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Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux

Conférence internationale de l’AISLF à l’Université Eduardo Mondlane de Maputo (Mozambique) le 26 septembre 2023

28 Septembre 2023, 08:59am

Publié par jdecauna

Pr. Abel Kouvouama, Docteur d'Etat, Officier des Palmes Académiques, Professeur émérite de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour

Pr. Abel Kouvouama, Docteur d'Etat, Officier des Palmes Académiques, Professeur émérite de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour

Conférence internationale de l’AISLF à l’Université Eduardo Mondlane de Maputo (Mozambique) le 26 septembre 2023

C’est à l’invitation de mon ami et ancien collègue à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, Abel Kouvouama, relayée par notre laboratoire ITEM (Identités, Territoires, Expressions, Mobilités), que je dois d’avoir pu participer en visio-conférence à cette très intéressante rencontre organisée par l’AISLF (Association Internationale des Anthropologues de Langue Française).

Venu à Paris comme boursier de l’ancien Oubangui-Chari (Centre-Afrique) soutenir deux doctorats, en anthropologie sociale (Paris V Descartes, 1979), puis en philosophie sociale et prospective politique (Paris IV Sorbonne, 1982), Abel a été longtemps enseignant-chercheur à Brazzaville et invité dans de nombreuses institutions françaises, avant de soutenir en tant que Maître de conférences associé auprès de Pierre Bourdieu au Collège de France en 2000 un doctorat d’Etat ès Lettres et Sciences Humaines qui l’amena finalement comme professeur titulaire en 2002 à l’Université de Pau où il devint membre du Conseil d'Administration et doyen. Il est aujourd’hui professeur émérite des universités, Officier des Palmes Académiques et animateur de plusieurs instances scientifiques françaises et internationales.

L’objectif, parfaitement atteint dans la plus grande clarté, était essentiellement de rendre compte, en partant de son exceptionnelle trajectoire intellectuelle, de l’expérience scientifique de travail qu’il connut aux côtés de Pierre Bourdieu dont il s’agissait de mieux comprendre le contenu de l’approche sociologique visant à « découvrir le social au cœur de l’individuel » à travers des concepts tels que l’habitus, le champ, le capital, la violence, la symbolique, etc., et de l’internationalisation de sa réflexion épistémologique sur les Sciences Sociales entre théorie, terrain et pratiques.

Sans entrer dans le détail de l’analyse qui serait trop long ici, il en ressort, selon l’expression même de Bourdieu que la pratique de la sociologie est « un sport de combat » profondément ancré dans le relationnel au-delà de l’individuel narcissique. Fort par ailleurs sur ce point d’une expérience ancienne de militant syndical étudiant, le professeur Kouvouama a brillamment utilisé ces armes conceptuelles pour analyser, entre autres, l’évolution de l’Afrique Centrale dans sa temporalité longue, de la période esclavagiste à la période coloniale puis post-coloniale, une matrice historique marquée par l’antagonisme classique domination/contestation aboutissant à des sociétés à historicités discontinues dans le télescopage des logiques imposées et naturelles, externes et endogènes. Il conclut fort justement que la question la plus importante reste celle de l’autonomie du sujet rationnel défini par sa subjectivité face à d’autres tout aussi libres dans la jouissance de leurs droits fondamentaux. Ce qui n’est pas évident entre langue de bois et palabre démocratique en politique...

Cette approche – trop rapidement résumée ici – m’a paru, et ce fut l’objet de mon intervention in fine sous forme de question, susceptible d’être d’une très grande utilité dans l’application que l’on pourrait en faire à l’épouvantable tragédie que connaît actuellement le peuple haïtien au quotidien face à la disparition de l’État de droit. En tenant compte naturellement des spécificités propres à l’histoire d’Haïti, telles, notamment, que l’existence d’une temporalité amérindienne libre antérieure, celle que l’on retrouve magnifiée dans les paradis terrestres de la peinture haïtienne. Sans oublier le vaudou, les flibustiers, le marronnage, les diasporas africaines, créoles dominguoises, haïtiennes, et autres particularités propres au pays… En tout état de cause, un rapprochement scientifique de l’Université d’Etat d’Haïti avec l’AISLF me paraît dans un premier temps une suggestion tout à fait raisonnable.

J’ai également signalé à ce sujet les prochaines journées d’études d’études que tiendra à Bordeaux le laboratoire LAM (Les Afriques dans le Monde) les 16 et 17 novembre sur la thématique des Failles haïtiennes auxquelles participera une autre collègue et amie haïtienne de longue date, la romancière Yannick Lahens, forte d’une grande expérience d’encadrement à l’Institut Pédagogique National (IPN) à l’époque de la réforme Bernard en Haïti.

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Toussaint Louverture au château de Caumale avec la Fédération des Académies de Gascogne et la Chaire d'Haïti à Bordeaux

22 Septembre 2023, 16:00pm

Publié par jdecauna

Photo (c) Alexandre de La Cerda. Présentation par J. de Cauna de l'ouvrage "Toussaint Louverture, Bordeaux et l'Aquitaine. Histoire, famille, mémoire", Sauve, Artcompo, mai 2023.

Photo (c) Alexandre de La Cerda. Présentation par J. de Cauna de l'ouvrage "Toussaint Louverture, Bordeaux et l'Aquitaine. Histoire, famille, mémoire", Sauve, Artcompo, mai 2023.

Toussaint Louverture et sa famille au château de Caumale pour le Congrès de la Fédération des Académies de Gascogne.

Article paru dans Baskulture. La Lettre du Pays Basque du vendredi 22 septembre 2023

Depuis une dizaine d’années, aux alentours de la journée du Patrimoine, le château de Caumale à Escalans est le site du Congrès annuel de la Fédération des Académies de Gascogne où se tient son siège. 

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Les congressistes à Caumale ©

Aux confins du Marsan et du Gabardan, dans le Bas-Armagnac landais, en plein cœur de la Gascogne historique, l’antique défense avancée de l’Aquitaine anglaise des Plantagenets face aux entreprises pro-françaises des Armagnacs, était devenue à la Renaissance demeure de plaisance des Grenier de Caumale puis des Boyrie de Perquie. 

Le vieux manoir gascon avait atteint son dernier point de résistance aux méfaits du temps avant ruine totale lorsqu’il échut enfin entre les mains de Geneviève et Pierre Fabre qui en entreprirent avec succès le sauvetage en lui redonnant vie d’abord matériellement par la réfection des toitures puis, surtout, en l’habitant, au sens fort du terme, d’un nouvel élan spirituel, intellectuel et culturel. 

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La conférence de Jacques de Cauna à Caumale ©

Une riche histoire séculaire, d’Arnaud de Marsan à Henri de Navarre, en est le cœur. La mémoire, religieusement entretenue aujourd’hui, en fait l’âme. Caumale est un rare exemple – unique ? – de château gascon créole depuis l’acquisition qu’en fit en 1830 Joseph Bernard Delisle, alias José Delisle, planteur caféier de Saint-Domingue puis de Cuba, natif de La Bastide d’Armagnac.

Il n’en fallait pas davantage pour que le congrès annuel qui s’est tenu le samedi 16 septembre en présence d’une assistance de choix soit consacré à l’événement marquant du 220e anniversaire de la mort du grand précurseur de la liberté des Noirs, Toussaint Louverture, auquel le président de la République a rendu un hommage marqué au fort de Joux, lieu de sa mort. Et pour que le conférencier du jour, le professeur Jacques de Cauna, présente le héros noir créole dans ses multiples rapports, historiques et mémoriels, avec l’Aquitaine où sa famille avait été déportée. Sa femme, ses enfants et ses proches arrivèrent d’abord à Bayonne où on les installa au Château-Vieux, puis à Agen, d’où, après la mort de la mère et du plus jeune de ses fils, l’aîné et le cadet, Placide et Isaac, se séparèrent pour vivre respectivement à Astaffort et à Bordeaux, où Isaac et son épouse et cousine, nièce de Toussaint, vécurent longtemps avant d’être inhumés à la Chartreuse. Les descendants de Placide vécurent ensuite dans le Gers et le Périgord, et existent encore finalement aujourd’hui à Paris et Marseille où ils ont été retrouvés.

En dehors des actions mémorielles déjà entreprises en Nouvelle-Aquitaine et Gascogne depuis des années, et particulièrement en 2023, l’importance de cette dernière manifestation nationale de l’année Toussaint Louverture à Caumale tient à la présentation qui a été faite d’objets mémoriels inédits : les portraits récemment découverts à Bordeaux et Agen d’Isaac et Placide Louverture qui entouraient le conférencier. Ensuite, des documents d’archives du château signés de Toussaint Louverture et de son administration relatifs à la levée du séquestre des biens de Madame Duverger-Delisle à Saint-Domingue. Et enfin un document inédit retrouvé dans une loge maçonnique haïtienne, le tableau de la loge écossaise La Réunion Désirée, véritable catalogue de l’élite du régime louverturien, dans lequel le Frère maçon Joseph Delisle figure aux côtés du général Paul Louverture, frère de Toussaint, et du général Charles Bélair, son neveu et héritier présomptif. On sait par ailleurs que le courrier du successeur du grand maître théurge Martinès de Pasqually, fondateur de l’Ordre des Chevaliers-maçons Elus Coëns de l’Univers, mort à Saint-Domingue où la plus importante loge de Port-au-Prince porte encore son nom, était adressé aux bons soins de Joseph Delisle.

Il fut rappelé enfin, parmi les nombreux événements locaux qui lient Toussaint Louverture et les siens à notre région, que sa famille fut particulièrement bien accueillie à Bayonne où elle avait beaucoup d’amis, au point que les autorités napoléoniennes jugèrent plus prudent de la transférer en résidence surveillée à l’intérieur des terres pour parer à toute éventualité d’évasion et de retour aux Îles par le port ou ceux de l’Espagne voisine. 

Dans le fracas médiatique actuel, il est important que l’on s’en souvienne.

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Arnaud de Poyloault, le chevalier oublié de la cathédrale Saint-André de Bordeaux

1 Septembre 2023, 17:04pm

Publié par jdecauna

Peinture murale de la sépulture d'Arnaud de Poyloault, 1341

Peinture murale de la sépulture d'Arnaud de Poyloault, 1341

Armoiries des vicomtes de Marsan et des maisons de Poyloault, de Cauna et de Poyaler

Armoiries des vicomtes de Marsan et des maisons de Poyloault, de Cauna et de Poyaler

Arnaud de Poyloault, le chevalier oublié de la cathédrale Saint-André de Bordeaux

Le roi Charles III honorera-t'il de sa royale présence cet important landmark... sans doute la plus ancienne trace de la présence anglaise à Bordeaux ?

Ce n’est pas, contrairement à ce qui est dit le plus souvent, l’imposante et omniprésente tour Pey-Berland, du nom de l’archevêque qui en commença la construction cent ans plus tard, vers 1440, dans les dernières années du règne des rois-ducs Plantagenets, mais à deux pas de là, quasiment dans son ombre, la sépulture oubliée d’un fidèle serviteur gascon du roi Edouard III, originaire de la Chalosse, qui repose depuis 1341 dans la chapelle Saint-Jacques de la cathédrale Saint-André où Edouard de Woodstock reçut vingt-cinq ans plus tard les premiers hommages de ses vassaux aquitains.

La découverte et le dégagement en 1999 de peintures murales mises au jour dans la chapelle Saint-Jacques de la cathédrale Saint-André de Bordeaux ont révélé qu’il y avait là sur la droite du mur la trace de la présence ancienne d’une sépulture qui s’avéra par recoupements de l’archéologie avec les textes anciens être celle d’un chevalier de la maison de Poyloault en Chalosse qui fut valet du roi d’Angleterre et décéda en 1341.

Le registre d’obituaires, anniversaire, fondations de chapelles de l’église Saint-André de Bordeaux pour les XIIIe et XIVe siècles porte en effet mention du testament, rédigé le 2 août 1340, d’Arnaud de Poyloault qui stipulait qu'il « souhaitait être enseveli dans le chœur de l'église de l'abbaye de Divielle où étaient les sépultures de ceux de sa maison »1. Il fut cependant inhumé, malgré ses dernières volontés, dans la chapelle Saint-Jacques de la cathédrale Saint-André de Bordeaux où l'on peut voir encore aujourd'hui la peinture murale très dégradée récemment mise au jour qui le représente en armure de chevalier, armé et agenouillé en adoration devant la vierge, portant un écu blasonné losangé d'or et de gueules sans nombre, écu retouché plus tard, à l'occasion de nouvelles sépultures familiales, par un apport de couleur bleue sur le rouge pour se rapprocher des armes losangé d'argent et d'azur sans nombre qui étaient celles de ses successeurs et héritiers dans la famille d'Agès, barons de Saint-Magne.

Il est précisé que c’est son frère, Jean de Poyloault, qui avait acheté des cens en décembre 1342 (rente confirmée en 1352 et 1363) pour fonder l'anniversaire du défunt dans cette chapelle sous caution de la famille alliée de Saint-Aubin. On avait fait dresser sur sa tombe un monument funéraire aujourd’hui disparu « eslevé et fort honorable, selon l'antiquité, sur lequel on avait pris soin de faire graver en latin l'inscription suivante : Ci-gît Arnaud de Puylehaut, valet de notre sire le roi d'Angleterre. Que son âme repose en paix. Il mourut au mois d'octobre l'an du Seigneur 1341 »2.

Arnaud de Poyloault, alias Puylehaut, chevalier, seigneur de Bats, né en l'an 1290, était fils d’Arnaud-Guilhem, qui avait reçu le 6 avril 1305 d'Edouard III le château et prévôté de Dax où s’étaient signalés auparavant l’évêque de Dax Garsie de Poyloault, vivant au milieu du XIIe siècle, l'un des fondateurs de l'abbaye de Divielle, lieu de sépulture de la maison de Poyloault, ainsi que Guilhem de Poyloault, chanoine de Dax, qui était parti en 1189 à la croisade avec le chevalier Jean de Cauna (plus tard évêque de Dax) à l'appel de Richard Coeur de Lion.

Arnaud devait séjourner à Londres compte tenu de ses fonctions près du roi d'Angleterre. Il est cité en 1320 dans une demande faite cette année-là de la prévôté d'Agès que son oncle de Bats tenait du roi, son frère aîné Edouard, héritier, venant de mourir en service à la guerre d’Ecosse. Il reçut en 1329 une donation de 300 livres bordelaises en rente annuelle du roi d'Angleterre Edouard III, puis en 1331 l'autorisation de faire construire un fort sur sa terre de La Lanne3 que certains situent à Saint-André-de-Seignanx, et d'autres au nord de Dax.

Sa postérité, d’une épouse inconnue, se poursuivit par deux fils et une fille, Marie de Poyloault, mariée à Loup d’Agès, d’où provint Pey-Arnaud, maire de Dax, et père de Baude conseiller au Parlement de Bordeaux et doyen de la cathédrale Saint-André, et de Thibault d'Agès, aussi doyen de Saint-André, décédé en 1465, et père de Bertrand, tué à la bataille de Castillon en 1453, et de Marguerite, alliée en 1460 a Jean Ier d'Oro, tige de la famille des marquis de Pontonx dans les Landes alliée aux Borda.

Le fils aîné d’Arnaud, autre Thibault (ou Théobald) de Poyloault, écuyer, seigneur de Langoiran, épousa en 1375 Marie d'Ornon et devint baron de Saint-Magne par don du sire d'Albret, château et titre qu’il légua à sa mort sans héritiers à sa sœur Marie. C'est à partir de là que la famille d'Agès, seule héritière de cette branche des Poyloault, prit la chapelle Saint-Jacques comme lieu de sépulture.

L'antique maison de Poyloault venait de Chalosse. Son nom, dérivé du latin de podio alto, se prononçait en gascon Poulouaout, comme en atteste encore un panneau routier posé au lieu-dit de ce nom entre Larbey et Caupenne, site de la motte féodale (le pouy en gascon) d’origine sur laquelle s’élevait le château familial primitif dont il ne reste rien sinon quelques pans de pierres au sommet dans un champ, au lieu-dit lou mouta, derrière la ferme de Candelous (camp de Louts), emplacement de l’ancien château ruiné de Pouilhouald porté sur la carte de Cassini. 

On peut avoir une idée de ce château en voyant les vestiges de celui voisin dont il ne reste que la tour et une partie de la muraille dans le bourg voisin de Poyaler dont la les seigneurs de la maison de Saint-Aubin portait, comme leurs parents et proches voisins des sires de Poyloault et de Cauna, les mêmes armes pleines que celles des vicomtes de Marsan, leurs aïeux communs, un écu losangé d’or et de gueules.

Ces armes sont en effet en tous points identiques, sans altération ou brisure quelconque, à celles des Marsan de Cauna, attestées, elles, depuis 1285, paraissant ainsi indiquer une alliance très ancienne, ou mieux, une origine commune, de ces trois maisons, originaires de la même région de Mugron, en Chalosse. Avec leurs voisins immédiats de la grande maison de Caupenne, ces familles de seigneurs hauts justiciers se trouvent inextricablement mêlées par de nombreuses alliances dans les temps les plus reculés. Plusieurs de leurs membres, le plus souvent prénommés Arnaud ou Guilhem, prénoms lignagers familiers des Marsan, tous fidèles comme eux aux Anglais, occupèrent des fonctions de chanoine, d'évêque ou d'archidiacre de Dax.

Quelques années plus tard, en 1503, la maison de Balensun-Poyloault, barons de Poyloault et de Magescq, est à nouveau sans héritier mâle et se fond définitivement, pour sa branche aînée, dans celle des Marsan de Cauna par le mariage de la dernière héritière, encore mineure, Eléonore de Poyloault, dame du dit lieu et de Magescq, avec le baron Etienne de Cauna qui ajoutera le titre de baron de Poyloault à ceux, nombreux en Chalosse et en Béarn, qu'il possédait déjà et le conférera à son fils unique Jacques de Cauna, baron de Poyloaut et Magescq, de Poy-sur-Acqs, Herm, Gourbera, Buglose...,  seigneur cavier de Thétieu, ... Par sa sœur et héritière Françoise, mariée à son proche cousin François de Caupenne. le titre passera, par une succession d’alliances féminines, aux maisons de Monluc, Thémines-Lauzières et Ventadour, dont la fameuse duchesse, gouvernante des Enfants de France, avant d’être acheté par les Lazaristes du berceau de Saint-Vincent de Paul à Buglose qui sont tenus à une messe annuelle à perpétuité pour la mémoire de ces familles à la suite de la  donation faite en 1629 par Suzanne de Thémines-Monluc pour l'édification de la chapelle mariale.

1 AM Bordeaux, ms. 828, XLII, Archives du château de Saint-Magne, et abbé Gaillard, La baronnie de Saint-Magne, I, 65-66.

2 Arch. Hist. de la Gironde, t. XVIII, année 1878, Obituaires de l’église Saint-André de Bordeaux (XIIIe-XIVe siècles), anniversaires, chapelles, p. 139-141, N°CXIX 30 juillet, "Anniversarium nobilis Arnaldi de Podio Alto, Domicelli… Et es sepultus in capella Sancti Jacobi, ad manum dextram, in sepultura picta et ferrata [cum imagine sua lapidea]… Pro quo anniversario… dominus Johannes de Podio Alto ejus frater emit… XXV libras census…", AD Gironde, G 316, fol. 52 (confirmation), chanoine E. Lopès, L'Eglise métropolitaine et primatiale Saint-André de Bordeaux, Bordeaux, 1668, BM Bordeaux, ms 828 XLII n° 3, p. 1, Archives du château de Saint-Magne, M. Lamey, Extrait des titres qui font voir la généalogie de M. le Baron d'Agès, Mémoires Acad. de Bordeaux, et M. Gaborit, op. cit., p. 74.

3 Bréquigny, t. XV et XVI, et Documents inédits pour servir à l'histoire de la ville de Dax, Rev. de Béarn, Navarre et Lannes, 1882, p. 17, n. 1.

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