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Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux

L'histoire de la Caraïbe en deuil

31 Juillet 2019, 14:24pm

Publié par jdecauna

L'histoire de la Caraïbe en deuil

Disparition de Philippe Rossignol. La généalogie en deuil.

Texte paru dans le Bulletin du Centre Généalogique des Landes n° 129-130, 1er et 2d trim. 2019

C'est avec beaucoup de tristesse que nous venons d'apprendre le décès de Philippe Rossignol, président fondateur de Généalogie et Histoire de la Caraïbe dont tous ceux qui se sont intéressés à l'histoire des familles connaissent l'importance dans la discipline qui nous réunit, non seulement pour la région concernée prioritairement, les îles antillaises, mais aussi pour l'ensemble des anciennes provinces de France dont étaient issus les colons.

Nombreux sont les généalogistes qui, un jour ou l'autre, ont eu recours aux bons services d'une association qui a toujours fait figure de référence pionnière dans l'informatisation des données, domaine de spécialisation de Philippe qui fut à l'origine de la création de nombreux outils (France Genweb, Généabank…) auxquels l'on a parfois recours sans savoir à qui on en doit le rôle primordial dans la diffusion des recherches. Au-delà des importantes responsabilités qu'il a longtemps assumées au secrétariat général de la Fédération Française de Généalogie, il suffira de consulter ses nombreuses communications aux différents congrès annuels pour mesurer son exceptionnel apport au développement de nos activités sur internet et la perte irréparable que représente sa disparition pour l'ensemble des généalogistes.

Mais pour nous, c'est surtout l'ami dont nous déplorons la disparition, celui toujours à l'écoute et disponible avec qui l'on partageait si simplement et passionnément sur des sujets d'intérêt commun. Les présidents et membres du conseil d'administration du Centre Généalogique des Landes tiennent en cette douloureuse circonstance, au nom de leurs adhérents et à titre personnel, à assurer Bernadette, son épouse et dévouée collaboratrice, ainsi que toute sa famille, de la part qu'ils prennent à leur affliction en leur présentant leurs plus sincères condoléances.

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Vient de paraître : le Bulletin du Centre Généalogique des Landes n° 129-130

26 Juillet 2019, 09:35am

Publié par jdecauna

Histoire, familles et patrimoine des Landes et des départements voisins

Histoire, familles et patrimoine des Landes et des départements voisins

Cousinage de familles landaises, bigourdanes, charentaises, girondines, descendants de Saint-Louis

Cousinage de familles landaises, bigourdanes, charentaises, girondines, descendants de Saint-Louis

Familles tarusates Dupont / du Pont et (de) Nolibois

Familles tarusates Dupont / du Pont et (de) Nolibois

Famille et patrimoine d'abbés laïques béarnais

Famille et patrimoine d'abbés laïques béarnais

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Il y a trente ans ! Le vrai visage de Toussaint Louverture (réédition 1989-2019)

17 Juillet 2019, 09:13am

Publié par jdecauna

La persistance des dérives historiques, erreurs et emprunts sauvages, nous contraint à revenir sur le sujet trente ans plus tard.
La persistance des dérives historiques, erreurs et emprunts sauvages, nous contraint à revenir sur le sujet trente ans plus tard.

La persistance des dérives historiques, erreurs et emprunts sauvages, nous contraint à revenir sur le sujet trente ans plus tard.

 Le véritable visage de Toussaint Louverture

« Le débat sur le vrai visage de Toussaint sera peut-être un jour éclairé par la découverte d'un nouveau dessin exécuté à Saint-Domingue » – concluait de manière prémonitoire Marcel Chatillon en 1989 à l’issue d’une rapide présentation du sujet pour le catalogue d’une exposition en Guadeloupe. C'est, en effet, ce qui se produisit peu de temps après, au détail près que le nouveau portrait en question, retrouvé en Haïti la même année, a plutôt été réalisé en France.

Il s'agit d'une gravure présentant un portrait en pied du général Toussaint Louverture par le graveur parisien Pierre-Charles Baquoy (1759-1829), issu d’un dynastie de graveurs du quartier Saint-Séverin, arrière-petit-fils et petit-fils de graveur, père de deux filles exerçant le même métier et fils de Jean-Charles Baquoy, « graveur en taille-douce ». Surtout connu comme graveur de mode pour son importante contribution au Journal des Dames mais aussi comme auteur de portraits de personnages célèbres tels que Voltaire, Bonaparte, Saint-Vincent de Paul…, ses propres gendres le déclarèrent à sa mort le 5 février 1829 âgé de soixante-dix ans, rue Saint-Hyacinthe près de la Sorbonne, sous la qualité – à laquelle il devait tenir – de « graveur d’histoire ». Dernier détail non négligeable, Baquoy a été pendant quatorze ans professeur au fameux collège de La Marche où avaient été envoyés les deux fils aînés du général : Placide et Isaac Louverture.

Cette gravure en taille douce a été fortuitement exhumée en 1989 des combles du Manoir des Lauriers à Port-au-Prince, résidence de l'ambassadeur de France et ancienne demeure du président haïtien Elie Lescot qui l’avait sans doute acquise à Paris lors de la vente des œuvres de Baquoy qui eut lieu après son décès. Ce portrait, que j’avais alors authentifié et analysé à la demande de M. l'Ambassadeur Jean-Raphaël Dufour au moment de sa découverte, a été reproduit pour la première fois dans l’ouvrage Haïti, l'éternelle Révolution que j’écrivais à l’époque pour le bicentenaire de la Révolution et qui ne fut publié finalement qu’en 1997 en Haïti en raison des troubles que connut le pays à l’époque, justifiant ainsi un titre prémonitoire[1].

Intitulée Gal Toussaint Louverture / par Baquoy, ce qui lève tout doute sur l’identification, la gravure est très proche par sa facture de son œuvre restée sans soute la plus célèbre, la fameuse représentation du « Nègre de Surinam » intitulée C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe illustrant le chapitre 19 de Candide. Toussaint est représenté, sur fond maritime vaguement tropicalisé, en uniforme de général de la République française mais sans épaulettes ni bandoulière, c’est-à-dire après dégradation, sabre au côté et bicorne à la main, s'appuyant sur une canne qui n'est pas sans rappeler celle que l'on trouve aujourd'hui au musée de Mirande dans le Gers, non loin du château des comtes de Noé et dont la dernière descendante avait fait donation au musée.

Quelques détails frappent immédiatement. D'abord, l’âge (calvitie et tempes grisonnantes) et l'allure générale de celui qui avait été surnommé en créole Fatras-Bâton (que l'on pourrait traduire par « le contrefait » – « Il est laid même dans l'espèce noire » – dit impudemment Ramel dans la préface du Toussaint Louverture de Lamartine), la taille (petite) et la corpulence (mince), associées aux jambes musculeuses du cavalier (le « Centaure de la Savane ») que l'on retrouve dans le tableau équestre de Volozan, sans doute fait à Saint-Domingue, détails qui correspondent tous parfaitement à ce que l'on connaît du personnage. Ensuite, le visage qui offre une mine particulièrement déconfite et triste, en dépit de la pose,  et le fait qu’on ne distingue pas d'épaulettes sur l'uniforme (on les lui avait enlevées sur le navire Le Héros à la suite de sa radiation de l’armée du 29 mars 1801 restée secrète jusqu’à ce qu’on la lui notifie sur le navire. Cet uniforme lui sera ensuite également retiré au fort de Joux et il s’en plaindra dans ses Mémoires).

On remarque enfin le mauvais positionnement du sabre sur le côté droit, qui ferait du personnage un gaucher, ce qui n'a jamais été signalé et qui contredit manifestement toutes les autres représentations potentiellement véridiques. Ce ne peut être dû qu’à la pose imposée, une sorte d’arrangement fait au dernier moment pour la postérité lui remettant un sabre qu’il ne portait évidemment plus depuis son arrestation.

Tous ces points inclinent à penser fortement que le portrait a été réalisé après l'arrestation et la déportation de Toussaint, très vraisemblablement peu après son arrivée à Brest, après une traversée de 27 jours sur  Le Héros, le 9 juillet 1802, et avant son départ pour le fort de Joux le 13 en fourgon cellulaire, événement qui dut faire quelque bruit à l'époque en dépit des précautions de discrétion dont on souhaitait politiquement entourer l'affaire. Tout porte à croire qu'on est donc là en présence de ce qui correspond à une véritable photographie d'époque de Toussaint mis aux arrêts et en instance de transfert vers le fort de Joux, un instantané pris sur le vif marquant à la fois le témoignage pour l'actualité et la mise en mémoire pour l'histoire d'un événement important pour lequel on aurait fait venir de Paris l’un des graveurs les plus en vogue du moment.

Arrêtons-nous un moment encore pour finir sur le visage, qui est très différent des représentations que l'on connaît habituellement mais dont la ressemblance, pour ne pas dire la totale similitude, avec un autre portrait est frappante : celui qui figure en exergue de la plaquette publié en 1984 à l'occasion du gala de premier anniversaire de la fondation du Musée du Panthéon National Haïtien [Mupanah], sous le titre Toussaint Louverture mort au fort de Joux (France) le 7 avril 1803. Il s'agit d'un profil en couleur inscrit dans un petit médaillon familial ovale sur lequel on distingue clairement, outre les épaulettes et la bandoulière étoilée de l'uniforme, le catogan attachant les cheveux, détail confirmé par les Mémoires d'Isaac Louverture.

Le même portrait, accompagné de deux autres médaillons, figure également dans la plaquette simplement intitulée Toussaint Louverture réalisée pour le musée en 1983 par Jean Fouchard, mais avec la légende erronée : « Placide (au lieu de Toussaint), Isaac Louverture et Madame Placide Louverture née Joséphine de Lacaze de Guirodet » (nom avancé également par Nemours mais que l’on doit corriger en « Lacaze de Corrent, branche des Guirodet »), alors qu'en couverture on a fait figurer le portrait par Montfayon transmis par Gragnon-Lacoste, au demeurant assez ressemblant sur le fond (on y retrouve la bandoulière étoilée, le début de calvitie frontale, le catogan) si l'on veut bien ne pas tenir compte d'une volonté marquée d' « embellissement artistique » du visage dont l'objectif évident est de « blanchir » le personnage pour satisfaire un public européen. Ce qui n’a pas empêché Isaac Louverture de le certifier authentique. Ces médaillons familiaux, dont l'origine précise n'est indiquée dans aucun des deux documents, paraissent bien provenir de ces « précieux papiers Gragnon Lacoste offerts à notre premier musée National par le président Sténio Vincent » qu'évoque Jean Fouchard.

Toutes les images (plus ou moins réduites) du véritable portrait en pied de Toussaint en circulation actuellement sur la toile proviennent de la photo originale faite en 1989 par Jacques de Cauna au manoir des Lauriers à Port-au-Prince. Cette photo a été publiée dans Haïti, l’éternelle Révolution, Port-au-Prince, Deschamps, 1997. Voir aussi pour plus de précisions J. de Cauna, Toussaint Louverture et l’indépendance d’Haïti, Paris, Karthala et SFHOM, 2004, p. 42-43, et le cahier iconographique central dont nous donnons un extrait ci-dessus.

  Jacques de Cauna

Docteur d’État (Sorbonne) 

CNRS / EHESS / CIRESC      
 

[1] Jacques de Cauna, Haïti, l'éternelle Révolution, Ed. Deschamps, Port-au-Prince, 1997, p. 164-165, réédition PRNG, 2009. Cette découverte, sa date et son importance, sont formellement attestées par David Geggus dans The changing faces of Toussaint Louverture. Literary and pictorial depictions, The John Carter Brown Library electronic (consultable en ligne) publications, en ces termes :

" Fig.11. Pierre-Charles Bacquoy. Photographed by Jacques de Cauna. 

"By far the most important recent development in this area was the discovery of a full-length picture of a forlorn, bare-headed Toussaint Louverture in 1989. It was found in the attic of the French ambassador’s house in Port-au-Prince, which had formerly belonged to President Élie Lescot. The depiction of Toussaint’s face lies somewhere between those of the Maurin and Montfayon portraits. Photographed by cultural attaché Jacques de Cauna, it constitutes an iconographic counterpart to the documentary discoveries of Debien and Ménier the previous decade (fig. 11)".

 

Gravure de Pierre-Charles Baquoy d'après un dessin de Jean-Michel Moreau le Jeune, dans Voltaire, Candide ou l'Optimisme, chapitre 19, Œuvres complètes, Imprimerie de la société littéraire typographique, 1785.

 

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Au secours Toussaint !

4 Juillet 2019, 17:20pm

Publié par jdecauna

Au secours Toussaint !
Au secours Toussaint !

Une semaine en demi-teinte pour la mémoire de l'esclavage à Bordeaux (autour du 10 mai, journée officielle de commémoration)

Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y eut des hauts et des bas ! Commençons par les mauvaises nouvelles :

J'ai appris tardivement – comme tout le monde – que le programme à venir dans la semaine qui suivait mettrait à l'honneur un hommage à Haïti et à Toussaint Louverture. C'était donc une sorte de remake à une douzaine d'années de distance de la première édition de la journée de la mémoire de l'esclavage en 2006, mais qu'importe, cela aurait pu être à nouveau une bonne nouvelle ! A la seule différence près que la nouvelle commission organisatrice n'a pas souhaité cette fois s'appuyer sur les structures et personnalités haïtiennes existantes : universitaires (Chaire d'Haïti Ciresc Cnrs à Bordeaux, professeur Jacques de Cauna), associatives (association des étudiants haïtiens Lakay, professeur Raphaël Lucas, membre du groupe Horizons Caraïbes (ex Caraïbes Plurielles…), d'ailleurs absentes dès le début dans sa composition. Et pour ce qui est de Toussaint Louverture, il est par ailleurs tout à fait symptomatique d'un certain état d'esprit que nos autorités n'aient pas songé une seconde à citer quelque part le récent ouvrage sur le Grand Précurseur édité par les Editions Sud-Ouest et écrit par un historien bordelais. On est bien obligé d'en tirer certaines conclusions désagréables...

Parmi les autres déceptions marquantes :

- Pas un seul Haïtien au colloque international des VIIe Rencontres Atlantiques du Musée d'Aquitaine et pas un historien d'Haïti dans le Comité scientifique de ce colloque malgré la présence (initiée par le Comité de 2006) parmi les organisateurs du Ciresc où il existe au moins un spécialiste du sujet (relation de cause à effet ?). Difficile à accepter pour la première république noire du monde et ceux qui s'y intéressent vraiment et sont reconnus pour cela.

- Compte tenu sans doute de l'aide fournie à la Mairie pour certains textes, une vague proposition de « débat » avec un collègue parisien, vite transformée en présentation promotionnelle à voix unique du dernier ouvrage de ce collègue appelé à se déplacer de Paris aux frais du public bordelais pour l'entretenir du Noir dans l'art en général. Et pourquoi pas de Toussaint Louverture, sans frais, par un historien bordelais, à défaut de « débat » ?

- Un regain de récriminations à ambitions moralisatrices sur l'exposition du Musée d'Aquitaine inaugurée il y a dix ans sans justifications sérieuses ni autre explication possible que de mauvaises lectures assises sur une grosse ignorance historique et sans doute quelque aigreur personnelle ou manque à satisfaire. Il s'agit notamment d'une attaque largement relayée sur un prétendu cartel « révisionniste » lié à la présence de Noirs et Gens de couleur à Bordeaux (surtout lorsqu'ils sont libres). La dénonciatrice (romancière de son état) serait bien inspirée de faire très attention à tout ce qui peut relever d'une lecture rapide, lacunaire ou approximative, ou de possibles confusions et absences de nuances semblables à celles que pratique habituellement son principal soutien idéologique lorsqu'il dénonce la présence de noms de rues de négriers à Bordeaux. Il existe par exemple dans cette ville une rue Garat. Faut-il dénoncer ici le rappel de l'alter ego de Maurice Papon, Pierre Garat, chef des questions juives à Bordeaux sous Vichy et organisateur de leur « triage » et déportation (puisqu'elle emploie malencontreusement ce terme) ? Ou alors évoquer les frères basques abolitionnistes de ce nom ? On conviendra qu'on ne peut pas tout mettre dans le même sac « familial ».

- L'absence de retour des responsables en matière de reconnaissance de l'aide historique apportée (corrections et ajouts sur demande à divers textes soumis hors commission). Notamment pour la rédaction de la notice « Toussaint Louverture » reproduite sans la moindre mention, en particulier pour la citation finale extraite directement de mon dernier Toussaint Louverture. mais aussi pour la rédaction d'une notice du Jardin botanique sur les armes d'Haïti et le palmiste de la Liberté (sans autres nouvelles à ce jour). Et pour quelque mises en garde sur le sérieux et l'opportunité de certains sujets et de leur traitement. L'histoire n'est pas disponible en rayon dans un supermarché.

- Et notamment, en particulier, le maintien et pérennisation de la supercherie historique concernant Modeste Testas, sur le mode états-unien de Roots. Même si l'idée saugrenue de la représentation du prétendu buste de l'esclave sous les traits d'Antoinette Lespérance, mère née libre du Président Légitime, a été abandonnée en fin de compte. Mais alors, pourquoi ne pas en avoir tout simplement expliqué publiquement la raison telle qu'elle avait été exposée ? Je note au passage que personne parmi les auteurs de cette innovation n'est venu m'en reparler ce jour-là, pas plus que dans ceux qui précédaient.

- Sans oublier la présence incongrue lors de l'habituelle cérémonie dans la ligne des officiels de M. K. Diallo venu en dernière minute en grande tenue de gala africaine. Y avait-il été invité ? Fallait-il y voir une évocation du rôle des chefs africains dans la traite, toujours oublié ? Ou une « reconnaissance » semblable à celle exprimée par notre ancien maire dans son Dictionnaire amoureux de Bordeaux à l'article « Esclavage » où il est le seul nom cité (par deux fois) avec celui du Nantais auteur de Bordeaux port négrier ?  Que doivent penser de tout cela les Antillais de Bordeaux et ceux qui ont travaillé sur le sujet depuis de longues années ?

On a du mal à trouver face à cela quelques points positifs, mais ils existent heureusement :

- La belle réussite de l'ensemble des manifestations commémoratives du Bicentenaire de la fondation de Cienfuegos par le Bordelais Louis de Clouet (pourquoi pas une rue à son nom ?), initiative associative avec soutien universitaire.

- Et notamment le brillant colloque international Bordeaux et Cuba. Des liens historiques aux coopérations innovantes tenu à l'Institut Cervantes à l'initiative de nos collègues Mélanie Moreau, Eric Dubesset et Jean Lamore, ainsi que la grande soirée-débat Quand Bordeaux rencontre Cuba à l'Utopia (salle comble) avec la projection des deux films De Bordeaux à Cuba, une aventure oubliée, de Bernard Bonnin et Francis Lambert (visible sur la nouvelle chaîne télévisée Noa), et Cuba, la mémoire libérée, de Ghislaine Graillet que nous avions déjà eu l'occasion de présenter au château de Caumale pour un congrès de la Fédération des Académies de Gascogne et au Musée d'Aquitaine.

- Les deux excellents colloques universitaires sur les Transmissions dans la Caraïbe et sur Bordeaux et Cuba, avec naturellement la présence de collègues antillais invités, principalement de Cuba, Martinique, Guadeloupe, Guyane, îles anglaises.

- Quelques bonnes interventions enfin au colloque Sémiophores de la traite et des esclavages des 7e Rencontres Atlantiques au Musée d'Aquitaine.

- Et pour finir, la reprise, en forme de récupération anonymisée des sources, comme d'habitude, de quelques bonnes idées que nous avons pu suggérer depuis quelque temps, avec en premier lieu la création de noms de rues d'abolitionnistes. A suivre... en espérant qu'on y trouvera encore à l'avenir quelque intérêt.

 

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