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13 décembre 2024 5 13 /12 /décembre /2024 17:02
Le vicomte de Béarn ancêtre commun de Louis XIV, petit-fils d'Henri IV, et de Madame de Maintenon, cousins par leur ascendance landaise et béarnaise
Le vicomte de Béarn ancêtre commun de Louis XIV, petit-fils d'Henri IV, et de Madame de Maintenon, cousins par leur ascendance landaise et béarnaise

Le vicomte de Béarn ancêtre commun de Louis XIV, petit-fils d'Henri IV, et de Madame de Maintenon, cousins par leur ascendance landaise et béarnaise

En ce Vendredi 13 décembre 2024, jour anniversaire de la naissance d'Henri IV, lou nouste Henric, notre grand cousin mais aussi le Grand Réconciliateur des Français, comme l'a si bien rappelé notre nouveau Premier Ministre béarnais, le Bulletin du Centre Généalogique des Landes colle à l'actualité  en nous rappelant, par la voie de la connaissance historique de nos familles et de notre patrimoine, que tout est toujours possible... 

Febus me fe ! Febus aban ! Toque-y si gauses ! 

 

Bulletin n° 138 (nouvelle série)

Année 2024

SOMMAIRE

 

La lettre des co-présidents. Vers un nouveau départ , par Jacques de Cauna et Christian Lacrouts

De la première école landaise aux demoiselles de Saint-Cyr, par Jacques de Cauna

Fiacre de Castéja et Mlle de Nevers. Une idylle théâtrale, par Jean-Denis de Biaudos de Castéja

La demoiselle de Nevers, dite La Guyot, Molière, les Béjart, par Jean-Denis de Biaudos de Castéja

Informations scientifiques et culturelles par Jacques de Cauna

Questions-réponses, recherches en cours par Jacques de Cauna

 

Les textes et généalogies publiés dans ce bulletin sont sous la responsabilité seule de leurs auteurs.

Toute reproduction, même partielle, ne pourra se faire sans leur consentement préalable.

Centre Généalogique des Landes. Association loi 1901. JO du 26 août 1987

 

Petits secrets d’histoire landaise. De la première école landaise aux demoiselles de Saint-Cyr. Les surprises des filiations royales.

par Jacques de Cauna

La moindre recherche généalogique nous réservera toujours des surprises d’une dimension inattendue. Celle qui nous attend ici prend sa source dans l’une de ces opérations paléographiques de translation de documents du XVIe siècle qui font parfois le désespoir des meilleures volontés tant l’écriture de cette époque peut nous rebuter au premier abord. Ce document familial en assez bon état dont l’original est daté du 23 décembre 1502 dormait dans nos archives sous le titre de Version du Contrat de mariage d’Antoine de Saint-Orens et Jeanne de Cauna n° 10 et échappe en grande partie au problème que l’on vient d’évoquer dans la mesure où il s’agit bien d’une copie postérieure (malheureusement non datée mais sans doute de l’époque de la grande recherche de noblesse, 1666-1727)1 comme le révèlent les deux dernières lignes du document : « double extrait de son original par moy notaire et soussigné de Paga, avec double paraphe ».

          [... Article complet à lire dans le Bulletin du CGL n° 138]

Mais revenons aux dernières lignes du contrat et à la présence d’un des témoins : « Bernard de Lau, maistre d’école du dit Cauna ».

Il y avait donc déjà au tout début du XVIe siècle, en 1502, un maître d’école à Cauna, ce qui paraît tout à fait exceptionnel au point que l’on ait pu voir à la première école des Landes. De savants travaux portant sur ce que l’on appelait les scolanies montrent que ces prébendes existaient très anciennement et consistaient en une sorte de rente que touchait le curé pour l’éducation de quelques enfants, sans doute privilégiés, de sa paroisse, qui se faisait dans l’église ou à au presbytère. La présence d’un maître d’école bien identifié, Bernard de Lau, montre que ce n’est pas le cas ici puisque le curé du dit lieu, comme on le voit dans le contrat de mariage, puisque ce titre de curé suit le nom d’un fils d’un fils cadet du baron de Cauna, Pierre.

       [... Article complet à lire dans le Bulletin du CGL n° 138]

Mais quel lien peut-il y avoir entre cette royale institution et la petite école landaise de Cauna à travers deux siècles d’histoire ? Il est encore une fois généalogique,. Il se trouve en effet que Madame de Maintenon est une descendante des maisons de Saint-Orens et de Cauna et qu’elle est de surcroît, par la même origine dans le couple formé par Jean III, comte de Foix, et Jeanne d’Albret, doublement cousine par les Foix de Navarre et les Foix-Candale de son époux morganatique le roi Louis XIV, épousé secrètement.

Elle est en même temps contemporaine et lointaine cousine, comme Louis XIV, du roi George Ier d’Angleterre par la filiation de la célèbre Eléonore Desmiers d’Olbreuse issue d’Anne de Cauna, nièce de Jeanne de Cauna l’épouse d’Antoine de Saint-Orens (voir le tableau généalogique ci-dessus).

1 Sur ce point, voir Jacques de Cauna, Comment fut menée la grande recherche sur la noblesse dans les Landes, dans Bulletin du Centre Généalogique des Landes n° 137, 2023, p. 2042-2052.

 

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  • : Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux
  • : Site de la Chaire pluridisciplinaire d'Haïti à Bordeaux créée après le séisme du 12 janvier 2010 dans le cadre des activités du CIRESC (Centre international de recherche sur les esclavages du CNRS à l'EHESS). Histoire et culture d'Haïti et de Gascogne. Enseignement supérieur. Formation, suivi à distance, mémoires, thèses. Développement des liens entre la Caraïbe et la région Aquitaine Gascogne.
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