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Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux

Vient de sortir dans les Classiques Garnier. De l'Université de Chicago à Paris

27 Mai 2018, 17:28pm

Publié par jdecauna

Vient de sortir dans les Classiques Garnier. De l'Université de Chicago à Paris

Les Biographies littéraires
Théories, pratiques et perspectives nouvelles

Sous la direction de Philippe Desan et Daniel Desormeaux

La vie des auteurs permet de découvrir des relations réelles ou imaginaires entre leur for intérieur et leur production littéraire. Les contributions à ce volume visent à questionner l’objet de l’oeuvre littéraire dans son rapport à la vie de son auteur : que sait la biographie ? Quels choix fait-elle ?

Authors’ lives make it possible to uncover real and imaginary connections between their inner depths and their literary output. The contributions to this volume aim to question the object of literary work in its relationship with the life of its author: What does a biography know? What choices does it make?

Jacques de Cauna, TOUSSAINT LOUVERTURE, LE GRAND PRÉCURSEUR. De la légende aux réalités :une biographie pour l’histoire

Il y a plus de choses sur la terre et dans le ciel, Horatio, qu’il n’en est rêvé dans votre philosophie.
                                                          William Shakespeare, Hamlet, 1606.


La biographie pose la problématique majeure du rapport entre la compréhension narrative intuitive et l’explication historique analytique et documentée. Épistémologiquement à cheval entre les méthodes de l’histoire et l’écriture de la fiction, l’historien qui se fait biographe est finalement tributaire de l’intérêt du lecteur. Toussaint Louverture est ainsi longtemps resté un objet romanesque. Les dernières découvertes de la recherche révèlent une personnalité bien plus complexe qu’on ne le croyait.

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La Rochelle. Trente-cinq ans de mémoire et d'histoire de l'esclavage

19 Mai 2018, 09:42am

Publié par jdecauna

Une salle comble, un excellent public, de nombreuses questions. Comme toujours à La Rochelle... "Fleuriau, La Rochelle et l'esclavage", un ouvrage pour l'histoire, inspiré par les réflexions de Paul Ricoeur et autres grands penseurs, pour lutter contre les dérives mémorielles actuelles.
Une salle comble, un excellent public, de nombreuses questions. Comme toujours à La Rochelle... "Fleuriau, La Rochelle et l'esclavage", un ouvrage pour l'histoire, inspiré par les réflexions de Paul Ricoeur et autres grands penseurs, pour lutter contre les dérives mémorielles actuelles.
Une salle comble, un excellent public, de nombreuses questions. Comme toujours à La Rochelle... "Fleuriau, La Rochelle et l'esclavage", un ouvrage pour l'histoire, inspiré par les réflexions de Paul Ricoeur et autres grands penseurs, pour lutter contre les dérives mémorielles actuelles.
Une salle comble, un excellent public, de nombreuses questions. Comme toujours à La Rochelle... "Fleuriau, La Rochelle et l'esclavage", un ouvrage pour l'histoire, inspiré par les réflexions de Paul Ricoeur et autres grands penseurs, pour lutter contre les dérives mémorielles actuelles.

Une salle comble, un excellent public, de nombreuses questions. Comme toujours à La Rochelle... "Fleuriau, La Rochelle et l'esclavage", un ouvrage pour l'histoire, inspiré par les réflexions de Paul Ricoeur et autres grands penseurs, pour lutter contre les dérives mémorielles actuelles.

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Deux cent trente ans séparent ces deux documents ! Le même cabrouet portant les mêmes cannes vers la sucrerie, au centre de l'image (plan de 1753 et photo de 1983).

16 Mai 2018, 13:47pm

Publié par jdecauna

Aujourd'hui, trente-cinq ans plus tard, l'habitation Fleuriau a été engloutie dans l'expansion urbaine sauvage du nord de Port-au-Prince. Ces vestiges d'une époque révolue ont disparu et avec eux les traces de l'histoire de l'esclavage. Les photos du "Fonds Jacques de Cauna" (CNRS/CIRESC) témoignent.Aujourd'hui, trente-cinq ans plus tard, l'habitation Fleuriau a été engloutie dans l'expansion urbaine sauvage du nord de Port-au-Prince. Ces vestiges d'une époque révolue ont disparu et avec eux les traces de l'histoire de l'esclavage. Les photos du "Fonds Jacques de Cauna" (CNRS/CIRESC) témoignent.

Aujourd'hui, trente-cinq ans plus tard, l'habitation Fleuriau a été engloutie dans l'expansion urbaine sauvage du nord de Port-au-Prince. Ces vestiges d'une époque révolue ont disparu et avec eux les traces de l'histoire de l'esclavage. Les photos du "Fonds Jacques de Cauna" (CNRS/CIRESC) témoignent.

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Retour aux Isles à Sucre. Histoire et mémoire.

14 Mai 2018, 07:40am

Publié par jdecauna

Parcours mémoriel, bilan et témoignage. Pour l'histoire, un retour aux sources face aux dérives et à l'inflation des discours idéologiques sur fond d'ignorance et de bien-pensance.

Parcours mémoriel, bilan et témoignage. Pour l'histoire, un retour aux sources face aux dérives et à l'inflation des discours idéologiques sur fond d'ignorance et de bien-pensance.

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Débat sur la mémoire de l'esclavage à Bordeaux

11 Mai 2018, 14:15pm

Publié par jdecauna

Les intervenants interrogés par le journaliste Jean Berthelot de la Glétais (au centre) : Hubert Bonnin, Axel Balguerie, Jacques de Cauna, Karfa Diallo.

Les intervenants interrogés par le journaliste Jean Berthelot de la Glétais (au centre) : Hubert Bonnin, Axel Balguerie, Jacques de Cauna, Karfa Diallo.

Déroulé proposé par l'animateur

Mémoire de l'esclavage à Bordeaux : Quelle place pour la transmission ?

-En quoi Bordeaux est-elle liée à l'esclavage? Bref historique, grâce à nos invités. Précisions sur les différences entre Bordeaux et Nantes, port négrier et port colonial, etc.

-Quelles traces subsistent aujourd'hui de l'esclavage à Bordeaux?

-Parmi ces traces, il y a les noms de rues, qui font beaucoup parler. Nous allons revenir sur ces noms car il y a beaucoup de débats autour de cette question, mais sur le principe: selon vous, doit-on débaptiser ces rues ou plutôt les conserver et les expliciter?

-Alors avant de poursuivre sur la question de la place de cette mémoire dans l'espace public, arrêtons-nous sur les noms des rues qui seraient concernées. Combien y en a-t-il aujourd'hui et qui sont les personnalités qu'elles honorent? M. Bonin, vous avez été chargé « d'enquêter » sur 17 de ces noms, je vous cède la parole d'abord.

-M. de Cauna, vous, vous dites notamment qu'il faut se garder de jeter certains noms en pâture, comme celui de M. Saige, le premier maire de Bordeaux. Parlez-nous de lui, d'abord, si vous le voulez bien. Donnez-nous plus globalement votre sentiment, vous qui dénonciez des « journalistes pressés qui préfèrent recycler périodiquement les mêmes affirmations manichéennes sensationnalistes sans s'encombrer de consultations d'historiens forcément plus nuancés ». C'est un problème que vous observez régulièrement?

-Alors concernant justement ces noms, en 2014 puis en 2015, le Conseil représentatif des associations noires, le CRAN, avait demandé des réparations à trois familles bordelaises. Parmi lesquelles la vôtre, Axelle Balguerie. Un mot d'abord sur Pierre Balguerie-Stuttenberg, le frère de votre aïeul, qui n'a pas eu le temps de participer à la traite négrière mais qui a largement profité du fruit du travail des esclaves. Comment avez-vous vécu, à l'époque, cette mise en cause?

-De votre côté, M. Diallo, l'association Mémoires et Partages n'est pas du tout sur la même longueur d'ondes que le CRAN...

-Pointer du doigt des responsabilités individuelles, n'est-ce pas aussi s'exonérer de responsabilités collectives? Et peut-on reconnaître des responsabilités collectives de manière à avancer, pour ne pas verser dans une forme de repentance un peu stérile?

-Précisément, on reproche parfois à Bordeaux de ne pas en faire assez dans la transmission de la mémoire de l'esclavage? La ville a pourtant créé un espace sur le sujet au Musée d'Aquitaine, elle a aussi instauré une commission, dont vous étiez membre, M. Diallo, et dont vous êtes toujours membre, M. de Cauna... On ne va pas revenir sur la polémique récente autour de ce dernier point, qui vous oppose, M. Diallo, à la mairie, car ce n'est pas le lieu ni le moment, mais est-ce une impression que vous partagez tous ou bien est-elle à nuancer, selon vous?

-Comment expliquer ces difficultés à appréhender ce passé, à Bordeaux? M. de Bonin, en 2010, vous pointiez du doigt dans votre livre les « Tabous de Bordeaux » les accointances entre le milieu universitaire et « la bonne bourgeoise locale ». Pouvez-vous nous expliquer cela? Pourquoi la bourgeoise locale aurait-elle plus de mal à évoquer ces sujets que d'autres, dans des villes qui ont aussi pris part à ce commerce?

-De quelle façon peut-on améliorer les choses? On peut d'abord évoquer ce qui existe à Liverpool ou à Nantes, respectivement premiers ports négriers d'Europe et de France?

-Parmi les 10 propositions que la commission dont nous parlions va faire à la mairie de Bordeaux, certaines en particulier ont-elles retenu votre attention?

-En conclusion, j'aimerais que chacun de vous nous explique en quoi, selon vous, entretenir la mémoire de l'esclavage est primordial? Quelle importance cela revêt-il dans la Société d'aujourd'hui ?

                                                                          §§§§§§§

N.B. : Seul commentaire non signé du journal Sud-Ouest dans un entrefilet paru le lendemain : "même si intéressantes, les questions ont été "obstruées" par les différents qui opposent les historiens à Karfa Diallo"  (illustré par sa photo) !

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Cuba, la mémoire libérée

11 Mai 2018, 13:35pm

Publié par jdecauna

Un riche débat sur la mémoire et l'identité en contexte colonial a retenu quelques spectateurs après le film.

Un riche débat sur la mémoire et l'identité en contexte colonial a retenu quelques spectateurs après le film.

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