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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 13:34

Activités de Décembre 2011 

Personnes et familles transatlantiques en cours d'étude : Noirs Libres (registres paroissiaux du Cap-Français, la Grande-Rivière, Le Borgne), Bayon de Libertat, Toussaint Louverture, Le Mazurier, Rochambeau (Haïti), Sabès (Bordeaux, St-Domingue)

 

Vendredi 16 décembre : Musée d'Aquitaine, réception professeur Laurier Turgeon, chaire du patrimoine de l'UNiversité Laval, Québec.

Lundi 12 décembre : Université Victor Ségalen Bordeaux II, Place de la Victoire, 10 h., réunion de concertation du projet Patrimoine immatériel transatlantique de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour.

Jeudi 8 décembre : Rendez-vous téléphonique Musée du Nouveau-Monde, La Rochelle : réfection du salon d'accueil (anciennement exposition Les Fleuriau et Haïti).

Mardi 6 décembre : Mme Anne Marbot, Association AQAF, Aquitaine Amérique francophone, CIVB  (Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux) Bordeaux. Agenda et site cpmmémoration Louisiana purchase 2012.

Rédaction et envoi de la notice "Caignet de Lestère" pour Le Monde maçonnique.

Rédaction et envoi de la notice "Moreau de Saint-Méry" pour Le Monde maçonnique.

Réception Bulletin de la Société Martinès de Pasqually

Rédaction et envoi des quatre notices du Dictionnaire des Amériques (Ed. Lafond) : "Créole, créolité" ; "Anilles françaises/ petites Antilles" ; "Saint-Domingue ou Haïti" ; "La Révolution haïtienne".

Rédaction et envoi de la notice "Rochambeau père" pour Le Monde maçonnique (enyclopédie).

Rédaction et envoi de l'article "Le véritable visage de Toussaint Louverture" aux Anneaux de la Mémoire (voir ci-dessous)

 

Le château de Marsan à Lestiac. Dans la splendeur d'un après-midi d'histoire...

 

château de Marsan à Lestiac

 

 

Annonce de la mise en ligne du fonds photographique Jacques de Cauna pour la sauvegarde du patrimoine d'Haïti 

Lettre n° 11 de l'Institut National des Sciences Humaines et Sociales du CNRS

Lettre Institut National Sciences Humaines et Sociales n° 11 CNRS

 

Pour consulter ce fonds, il suffit de taper "Fonds Jacques de Cauna CIRESC" et de suivre les indications qui apparaissent dans la colonne de gauche.

 

  Activités de novembre 

Vendredi 25 : Remise des statuts de l'Académie de Gascogne (président) à Denis Blanchard-Dignac, secrétaire perpétuuel

- interview France Bleue Gascogne, Mireille Foueix : Les Landais aux Îles, Julien Raimond (Buanes, Aquin, St-Domingue), Joseph-Bernard Delisle (Cuba et château de Caumale), Jacques de Vergès (Dax, l'Arcahaye).

Samedi 19 : projet FOAD / Chaire / UEH Haïti, viso-conférence M. Alain Deppe, service culturel ambassade de France en Haïti.

Mercredi 16 - Jeudi 17 : groupe suisse, vieux Bordeaux historique, Gujan-Mestras, Arcachon, château de La Louvière

Mardi 15, Hôtel de Ville, Bordeaux : réunion-bilan du Conseil de la Diversité

Vendredi 11 : Entrevue Denis Blanchard-Dignac, statuts du réseau académique de Gascogne

Jeudi 10 : notice Rochambeau père pour Le Monde maçonnique, à la demande de Cécile Révauger.

Lundi 7- Mercredi 9 novembre : Archives départementales de la Gironde : Fonds Gabriel Debien, état des dépôts. Papiers Bréda (étude).

Samedi 5 novembre : remise des insignes de chevalier de l'Ordre national du Mérite à Marie-Claude Déclie de La Valade par Mme Colette Chaigneau à La Rochelle.

Jeudi 3 - Vendredi 4 novembre : colloque Histoire de l'art et colonies au Musée d'Aquitaine.

 

Ecouter

Trosi interviewes données dans le cadre d'expolangues pour Cap Scineces à Bordeaux :

- Les Gascons à Saint-Domingue

- L'onomastique gasconne en Haïti

- l'héritage immatériel gascon en Haïti

 

Rendez vous sur le lien suivant : http://p126.phpnet.org/aurendezvousdeslangues/

Ouvrez la porte du "café des langues" : passez le mot de bienvenue (fermer)

Cliquez sur la porte qui s'ouvre en haut de l'escalier à droite : passez le mot de présentation

Cliquez sur l'image du petit garçon de couleur portant un sac à dos et un béret basque en bas à gauche

Dans la lucarne "Les langues d'Aquitaine", choisissez la rubrique "Le basque et l'occitan dans le monde" (cliquez sur le globe en haut à gauche (4e cercle)

Vous y êtes : choisissez la rubrique parmi l'un des carrés avec flèche du haut de la lucarne à droite

 

Nouvelle publication

Voir l'article et les cartes de Jacques de Cauna, p. 110-111 de l'Atlas, dans la section Albums Photos de ce blog, à l'album "Parutions"

Atlas des Minorités1

 

 

Le véritable visage de Toussaint Louverture 

« Le débat sur le vrai visage de Toussaint sera peut-être un jour éclairé par la découverte d'un nouveau dessin exécuté à Saint-Domingue » – concluait de manière prémonitoire Marcel Châtillon en 1989 à l’issue d’une rapide présentation du sujet pour le catalogue d’une exposition en Guadeloupe. C'est, en effet, ce qui se produisit peu de temps après, au détail près que le nouveau portrait en question, retrouvé en Haïti la même année, a plutôt été réalisé en France.

Il s'agit d'une gravure présentant un portrait en pied du général  Toussaint Louverture par le graveur parisien Pierre-Charles Baquoy (1759-1829), issu d’un dynastie de graveurs du quartier Saint-Séverin, arrière-petit-fils et petit-fils de graveur, père de deux filles exerçant le même métier et fils de Jean-Charles Baquoy, « graveur en taille-douce ». Surtout connu comme graveur de mode pour son importante contribution au Journal des Dames mais aussi comme auteur de portraits de personnages célèbres tels que Voltaire, Bonaparte, Saint-Vincent de Paul…, ses propres gendres le déclarèrent à sa mort le 5 février 1829 âgé de soixante-dix ans, rue Saint-Hyacinthe près de la Sorbonne, sous la qualité – à laquelle il devait tenir – de « graveur d’histoire ». Dernier détail non négligeable, Baquoy a été pendant quatorze ans professeur au fameux collège de La Marche où avaient été envoyés les deux fils aînés du général : Placide et Isaac Louverture.

Cette gravure en taille douce a été fortuitement exhumée en 1989 des combles du Manoir des Lauriers à Port-au-Prince, résidence de l'ambassadeur de France et ancienne demeure du président haïtien Elie Lescot qui l’avait sans doute acquise à Paris lors de la vente des œuvres de Baquoy qui eut lieu après son décès. Ce portrait, que j’avais alors authentifié et analysé à la demande de M. l'Ambassadeur Jean-Raphaël Dufour au moment de sa découverte, a été reproduit pour la première fois dans l’ouvrage Haïti, l'éternelle Révolution que j’écrivais à l’époque pour le bicentenaire de la Révolution et qui ne fut publié finalement qu’en 1997 en Haïti en raison des troubles que connut le pays à l’époque, justifiant ainsi un titre prémonitoire.

Intitulée Gal Toussaint Louverture / par Baquoy, ce qui lève tout doute sur l’identification, la gravure est très proche par sa facture de son œuvre restée sans soute la plus célèbre, la fameuse représentation du « Nègre de Surinam » intitulée C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe illustrant le chapitre 19 de Candide. Toussaint est représenté, sur fond maritime vaguement tropicalisé, en uniforme de général de la République française mais sans épaulettes ni bandoulière, c’est-à-dire après dégradation, sabre au côté et bicorne à la main, s'appuyant sur une canne qui n'est pas sans rappeler celle que l'on trouve aujourd'hui au musée de Mirande dans le Gers, non loin du château des comtes de Noé et dont la dernière descendante avait fait donation au musée.

Quelques détails frappent immédiatement. D'abord, l’âge (calvitie et tempes grisonnantes) et l'allure générale de celui qui avait été surnommé en créole Fatras-Bâton (que l'on pourrait traduire par « le contrefait » – « Il est laid même dans l'espèce noire » – dit impudemment Ramel dans la préface du Toussaint Louverture de Lamartine), la taille (petite) et la corpulence (mince), associées aux jambes musculeuses du cavalier (le « Centaure de la Savane ») que l'on retrouve dans le tableau équestre de Volozan, sans doute fait à Saint-Domingue, détails qui correspondent tous parfaitement à ce que l'on connaît du personnage. Ensuite, le visage qui offre une mine particulièrement déconfite et triste, en dépit de la pose,  et le fait qu’on ne distingue pas d'épaulettes sur l'uniforme (on les lui avait enlevées sur le navire Le Héros à la suite de sa radiation de l’armée du 29 mars 1801 restée secrète jusqu’à ce qu’on la lui notifie sur le navire. Cet uniforme lui sera ensuite également retiré au fort de Joux et il s’en plaindra dans ses Mémoires).

 On remarque enfin le mauvais positionnement du sabre sur le côté droit, qui ferait du personnage un gaucher, ce qui n'a jamais été signalé et qui contredit manifestement toutes les autres représentations potentiellement véridiques. Ce ne peut être dû qu’à la pose imposée, une sorte d’arrangement fait au dernier moment pour la postérité lui remettant un sabre qu’il ne portait évidemment plus depuis son arrestation.

Tous ces points inclinent à penser fortement que le portrait a été réalisé après l'arrestation et la déportation de Toussaint, très vraisemblablement peu après son arrivée à Brest, après une traversée de 27 jours sur  Le Héros, le 9 juillet 1802, et avant son départ pour le fort de Joux le 13 en fourgon cellulaire, événement qui dut faire quelque bruit à l'époque en dépit des précautions de discrétion dont on souhaitait politiquement entourer l'affaire. Tout porte à croire qu'on est donc là en présence de ce qui correspond à une véritable photographie d'époque de Toussaint mis aux arrêts et en instance de transfert vers le fort de Joux, un instantané pris sur le vif marquant à la fois le témoignage pour l'actualité et la mise en mémoire pour l'histoire d'un événement important pour lequel on aurait fait venir de Paris l’un des graveurs les plus en vogue du moment.

Arrêtons-nous un moment encore pour finir sur le visage, qui est très différent des représentations que l'on connaît habituellement mais dont la ressemblance, pour ne pas dire la totale similitude, avec un autre portrait est frappante : celui qui figure en exergue de la plaquette publié en 1984 à l'occasion du gala de premier anniversaire de la fondation du Musée du Panthéon National Haïtien [mupanah], sous le titre Toussaint Louverture mort au fort de Joux (France) le 7 avril 1803. Il s'agit d'un profil en couleur inscrit dans un petit médaillon familial ovale sur lequel on distingue clairement, outre les épaulettes et la bandoulière étoilée de l'uniforme, le catogan attachant les cheveux, détail confirmé par les Mémoires d'Isaac Louverture.

Le même portrait, accompagné de deux autres médaillons, figure également dans la plaquette simplement intitulée Toussaint Louverture réalisée pour le musée en 1983 par Jean Fouchard, mais avec la légende erronée : « Placide (au lieu de Toussaint), Isaac Louverture et Madame Placide Louverture née Joséphine de Lacaze de Guirodet » (nom avancé également par Nemours mais que l’on doit corriger en « Lacaze de Corrent, branche des Guirodet »), alors qu'en couverture on a fait figurer le portrait par Montfayon transmis par Gragnon-Lacoste, au demeurant assez ressemblant sur le fond (on y retrouve la bandoulière étoilée, le début de calvitie frontale, le catogan) si l'on veut bien ne pas tenir compte d'une volonté marquée d' « embellissement artistique » du visage dont l'objectif évident est de « blanchir » le personnage pour satisfaire un public européen. Ce qui n’a pas empêché Isaac Louverture de le certifier authentique. Ces médaillons familiaux, dont l'origine précise n'est indiquée dans aucun des deux documents, paraissent bien provenir de ces « précieux papiers Gragnon Lacoste offerts à notre premier musée National par le président Sténio Vincent » qu'évoque Jean Fouchard.

Toutes les images (plus ou moins réduites) du véritable portrait en pied de Toussaint en circulation actuellement sur la toile proviennent de la photo originale faite en 1989 par Jacques de Cauna au manoir des Lauriers à Port-au-Prince. Cette photo a été publiée dans Haïti, l’éternelle Révolution, Port-au-Prince, Deschamps, 1997. Voir aussi pour plus de précisions J. de Cauna, Toussaint Louverture et l’indépendance d’Haïti, Paris, Karthala et SFHOM, 2004, p. 42-43, et le cahier iconographique central dont nous donnons un extrait ci-dessous.

 

  Jacques de Cauna                                                                                         

Toussaint Louverture par Baquoy. Le vrai visage

 

Le libérateur d'Haïti était-il Franc-Maçon?

Le programme d'Arte ce samedi 8 janvier 2010 avec, à 20h40, la diffusion de Toussaint Louverture, le Libérateur d'Haïti invite à s'interroger sur ce Toussaint Louverture, personnage cité souvent comme Franc-Maçon. La Fédération Maçonnique Haïtienne n'a d'ailleurs aucun doute et écrit: Donc, la Franc-Maçonnerie de Saint-Domingue avec sa Grande Loge Provinciale a fait preuve d'une certaine activité quand éclatèrent les sanglantes luttes pour l'indépendance et la fin de l'esclavage. Luttes que les colons pensaient pouvoir freiner en déportant et en emprisonnant traitreusement Toussaint Louverture qui fut lui aussi un Maçon initié par eux.


Pourtant, aucune trace d'une date d'Initiation, de passage au Grade de Compagnon ou d'élévation à la Maîtrise. Cependant, dans la revue Lumière n°7, Franc-maçonnerie, et politique au siècle des Lumières: Europe-Amériques (Presses Universitaires de Bordeaux, 2006), Jacques de Cauna pose la question Comment Toussaint, qui naît et vit entouré de gascons dont on a vu l'importance dans les réseaux maçonniques, et dont le porte-parole auprès de Bonaparte n'est autre que le colonel Vincent, haut dignitaire de la maçonnerie, dit-on, aurait-il pu échapper à ces influences? De Cauna revient sur la publication par la Société Haïtienne d'Histoire du tableau de la Révérende Loge La Réunion Désirée à l'Orient du Port-Républicain (Port-au-Prince) qui comprend notamment le frère (Paul Louverture) et le neveu (Charles Bélair) de Toussaint et d'autres hommes d'influence de tous les couleurs.

Jiri Pragman

 

1.Posté par Raphaël Imbert le 08/01/2011 16:01

C'est un sujet passionnant et sensible, qui recoupe une partie importante de l'histoire de la franc-maçonnerie de l'époque : histoire du rite écossais ancien et accepté, de son évolution et de ses pérégrinations - histoire du rapport entre franc-maçonnerie et esclavage - histoire de la franc-maçonnerie noire américaine de Prince Hall. Tous ces sujets illustrent, autour de l'épopée haïtienne et de Louverture, les paradoxes de la maçonnerie de l'époque : Une maçonnerie de classe largement acquise à la cause de l'esclavage avec, durant l'insurrection, selon Georges Odo - “La franc-maçonnerie dans les colonies: 1738-1960” (Editions Maçonniques de France, 2001, p.35)- des temples maçonniques qui furent incendiés en tant qu' “un des symboles de la domination des Grands Blancs”. Et une maçonnerie abolitionniste qui s'opère en Europe derrière les activistes de la société des amis des Noirs de l'Abbé Grégoire (qui n'était pas quant à lui franc-maçon semble-t-il) et qui émerge aux USA lors de la création de la maçonnerie de Prince Hall. Les premiers leaders de la Prince Hall Masonry furent de grands exégètes de Toussaint Louverture et admirateur de la première république haïtienne, appelant de leurs voeux une prise de conscience similaire aux USA. Peut être pouvons nous y voir les racines de la polémique sur l'appartenance de Toussaint Louverture à la maçonnerie : la maçonnerie de Prince Hall, dans une perspective de légitimité historique et militante, a toujours gratifié de nombreuses grandes figures de la cause abolitionniste ou des droits civiques d'un titre honorifique plus ou moins officiel de "Mason at sigth", parfois du vivant des intéressés (WEB DuBois, Booker T. Washington, Paul Robeson) mais aussi post-mortem comme dans le cas de Martin Luther King, qui fait souvent partie improprement des grandes personnalités maçonniques dans les listes de FM célèbres, à cause de cette pratique. N'y a t'il pas un phénomène similaire pour Toussaint Louverture? même si il est exact que toute personnalité importante des Antilles coloniales de l'époque ne pouvait échapper à la présence et l'influence maçonnique sur ce territoire, Jacques de Cauna a parfaitement raison sur ce sujet.

http://www.raphaelimbert.com 

Article et commentaire parus dans le Blog Maçonnique [le web-blog de la Franc-Maçonnerie]

 

Le Château de Béroy à Betbezer d'Armagnac

château de Béroy. Sépulture de Jeanne de Cauna de Pardaillan

Emplacement de la crypte, lieu de sépulture des anciens vicomtes de Juliac, dans laquelle repose  

Jeanne de Cauna de Pardaillan de Juliac

(le cèdre du Liban qui en marquait l'emplacement depuis des décennies n'a hélas pas résisté aux dernières tempêtes)

 

Ecouter, réécouter

Sur Sud-Radio, Histoire des Suds, une émission de Michel Cardoze, avec Jacques de Cauna (invité) : "La Traite bayonnaise au 18e siècle", diffusée du lundi 22 août au vendredi 26 août,  disponible sur le site de Sud Radio.

 

Activités septembre-octobre 

Samedi 29 octobre, Mont-de-Marsan, Assemblée générale du Conservatoire du Patrimoine de Gascogne

Mardi 25 octobre, Paris, Grand Salon de la Sorbonne, 19 h., remise des insignes de Grand Officier de l'Ordre National du Mérite à Mme Maryse Condé, à l'invitation de Mme Marie-Luce Penchard, Minsitre chargée de l'Outre-Mer. 

Jeudi 20 octobre, Université Bordeaux 3, Maison des Suds, Pessac, colloque du Celfa.

Mercredi 19 octobre, Bordeaux, Espace Saint-Rémy, 18 h 30 : inauguration de l'exposition de toiles de l'artiste dominicaine Iñes Tolentino

jeudi 13 octobre : conférence téléphonique Céline Olaïzola, préparation mémoire Master, Université Parix VII, "Sonthonax et Laveaux (Saint-Domingue)".

Vendredi 7 octobre : Visio-conférence Université d'Oxford (Guilhem Pépin, projet Rôles Gascons)

 Jeudi 6 octobre : conférence téléphonique avec Nantes, les Anneaux de la Mémoire a/s la prétendue "révélation" dans le Boston Herald d'un portrait  de Girardin représentant le "vrai visage" de Toussaint Louverture... Toute l'apparence d'un canular ! (voir le site de l'association er relire Toussaint Louverture et l'indépendance d'Haïti (voir l'albbum "Ouvrages") où figurent l'analyse et la photo du portrait en pied par Baquoy retrouvé et identifié en 1989 à Port-au-Prince).

Musée d'Aquitaine, Bordeaux, inauguration de l'exposition de tableaux sur l'esclavage dans le cadre d'Evento.

Mercredi 5 otobre : Institut des Amériques, Paris, commission évaluation : remise de l'évaluation du projet « Mobilité, race et agency : les circulations des ‘gens de couleur libres’ entre La Nouvelle-Orléans et la région circum-caribéenne, de 1803 à 1861 », thèse de doctorat en Histoire d'Ana Cleaver sous la direction du professeur François Weil, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Paris

Visio-conférence Université d'Oxford (Guilhem Pépin, projet Rôles Gascons)

Mardi 4 octobre : Visio-conférence Université Laval (Jean-Ronald Augustin, co-direction de thèse avvec Laurier Turgeon sur les sucreries de la plaine des Cayes en Haïti).

Conférence téléphonique avec Frédéric Mantienne, Editions Les Indes Savantes, pour la pubication à venir des actes du colloque Plantations.

Samedi 1er et dimanche 2 octobre : Escales gasconnes à l'abbaye d'Arthous (40). Interview filmée pour France Télévison (demeures de colons de Saint-Domingue en Béarn et Gascogne).  

Jeudi 29 septembre : correspondance Dr Gliech (Allemagne), base Colons de Saint-Domingue. Echange de documentation.

Samedi 17 septembre, journée du Patrimoine : château de Caumale à Escalans, (40, canton de Gabarret) , à l'invitation de Geneviève Fabre. Château de Buros, 11 h, conférence Les Gascons aux Îles d'Amérique, exposition de  tableaux des églises du Gabardan et concert chevalier de Saint-Georges par  Marc de Nantes.  Châteaux des vicomtes de Juliac (Béroy) à Betbezer d'Armagnac, Le Prada à Labastide, Mauvezin, Saint-Justin. (dossier images Caumale). Le lendemain, 18 septembre, messe dans léglise romane d'Escalans récemment restaurée.

Samedi 17 septembre, en soirée, journée du patrimoine à l'hôtel de Baleste, à La Teste de Buch, à l'invitation  de Denis Blanchard-Dignac, avec le groupe Sambos.

Lundi 5 septembre,11 h, : Mairie de Bordeaux, Journée de l'Outre-Mer, intervention : Comment préserver et conforter les liens universitaires et de formation entre Bordeaux et l'Outre-mer ? Un projet FOAD Chaire d'Haïti Ciresc à Bordeaux / Université d'Etat d'Haïti. Projet de formation ouverte et à distance pour l'aide à la refondation du système éducatif et de recheche en Haïti (sciences humaines).

Dimanche 4 septembre, 16 h : Musée d'Aquitaine, Mairie de Bordeaux, Journée de l'Outre-Mer, accueil des inntervenants, visite de l'exposition permanente Bordeaux au XVIIIe s., le commerce atlantique et l'esclavage. Présentation de la maquette de l'habitation sucrière Nolivos à la Croix-des-Bouquets. 

Vendredi 2 septembre : Musée Basque et de l'histoire de Bayonne (Olivier Ribeton), projet de convention de dépôt des archives de Dominique Laborde-Noguez.

Jeudi 1er septembre : visio-conférences : Oxford (G. Pépin,  programme colloque Rôles Gascons), EHESS (Ciresc, Myriam Cottias), République Dominicaine (S. Nérélik, projet réédition/diffusion Haïti).

Transmission au Ministère de la Culture de la communication "Patrimoine et mémoire de l’esclavage en Haïti : les vestiges de la société d’habitation coloniale" (colloque de La Rochelle) pour publication dans la revue In Situ.

 

Publications : "Ancienne familles landaises : les seigneurs de Cassaber", Bulletin du Centre Généalogique des Landes, n° 97-98, 1er semestre 2011, p. 1161-1171.

Voir aussi les nouveautés dans les albums photos de ce blog : parutions, articles, commuunications ; Images 2011 ; Rencontres, manifestations...

 

Travaux en cours :

- diffusion de la recherche : numérisation  de sauvegarde iconographique et mise en ligne du Fonds JdC Haïti, adernière partie (Port-au-Prince, avec V. Ikabanga, Cnrs) ; finalisation et transmission à l'éditeur des actes du colloque Société  des plantations (avec Cécile Révauger) ; Atlas des Minorités, Le Monde-La Vie, article "Les Noirs issus de l'esclavage aux Antilles" ; Dictionnaire des Amériques, Robert Laffont, articles "Antilles françaises/petites Antilles" ; "Saint-Domingue" ; "créole/créolisme" ; "Révolution haïtienne".

- Personnes et familles dominguoises, antillaises et aquitaines (activité permanente) : Duval de La Rainais, Legris de Lanrinou (Bretagne, Saint-Domingue, Béarn, généalogie de Cistacq de La Rainais), Bardet-Desglaireaux (Quartier-Morin, St-Domingue), Montbrun de Pomarède, Borie de Pomarède (St-Domingue, Aquitaine, Castres-Gironde), de Laborde-Noguez, de Laborde-Lassalle, de Laborde d'Arbrun (Saint-Sever, Capbreton, Saint-Domingue), Hanus de Jumécourt,  Lemercier Duquesnay, Paul (Lorraine, Saint-Domingue, Haïti, Jamaïque, génalogie Paul-Cavallier), de Sanguinet, de Nolibois (Landes, Bretagne, Compagnie des Indes, Québec, Centre Généalogique des Landes), Laffontan, Dubrocq, Van Duffel, Lalande d'Olce, La Croix de Ravignan, Laborde-Lissalde et Noguez (Bayonne, Saint-Domingue, Cuba, généalogie Laffontan) ; d'Andoins, de Duffourcq, de Jourdelles, de Habas (Béarn, Saint-Domingue, Centre Généalogique des Landes)...

 

La chaire d'Haïti à Bordeaux répond dans la mesure du possible à toutes les demandes.

Elle entretient des liens privilégiés dans le domaine de la recherche

par l'intermédiaire de divers programmes, projets ou travaux, avec les institutions suivantes :

- CNRS, Centre National de la Recherche scientifique (CIRESC, Centre international de recherche sur les esclavages, conseil scientifique).

- EHESS, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales  (CIRESC, Centre international de recherche sur les esclavages, conseil scientifique).

- IDA, Institut des Amériques, Paris (conseil scientifique, commission d'expertise).

- Brown University, Boston, Etats-Unis (John Carter Brown Library).

- Sherbrooke University, Canada (programme Histoires d'esclaves dans l'espace atlantique, conseil scientifique).

- Université Paris-IV- La Sorbonne (CRLV, Centre de Recherches sur la littérature de Voyages).

- Université Bordeaux 3 (programme pluri-formations Caraïbe Plurielle, et CELFA, EA 4198, Centre d'Etudes Linguistiques et Littéraires Francophones et Africaines).

- Université de Pau et des pays de l'Adour (Equipe d'accueil IPEM, EA 3002, groupe de recherche sur l'émigration basco-béarnaise aux Amériques, et programme pluri-formations Etude comparée et inventaire du Patrimoine culturel et immatériel Aquitaine, Québec, espace Caraïbe, soutenu par le Conseil Régional d'Aquitaine et le Ministère de la Culture).

- Musée d'Aquitaine à Bordeaux, site de l'exposition permanente et gratuite Bordeaux, le commerce atlantique et l'esclavage.

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commentaires

A
hyper intéressant ,merci bien a vous et a votre annonce je vais le suggéré a mes amis sûrement ;je te souhaite bonne chance et continuer comme ça dans ce niveau
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J
<br /> <br /> Merci beaucoup pour ce commentaire auquel je ne crois pas avoir répondu (mille excuses !).<br /> <br /> <br /> Bonne chance également,<br /> <br /> <br /> Avec mes cordiales salutations<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Site de la Chaire pluridisciplinaire d'Haïti à Bordeaux créée après le séisme du 12 janvier 2010 dans le cadre des activités du CIRESC (Centre international de recherche sur les esclavages du CNRS à l'EHESS). Histoire et culture d'Haïti et de Gascogne. Développement des liens entre la Caraïbe et la région Aquitaine Gascogne.
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