'attacher. Ceci eut paraître paradoxal quand on connaît l'importance quantitative des sources manuscrites ou imprimées qui attendent encore d'être exploitées, notamment dans les archives publiques françaises1. Mais comment, par exemple, apprécier à leur juste valeur le rôle et les intentions de Toussaint Louverture alors que moins du quart peut-être de sa correspondance a été publié jusqu’ici ?

On connaît le premier obstacle à cette exploitation systématique – notamment pour les chercheurs haïtiens – qui est la dispersion de ces sources en France, aux Etats-Unis, en Angleterre , dans la Caraïbe, ou ailleurs, mais il n'est pas difficile non plus de constater l'apport indéniable de ceux, trop rares, qui ont pu y avoir accès, tel Jean Fouchard pour ne citer que 1ui2. De même, sous l' impulsion de Gabriel Debien, s'est ouvert un champ d'une exceptionnelle richesse et encore trop peu exploité, par l'exhumation de quelques-uns des innombrables « papiers de familles » qui dorment dans les archives privées.

On touche là, au plus près, une histoire apparemment plus modeste mais souvent plus proche du réel que la « grande » histoire à caractère officiel.Son apport dans le domaine de l'histoire des mentalités en particulier n'est plus à démontrer, non plus que pour l'histoire sérielle et la quantification (notamment en ce qui concerne la question capitale du rapport numérique créoles-bossales loin d'être élucidée).

Mieux encore et même si cela ne suffit pas à constituer une méthodologie, l'historien, aujourd'hui, sait, en partie grâce à l'apport et au développement des sciences annexes, qu'il peut avec profit s'écarter des sentiers battus, des règles conventionnelles. L'anthropologie notamment lui a appris à se libérer d'un « faux sentiment de familiarité avec le passé », selon l'expression de Robert Darnton3. Elle lui a montré que c'est au contraire en s'acharnant sur ce qui paraissait au premier abord le plus a-normal, le plus hermétique, que l'on pouvait parfois réussir à démêler un écheveau de significations qui restait étranger.

Dans le cas de la révolution de Saint-Domingue, par exemple, il conviendrait de s'intéresser davantage à ce qu'on pourrait appeler les écarts, d’abord ceux avec la révolution française, puis celle des autres îles4, mais aussi ceux qui se manifestent à l'intérieur de la marche générale, du système apparemment cohérent et couramment admis : écart de près de six mois entre l'émancipation des esclaves décrétée par Sonthonax sur le terrain et celle votée par la Convention ; écart de neuf mois entre cette proclamation de la liberté générale et le ralliement de Toussaint à la République ; persistance de l'attachement de chefs d'insurgés comme Jean Kina ou Jean-François aux royautés esclavagistes anglaise et espagnoles ; ralliements et défections successifs apparemment erratiques des troupes coloniales, y compris les principaux chefs, futurs héros de l’Indépendance : Dessalines, Christophe, Pétion, Capois..., lors de l'expédition Leclerc ; isolement et élimination systématique (y compris après 1804) de certains chefs marrons « indépendants » : Sans-Souci, Petit Noël Prieur, Lamour Dérance (allié d'ailleurs aux mulâtres dans la guerre du Sud), Goman etc... ; rappel des colons blancs (même émigrés) par le pouvoir noir de Toussaint ; répression du vaudou par Dessalines ; exécution de Moïse par Toussaint ; instauration de l'Empire moins de neuf mois après l'Indépendance ; scission Nord-Sud en deux régimes, l'un monarchique, l'autre républicain, etc... Pour les personnages, après les « grands hommes », les marginaux, plus nombreux qu'on veut bien l’admettre dans la perspective traditionnelle et confortable d'une histoire unanime, doivent tout particulièrement fixer l'attention. A titre d'exemples : Lapointe, homme de couleur royaliste et esclavagiste, passé aux Anglais puis espion de Bonaparte5 ; les républicains polonais de la Légion d'Italie, passés en masse du côté des insurgés lors de l’Expédition Leclerc et dont les descendants existent encore6 ; le colon « blanc français », Nicolas Pierre Mallet, dit Mallet bon blanc, libérateur d'esclaves, officier de l’armée indigène et signataire de l'acte d' indépendance7 ; les Garnot, Labarthe Sainte-Foix, Duclos-Ménil, ce dernier surtout, « mésallié », dont on vient de retrouver quelques papiers de failles, tous dénoncés par Carteau comme chefs de bandes noires8... et combien d'autres dont l’histoire a parfois oublié jusqu'au nom mais dont l'aventure personnelle peut éclairer des aspects nouveaux, enrichissants, décapants peut-être par leur écart même avec la norme, de la révolution de Saint-Domingue.

On sait aussi qu'une révolution ne relève pas de la génération spontanée mais ne peut se produire notamment sans un profond état de crise de l' idéologie dominante. Sur ce point, et en sus des problèmes sociaux et économiques qui font habituellement la base de l'analyse des contradictions de la société coloniale blanche de Saint-Domingue, il est un champ encore peu exploité : celui du discours. Les sources documentaires sont là, aisément accessibles: récits d'époque, écrits de propagande, discours officiels, proclamations (notamment celles de Sonthonax et Polvérel pour la liberté générale), pamphlets, mémoires, correspondances diverses… Cette abondante littérature ne peut manquer de révéler, de trahir, pour peu qu’on la soumettre à une herméneutique attentive en utilisant au besoin les ressources nouvelles de la linguistique, le reflet inconscient de l'image que tel ou tel groupe se fait de lui-même et des autres à un certain moment de la durée. Une analyse sémantique isolés peut souvent être révélatrice à cet égard. C'est ainsi que le Concordat de Damiens entre Blancs et Hommes de couleur (23 octobre 1791) présente pour principale caractéristique l’omission complète des termes « esclaves » ou « nègres ». Quant au discours d’union prononcé par le maire Leremboure pour la circonstance9, une première et rapide analyse fait apparaître des catégories et fréquences d’emploi extrêmement signifiantes : termes à connotations morales ou sentimentales (y compris la satisfaction), comme « franchise », « loyauté », « cœur », jurer », « serment », « sacré » (44 occurrences) ; préoccupations relatives à « l’ordre » et à la « paix », « sûreté », « repos », « tranquillité », « bien public »…, auxquelles on peut ajouter les notions de « protection », de « défense » contre les « ennemis », les « perturbateurs », les « troubles »… (27) ; vocabulaire de « l’union » : « frères », « amis », « réconciliation », « ensemble », « commun », « tous »… (23) ; lexique du social, y compris « public » qui revient trois fois, « classes », « citoyens »… (15) ; projections sur « l’avenir », la « durée »… (6) ; rappels du « passé » (4).

Sous l’enveloppe lyrique de circonstances et l’indispensable référence à l’union, transparaissent ainsi les préoccupations essentielles, plus défensives qu’égalitaires, bien que le véritable danger, les esclaves, ne soit, encore une fois, pas désignés nommément. Le concordat ne durera pas un mois après sa signature. On ne refait pas le monde avec des bons sentiments et les conclusions s'imposent d'elles-mêmes.

L'analyse comparative d'écrits fortement personnalisés émanant de représentants des différents groupes sociaux dominants, peut-être, dans la même optique, encore plus éclairante. Là, les fréquences, variantes, similitudes d'emploi, les réseaux analogiques, les couples d’opposition, les omissions même, autant que les sur-représentations pourront prendre une valeur significative fondamentale. C'est ainsi qu'en soumettant à ce type d'analyse, sur le seul plan lexical, un groupe d'écrits contemporains peu connus émanant d'archives familiales10, on a pu apprécier à quel point le vocabulaire employé, à l'intérieur de quelques champs lexicaux bien définis, par un petit blanc patriote, un gérant d'habitation, un propriétaire libre de couleur, un grand colon et un négociant, éclairait, au-delà de l’émotion, de la conviction ou de l'emphase, à la fois des idéologies et des attitudes mentales sous-jacentes, qui expliquent bien des réactions. Très rapidement et sans trop entrer dans le détail d’une recherche à approfondir, on constate d'abord des écarts sensibles dans la manière d’appréhender et de définir la situation (d'« événements fâcheux » à « catastrophe »), d’exprimer les plaintes ou les vœux de circonstance (du couple « malheur » – « paix » à celui d’« oppression » – « dignité »), de désigner et qualifier les victimes et les responsables (des « citoyens patriotes » aux »« honnêtes gens », et des « ennemis du bien public » aux « enragés », en passant par la « contre-révolution » ou les « robinocrates » entre autres), de se référer ou non aux institutions anciennes ou nouvelles (« l'esclavage », les « paroisses », les « assemblées », la « constitution », la « nation », le « Roi », « l'Etre Suprême »...), d'user ou non du nouveau vocabulaire révolutionnaire (« cocarde », « civique », « scrutin », « Egalité »...).

Puis apparaissent les lignes de force mentales de chaque discours : volonté de minimiser pour rassurer chez le gérant, ardeur belliqueuse prolixe du petit-blanc, jeu subtil du passage de l’ancienne soumission à la nouvelle citoyenneté chez l' homme de couleur, inflation de la plainte chez le négociant… Enfin se dégage une opposition assez nette entre deux blocs : ceux qui espèrent, petits-blancs, hommes de couleur) et ceux qui craignent (gérant, colon, négociant), et plus particulièrement l'isolement belliqueux du petit-blanc dont le parti sera rapidement terrassé par l'union sacrée des possédants, mais aussi son racisme latent face à la concurrence des libres de couleur et, en contraste, la modération des éléments supérieurs de la hiérarchie sociale, soucieux avant tout de la préservation de l'ordre.

Mais on sait aussi aujourd'hui que le document historique n'est plus seulement écrit. Un vaste champ reste à explorer, principalement en Haïti, sur le « terrain », par la collecte systématique des traditions orales, des vestiges de toutes sortes, aussi bien archéologiques que toponymiques, folkloriques, religieux, linguistiques, spirituels, mentaux… Comment ne pas s'interroger, par exemple, sur la persistance dans l'usage populaire haïtien de termes comme « citoyen » ou « frère » relégués ailleurs dans des emplois spécialisés plus limités ?

C'est bien sûr essentiellement vers une histoire des mentalités qu'orienterait la recherche dans ces nouveaux champs, permettant ainsi de dépasser les dei ex machina, pour ne pas dire les démons de la vieille histoire : recours inconditionnel à la Providence, aux grands hommes, aux concepts idéologiques ou positivistes d'une autre époque, à un rationalisme pseudo-scientifique à fondement économico-social, marxiste ou non, dont les limites sautent aux yeux dans le cas haïtien lorsqu'il s'agit d'opérer la jonction entre le collectif, le temps long et le quotidien, le structurel et le conjoncturel, le marginal et le général11.

Les travaux récents dans ce domaine d'historiens comme Lucien Febvre, Gerges Duby, Robert Mandrou, Jacques Le Goff, Philippe Ariès, Michel Vovelle, Emmanuel Le Roy Ladurie, entre autres, en France, ou d'un Robert Darnton aux Etats-Unis, montrent qu’une importante voie nouvelle, s'ouvre, entre l'anthropologie et l’histoire. Quelques phénomènes généraux étudiés par ces auteurs dans un autre cadre que celui de Saint-Domingue, peuvent aussi aider à stimuler la réflexion sur le cas haïtien. G. Duby note par exemple dans les sociétés à forte assise agraire, la « crainte des nouveautés », la « peur du futur », la « résistance au changement », la « tendance au conservatisme », qui favorisent la persistance des idéologies dominantes12. Dans une optique fort proche, J. Le Goff remarque « l'importance des décalages, produits du retard des esprits à s'adapter au changement »13, et R. Darnton constate que « les attitudes changent souvent pendant les périodes de stabilité relatives et restent relativement stables pendant des périodes de crise »14. Le cheminement qui a mené à ces conclusions et qui serait trop long à développer ici, ne peut laisser indifférent lorsqu’on tente de comprendre les paradoxes de la révolution dominguoise évoqués pour les esclaves.

En effet, l'homme ne vit pas que de pain et l'intervention des phénomènes mentaux est aussi déterminante que celle des phénomènes économiques, sociaux ou démographiques. Dans le cas des esclaves, pour lesquels on a déjà du mal à cerner ces derniers, on ne pourra vraiment comprendre leur attitude face à la Révolution qu'en s'interrogeant sur les premiers : quelle image les esclaves se faisaient-ils de leur condition ? Quel (s) système(s) de valeurs originaux quels modèles peut-être, régissaient leur comportement ? Quelle image le bossale gardait-il de l’Afrique ? Quels étaient le poids et les limites de l'acculturation créole ? Ceux de l’influence du vaudou et du marronnage? Comment ces systèmes de valeurs, images, représentations, mythes, croyances... ont-ils pu influer sur leur perception de la Révolution ? Autant de questions auxquelles il est difficile de répondre, faute de documents écrits de la main des intéressés, mais qui offrent un vaste champ. de recherches et de réflexions dans lequel l’anthropologie, ou plus simplement la recherche « de terrain » peut et doit – surtout en Haïti – venir utilement en aide à l 'histoire en apportant des sources documentaires autres que l’écrit.

1 Voir à ce sujet : Jacques de Cauna, « Les sources de l 'histoire de la révolution de Saint-Domingue », Revue de la Société haïtienne d'histoire, n° 160, Sept. 1988.

2 Pour une vue plus complète des travaux actuels sur la période en Haïti, voir Jacques de Cauna : « Bibliographie historique haïtienne, 1980-1986 (période coloniale et révolutionnaire », dans Revue française d'Histoire d'Outre-Mer, n° 276, 1987.

3 Robert Darnton, Le grand massacre des chats. Attitudes et croyances dans l'ancienne France, Paris Robert Laffont, Paris, 1984.

4 Voir Lucien Abenon, Jacques de Cauna, Liliane Chauleau, Antilles 1789, la Révolution aux Caraïbes, Paris, Nathan, 1989.

5 Colonel Malenfant, Des colonies, et particulièrement de celle de Saint-Domingue. Mémoire historique et politique, Paris, Audibert, Cabinet de lecture, août 1814, p. 27-31.

6 Laurore Saint Juste et Frère Ernest Clérismé: La présence polonaise en Haïti, Port-au-Prince 1983.

7 Edmond Mangonès, « Le colon Mallet, officier de l'armée révolutionnaire, signataire de l'acte d'Indépendance », dans Revue de la Société Haitienne d'Histoire, n° 30, juillet 1938, p. 19-45.

8 Jean-Félix Carteau, Soirées Bermudiennes, ou Entretiens sur les évènemens qui ont opéré la ruine de la partie française de l’Isle Saint-Domingue…, Bordeaux, Pellier-Lawalle, an X (1802), p. 77, 82, 187; William Hodges et Marie-Josée Chanard : Le Revers de la médaille, Limbé (Haïti), 1986.

9 Archives Jean Fouchard.

10 Archives famille Henry, correspondance A. Simon publiée dans Revue de la Société Haïtienne d'Histoire, n° 161, déc. 1988, par Jacques de Cauna: « La révolution de Saint – Domingue vue par un patriote » ; Archives famille Feuriau, correspondance du gérant Arnaudeau, publiée par Jacques de Cauna dans Au Temps des Isles à Sucre, Paris, Karthala, 1987 ; Id., « Correspondance Pierre-Paul Fleuriau-Mandron » ; « Journal inédit tenu par le colon Gamot », publié par Placide David dans Le Document, n° 3, Port-au-Prince, 1940 ; Archives Départementales des Landes, 1 J 585, fonds du notaire Dusire, publié par Jacques de Cauna, « La révolution à Port-au-Prince. Relation inédite du négociant Lajard » dans Revue de la Société Haïtienne d'Histoire, n° 152-153, Sept. 1986.

11 Voir à ce sujet : Jacques Le Goff, « Les mentalités. Une histoire ambiguë », dans Jacques Le Goff et Pierre Nora, dir., Faire de l’Histoire, III, Nouveaux objets, Gallimard, Paris, 1986.

12 Georges Duby, « Histoire sociale et idéologies et sociétés », dans Jacques Le Goff et Pierre Nora, dir., Faire de l’Histoire, III, Nouveaux problèmes, Paris, Gallimard, 1974.

13 Jacques Le Goff, op. cit., p. 113.

14 Robert Darnton, Le grand massacre des chats, op. cit.

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