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22 novembre 2024 5 22 /11 /novembre /2024 10:52
Vue d'une habitation. Couverture d'Au Temps des Isles à Sucre © J. de Cauna, 1987.

Vue d'une habitation. Couverture d'Au Temps des Isles à Sucre © J. de Cauna, 1987.

Les vestiges d’habitations en Haïti :
médiatiser une collection patrimoniale à ciel ouvert
Extrait du colloque Musées, mémoires et collections. Les sémiophores des traites et des esclavages, 7e Rencontres atlantiques, Bordeaux, Musée d’Aquitaine, 9-10 Mai 2019.

Communication inédite, non publiée par le co-organisateur Ciresc cinq ans après le colloque, 3e partie (voir les 1e et 2e parties sur ce blog).

Résumé partiel des deux premières parties

Devant les dégradations générales et surtout les disparitions totales dont seule l'iconographie, et sa composante contemporaine photographique, peuvent encore aujourd'hui laisser trace et témoigner, il revient, ou reviendra, peut-être à la dématérialisation des supports obtenue par les moyens technologiques actuels d'assurer la transmission mémorielle et la circulation de ces sémiophores sous une forme visuelle. La numérisation et la mise en ligne sur le site du CIRESC d'une partie d’un important fonds photographique (le Fonds Jacques de Cauna) a été un premier pas dans le sens d'une nécessaire substitution conservatoire à ce qui a pu déjà matériellement disparaître sur le terrain. Son relais muséal, impératif pour la transmission, existait au Musée d’Aquitaine sous la forme d’une borne pédagogique interactive très résumée dans laquelle je présentais le cadre de vie de la grande majorité des esclaves sur les plantations. On pouvait donc penser encore il y a quelques années que cette première évolution se poursuivrait dans le bon sens. Ce fut tout le contraire qui se produisit.

III- Postérité et perspectives. La médiatisation de la photographie comme trace ultime et sémiophore

Il me faut revenir plus en détail sur les deux avancées majeures dans la médiatisation du fonds photographique qui étaient donc à relever dans les dernières années : la borne relayée par la maquette d'habitation du Musée d'Aquitaine et la mise en ligne du Fonds Jacques de Cauna sur le site du CIRESC par le Cnrs.

En 2008, lorsqu'il s'est agi de représenter la vie des esclaves aux Iles dans un cadre muséal, nous avons été amenés à réaliser la maquette d’une grande sucrerie de Saint-Domingue dans la troisième salle de l’exposition permanente Bordeaux au XVIIe siècle, le commerce atlantique et l’esclavage présentée en commémoration nationale de la journée de mémoire de l’esclavage du 10 mai 2009 au Musée d’Aquitaine choisi cette année-là pour lieu de cérémonie officielle en présence de trois ministres. Cette troisième salle, consacrée à la vie quotidienne aux Îles a été intitulée L’Eldorado des Aquitains – d'après le titre à double entente d'un de mes ouvrages1 – présente St-Domingue, la plus importante, des « îles à sucre » antillaises2.

L'objectif central était de présenter de la manière la plus réaliste possible l'une de ces unités de production, éléments interchangeables d’un même système, qui constituaient le cadre de vie quotidien de la grande majorité des esclaves dont la journée suivait immuablement le même cours, du lever au coucher du soleil avec une simple interruption du travail d’une heure ou deux pour déjeuner. Cette maquette, qui s’inscrit donc dans une démarche historique plus générale, a été réalisée à partir du plan original de la sucrerie Nolivos à la Croix-des-Bouquets (Saint-Domingue, 1774)3 retrouvé il y a quelques années dans le grenier d’une villa de Pau et s'est appuyée sur les photographies des vestiges de sucreries du même type présentés en diaporama sur une borne au Musée derrière la maquette. Le document-source, l'un de ces plans détaillés que les propriétaires avaient coutume de faire dresser pour tenter de suivre au mieux la gestion de leurs biens en leur absence, avait été réalisé trois ans après le départ pour la France du propriétaire, l’ancien gouverneur béarnais de la Guadeloupe, Pierre-Gédéon de Nolivos, chevalier de Saint-Louis, créole de Saint-Domingue, né à Léogane comme sa mère et ancien flibustier. Alors même qu'il n'existait plus de vestiges sur le site en Haïti, comme c'est souvent le cas, les documents familiaux d'archives à Pau et les inventaires conservés aux Archives nationales permettaient de préciser encore bon nombre d'éléments4. Ce qui n’a pu être représenté visuellement, c’est-à-dire la réalité matérielle des conditions de vie quotidiennes des esclaves sur cette plantation, a été évoqué dans le catalogue de l’exposition5 à partir des deux inventaires existants de l’atelier en 1792 et 1796 et d’analyses comparatives avec d’autres grandes sucreries étudiées par ailleurs. Il s'agissait donc bien de profiter de cette expérience de terrain pour atteindre, au-delà d’un réel héritage mémoriel toujours ressenti comme tel en Haïti (des services loas vaudou ont lieu dans les ruines, comme nous avons pu le constater fréquemment), la plus grande authenticité historique en partant d’un document d’archives, source sinon la plus incontestable (un plan peut présenter certaines dissonances avec la réalité « de terrain » achevée), du moins la plus sûre, et en croisant ensuite ces données avec des photographies de terrain prises au cours d’un long séjour d’une quinzaine d’années en Haïti qui a permis de visiter plus de trois cents sites d’habitations6.

La seule concession que nous avons dû faire tient aux difficultés d'échelle dont une représentation exacte aurait écrasé la taille des bâtiments, personnages et détails dans un trop grand espace, rendant l'ensemble illisible. Un moyen terme proportionnel a donc été adopté pour éviter d’aboutir à l’excessive déformation que l’on peut constater par exemple dans la maquette présentée au musée de Liverpool où les bâtiments occupent quasiment tout l’espace qui prend très nettement dès lors un aspect concentrationnaire, d’autant plus qu’une couleur monochrome ocre a été utilisée. Cet aspect est d’ailleurs bien en accord avec l’optique « mémorielle » et donc émotionnelle choisie dans ce musée qui encadre en outre la maquette d’images en provenance de documents répandus à l’époque par la propagande abolitionniste anglaise de la Société des Amis des Noirs dans un objectif affiché de sensibilisation des esprits par la dramatisation.

Un autre accommodement nécessaire avec la réalité historique a été l’adjonction d’un aqueduc et d’un moulin hydraulique (sur le modèle de la sucrerie voisine Digneron) qui sont des éléments novateurs caractéristiques des grandes sucreries au XVIIIe siècle mais qui n’existaient pas sur l’habitation Nolivos située en zone semi-aride dépourvue d’adduction d’eau. De même, les parcelles consacrées aux vivres communs signalées dans les inventaires mais ne figurant pas sur le plan, ont été représentées à leur emplacement logique, au pied des mornes, derrière l’enclos de la Grand-Case pour éviter les vols nocturnes. Mais nous n'avons pas restitué les lopins particuliers des esclaves qu'on trouvaient souvent autour ou auprès de leurs cases, ni leur cimetière, situé généralement derrière l'aqueduc (comme à Delugé), dans l’ignorance où nous étions de la réalité de leur emplacement. Nous avons enfin choisi pour arrière-plan le décor naturel d'un paysage de « mornes » antillais représenté dans une gravure de la collection Chatillon qui présentait en outre l’avantage de fournir des indications de couleur

L'ensemble des éléments réunis permet de répondre au mieux aux questions que peut se poser un large public ne connaissant pas obligatoirement les conditions actuelles de vie aux Antilles sur ce qu'a pu être la vie quotidienne sur les habitations. Le diaporama à caractère pédagogique qui accompagne la maquette mériterait d'être projeté en boucle sur un grand écran plutôt que confiné sur une borne peu visible et n'autorisant au mieux que l'accessibilité simultanée de deux ou trois personnes.

La borne interactive intitulée « Le cadre de vie des esclaves au quotidien » complétait avantageusement la maquette par une variété de vues de vestiges de plantations immédiatement et rapidement accessibles qui correspondait à un résumé des photographies du Fonds Jacques de Cauna.

Il me faut revenir sur le second élément dont je vais devoir malheureusement parler au passé en raison de sa disparition inattendue que j’ai évoquée plus haut, ce qui permettra tout de même d’en apprécier l’importance de manière détaillée. A Partir de 2009, dans le cadre de mon rattachement au Ciresc (Centre International de Recherche sur les Esclavages) comme membre du Conseil scientifique et avec l'appui technique du CNRS-Images, la numérisation générale et la mise en ligne partielle du fonds photographique, sous le nom de Fonds Jacques de Cauna par lequel on y accédait, fut l'une des retombées correspondant à la démarche qui avait présidé à la présentation faite au Musée d'Aquitaine et une importante avancée dans la diffusion. Une présentation d'une page en précisait les principales données. Trois cents des clichés pris en Haïti et numérisés à Paris avaient été sélectionnés pour être positionnés par quartiers dans la mise en ligne sur la carte de l’Isle de Saint-Domingue Partie Françoise ou Hayti, 1789, revue et corrigée en 1804, par Delvaux, afin que l’on puisse localiser chaque site et chaque ruine de ces habitations qui ont produit la plus grande richesse coloniale de l’époque moderne.

La répartition géographique comprenait cinq subdivisions : Partie du Nord, Partie de l'Ouest, Plaine du Cul-de-Sac, Port-au-Prince et environs, Partie du Sud par lesquelles on accédait en cliquant au détail des quartiers concernés dont certains avaient été regroupés. On ouvrait chaque regroupement en cliquant à nouveau sur un point rouge situant les lieux sur la carte et on accédait ainsi à un album de quelques pages dont chacune présentait une photo commentée, expliquée et repérée par sa cote dans le fonds qui comprenait environ 1 500 clichés au départ et qui continue aujourd’hui à s'enrichir.

Pour la première rubrique, celle de la Partie du Nord par exemple, on trouvait dans l'ordre onze photos de sites historiques : Bréda (dernier pan de mur de la sucrerie lieu de naissance de Toussaint Louverture), Vertières (ruines de la Grand-Case et fontaine monumentale de ce site de la dernière bataille pour l'Indépendance), Charrier (vestiges d'un palais et d'une fortification de la ligne de défense du Cap), La Voûte (Grand-Case réservée et réservoir d'eau), Ducommun, (remarquable fontaine 18 s.), Dhéricourt (portail et Grand-Case d'une grande sucrerie affermée par Toussaint), Lenormand de Mézy (site improprement appelée « Bois-Caïman »), Vaudreuil (portail remarquable).

La Plaine du Cul-de-Sac constituait à elle seule une partie entière (la 3) en raison du très grand nombre de références due à son antériorité et proximité. Cinq quartiers avaient été retenus, d'Ouest en Est, selon une logique de progression dans la découverte, à partir du plan général conservé dans les archives Fleuriau : Bellevue, Petit-Bois, La Grande Raque, les Varreux, le Grande Plaine. A titre d'exemple, on y trouvait 36 clichés pour le seul quartier des Petits-Bois.

Dans la partie consacrée à la capitale (la 4), ont été introduits des éléments d'aménagement et d'architecture urbaine couplés à des plans anciens et des cartes et vues du Recueil de Ponce, des monuments historiques, des fortifications, des photos des tombeaux subsistants de l'ancien Cimetière Intérieur. On y trouvera par exemple les fontaines, escaliers et terrasses de la Promenade de l'Intendance, l'ancienne église paroissiale détruite par l'incendie criminel du 7 janvier 1991 pour son bicentenaire, la dernière aile de l'hôtel de la Marine abattu en 1980, la nouvelle cathédrale détruite par le séisme du 12 janvier 2010, la statue de Christophe Colomb jetée à la mer en 1992 par les émeutiers, la statue équestre de l'empereur Dessalines, fondateur de l'indépendance, le portrait en pied de Toussaint Louverture après son arrestation à Brest, dont l'original a disparu dans le séisme de 2010, l'empereur Faustin Ier Soulouque en pied en habit de sacre, le portrait du premier président Alexandre Pétion, fils d’un Bordelais, et celui du premier maire de Port-au-Prince, le Basque Michel-Joseph Leremboure.

Cette rapide incursion dans le Fonds Jacques de Cauna tel qu'il se présentait ainsi mis en ligne permet de se faire une idée de l'ensemble et de constater qu'il ne se limitait pas seulement aux vestiges architecturaux des habitations mais ouvrait plus largement sur ce qu'il est convenu d'appeler la société d'habitation, c'est-à-dire l'ensemble des éléments de tous ordres qui peuvent s'y rattacher : naturels, géographiques, historiques, sociaux, ethnologiques, anthropologiques, artistiques… Tel quel, aujourd’hui hors ligne, il reste à ce titre d'abord un outil de connaissance que rien ne peut remplacer et on ne peut que déplorer la regrettable disparition de la présentation en ligne pour des motifs obscurs.

Ces clichés, qui restent toutefois en ma possession et sur l’exploitation desquels il faudra rester vigilants, témoignent de l’histoire des plantations esclavagistes. Mais aussi, compte-tenu de la rapide disparition depuis quelques années de ces bâtiments et de leur quasi inaccessibilité actuelle, ils constituent tels quels un sauvetage virtuel de ce patrimoine historique et mémoriel qui devrait à son tour être préservé. Il resterait alors, dans la perspective d'une médiatisation idéale, après récupération de la première mouture, plusieurs années de travail à soutenir pour établir un inventaire précis de l'ensemble du fonds (avec table de concordance des clichés et des noms) et sa totale mise en ligne. A cet outil pourrait être associé le dépôt d'un important fonds de documentation dans une bibliothèque appropriée, en France ou en Amérique, dans une Université ou un Musée permettant l'accueil d'étudiants, la poursuite des recherches et l'enrichissement du fonds.

Conclusion

A une époque récente pouvaient encore se poser les habituelles questions liées ordinairement à la problématique muséale en termes de soucis de conservation, fixation, restauration, historisation, médiation, transmission, diffusion… pour que ces biens culturels de la catégorie des monuments historiques que sont les habitations, très exposés, puissent en devenant patrimoniaux assurer leur rôle de lien avec le passé. Telle n'est plus la situation aujourd'hui.

Les fortes avancées des premiers travaux publiés d'archéologie industrielle dans les années 1970-1990 n'ont pas suffi à mener vers l'objectif primitif de préservation difficilement tenable. Les aléas de la conjoncture globale ont ensuite gravement entravé ce mouvement, peu perceptible aujourd'hui. Devant les dégradations générales et surtout les disparitions totales dont seule la photographie peut encore aujourd'hui laisser trace et témoigner, il revient, ou reviendra, peut-être à la dématérialisation des supports obtenue par les moyens technologiques actuels d'assurer la transmission et la circulation de ces sémiophores sous une forme visuelle. La numérisation du fonds photographique par le CNRS a été un premier pas dans le sens d'une nécessaire substitution conservatoire. Son relais muséal reste impératif pour la transmission.

L'objet photographié, l'habitation, peut être assimilé à ces anciennes usines qui ont perdu leur fonction utilitaire pour en acquérir une nouvelle, de l'ordre du signifiant. Il s'agit de renvoyer à un passé disparu (celui du temps colonial) qui réfère à une réalité devenue invisible (l'esclavage colonial). En visitant virtuellement la trace laissée fidèlement par la photographie, ou la reconstitution présentée à partir de cette trace dans son authenticité d'une époque datée – avec, il est vrai, l'aide ponctuelle de sources écrites et d'autres éléments iconographiques telles les gravures d'époque lorsque c'est nécessaire – on peut s'instruire au plus près, assimiler des connaissances objectives sur les anciens outils d'exploitation, les anciennes techniques, les conditions de travail et les réalités de la vie quotidienne sur lesquels on pourra alors exprimer ses sentiments et ses convictions de manière étayée puisque le choix des éléments présentés et leur mise en scène sont censés reposer en principe sur une volonté de validation intersubjective par l'histoire (comités scientifiques des musées) et non uniquement par des questions de goût ou de plaisir esthétique subjectives liées à des états psychologiques et des perceptions individuelles, voire à des questions d'intérêt personnel ou collectif ou même des idéologies officielles.

Au-delà des questions de conservation, restauration, recherche, enseignement, il s'agit de s'inscrire dans un mouvement qui remplace de plus en plus une attitude religieuse (sacrée, morale) et esthétique par une attitude historique et scientifique, fondement d'une vraie connaissance.

Pr. Jacques de Cauna, docteur d’État (Sorbonne) HDR (Université Antilles-Guyane), Professeur honoraire de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, et des Universités d’État d’Haïti (Enarts), des West Indies, de Bordeaux, Chaire CNRS d’Haïti à Bordeaux.

1 Jacques de Cauna, L'Eldorado des Aquitains. Gascons Basques et Béarnais aux Îles d'Amérique, 17e-18 s., Biarritz, Atlantica, 1998, prix de l’Académie Nationale des Belles-Lettres, Sciences et Arts de Bordeaux.

2 Cette expression, devenue peu à peu classique, a pour origine un autre de mes ouvrages issu de ma première thèse et traitant de la vie quotidienne sur une grande habitation de Saint-Domingue : Jacques de Cauna, Au Temps des Isles à Sucre. Histoire d’une plantation de Saint-Domingue au 18 siècle, Paris, Karthala, 1987 (prix de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, réédition en 2003) qui a inspiré le prix Renaudot 1998 (Dominique Bona, Le manuscrit de Port-Ebène, Paris, Grasset).

3 Archives Nolivos, fonds privé, Plan général de l’habitation de Monsieur le Comte de Nolivos, commandeur de l’Ordre militaire de Saint-Louis, maréchal des camps et Armées du Roy, ancien Gouverneur Lieutenat-Général pour sa Majesté des Isles françaises de l’Amérique sous le vent, scize Isle de Saint-Domingue, plaine du Cul-de-Sac, paroisse de la Croix des Bouquets, quatre lieues de Port-au-Prince, levé dans le courant du mois de décembre de l’année 1774.

4 Pour plus de détails, voir Jacques de Cauna, L’habitation d’un Béarnais à Saint-Domingue : la sucrerie Nolivos à la Croix-des Bouquets, Revue de Pau et du Béarn, 1985, n° 12, p. 213-232.

5 François Hubert, Jacques de Cauna, Christian Block, Bordeaux au XVIIIe siècle. Le commerce atlantique et l’esclavage / Bordeaux in the 18th century, trans-atlantic trading and slavery), Bordeaux, Ed. Le Festin, 2010.

6 Pour plus de détails, notamment sur les principaux sites visités et la méthodologie qui a sous-tendu ce travail, voir J. de Cauna, « Aperçus sur le système… », op. cit.

7 Pour plus de détails voir en ligne, Jacques de Cauna, « Patrimoine et mémoire de l’esclavage en Haïti : les vestiges de la société d’habitation coloniale », In Situ, 20 | 2013, op. cit.. URL : http://journals.openedition.org/insitu/10107 ; DOI : 10.4000/insitu.10107. Cette communication au colloque international Les patrimoines de la traite négrière et de l'esclavage organisé à La Rochelle par la Direction générale des patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication et l'Université de La Rochelle les 27, 28 et 29 avril 2011, reprend notamment celle donnée au colloque international des 7-8 décembre 2001 sous le titre « Aperçus sur le système des habitations aux Antilles françaises. Vestiges architecturaux et empreinte aquitaine en Haïti (ancienne Saint-Domingue) », dans le cadre du PPF Caraïbe Plurielle de l'Univerité de Bordeaux III, publiée dans Le monde caraïbe. Echanges transatlantiques et horizons post-coloniaux (dir. Christian Lerat), MSHA Bordeaux, 2002, p. 133-152. On trouvera une version en langue anglaise de cette dernière dans une autre communication présentée lors d'un autre colloque international en juin 2004 à la Brown University, Providence, Rhode Island (USA) sous le titre « Vestiges of the Built Landscape of Pre-revolutionnary Saint-Domingue », p. 21-48, iconographie (16), et publiée dans The world of the Haïtian Revolution, edited by David Geggus and Norman Fiering (John Carter Brown Library, Boston), coll. Blacks in diaspora, Indiana University Press, Bloomington (USA), 2009.

8 Je tiens à rendre hommage ici sur ce point à l’excellent travail mené par les spécialistes de l’équipe du CNRS Images Véronique Ikabanga et Frédéric Eckly dans la meilleure atmosphère de confiance et efficacité.

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