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Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux
Site de la Chaire pluridisciplinaire d'Haïti à Bordeaux créée après le séisme du 12 janvier 2010 dans le cadre des activités du Centre international de recherche sur les esclavages du CNRS à l'EHESS. Histoire et culture d'Haïti et de Gascogne. Enseignement supérieur. Formation, suivi à distance, mémoires, thèses. Développement des liens entre la Caraïbe, la Gascogne et région Nouvelle-Aquitaine.
Histoire et mémoire de l'esclavage à La Rochelle. Vient de sortir...
Chaire d'Haïti à Bordeaux – activités du 1er trimestre 2017
Château de Caumale à Escalans, près Gabarret, au coeur de la Gascogne, Dimanche 26 février : réunion exceptionnelle au nouveau siège de la Fédération des Académies de Gascogne.
Chaire d'Haïti à Bordeaux – activités du 1er trimestre 2017
Dimanche 1er janvier, fin des corrections des épreuves de l'ouvrage Fleuriau, La Rochelle et l'esclavage. Trente-cinq ans de mémoire et d'histoire (renvoyé à l'éditeur Les Indes Savantes).
Mardi 3 janvier, recherches familles de Laborde Tempouy et Ognoas.
Vendredi 6 janvier, recherches famille Bayon de Libertat.
Lundi 9 janvier, Bordeaux, Hôtel de ville, réunion de préparation de la journée commémorative de l'esclavage le 10 mai. Pour la première fois depuis sa création, nous n'avons pas souhaité participer à cette commémoration bordelaise dans le cadre municipal officiel, décision annoncée par lettre à Monsieur le Maire, pour deux raisons majeures :
- la création à Bordeaux d'une nouvelle Commission municipale de réflexion sur la traite et l'esclavage non représentative qui vient, dix ans après, remettre en cause le travail effectué par les membres du premier Comité de Réflexion et soumettre les initiatives à un cadre pré-défini politiquement par des « auditions » sans crédibilité scientifique.
- la banalisation nationale de cette Journée officielle sur l'axe unique à trois participants Institutionnels / associatifs / médiatiques au mépris des recommandations des historiens pour la mise en place sur le long terme de réels outils de connaissance.
Nous participerons cependant à une table-ronde réunissant une artiste, une journaliste et deux universitaires sur la thématique de la représentation du Noir dans l'art moderne et contemporain.
- Samedi 14 janvier, réponse à une question sur la famille Valadon à Saint-Domingue, hanitatio aux Matheux. Rappel : Clara Destang, fille adoptive de Joseph-Bernard Delisle (fille d'un premier mariage de sa femme, Pauline-Catherine Duverger), ancien colon de Saint-Domingue passé à Cuba, puis revenu dans l'Armagnac landais, devait épouser en 1828 un M. de Valadon, mais le mariage ne se fit pas (correspondance privée Delisle au château de Caumale, en Escalans, voir J. de Cauna, L'Eldorado des Aquitains, p. 265-270).
- Lundi 16 janvier, AME, Association pour la mémoire de l'émigration, Oloron (64), envoi de l'article « Prudent de Casamajor et sa famille : des Béarnais de vieille souche à Cuba » (10 p. env.) à la demande de Mme Lili Casassus, présidente.
- Jeudi 19 janvier, rédaction et envoi notice Michel Le Basque pour Baskulture
- Lundi 23 janvier, recherches familles Casmajor, Brun, Dufourcq, Carrié (Béarn, Bordelais, Saint-Domingue, Cuba).
- Mardi 24 janvier, généalogies protestantes orthéziennes, notice familiale Labouchère (M. Labouchère, Pays-Bas).
- Lundi 30 janvier, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, réception de Mme Charlotte Gressier, directrice du futur Musée de l’histoire maritime de la Martinique, à l'invitation de M. François Hubert, directeur du Musée d'Aquitaine. Visite-présentation de notre réalisation de l'exposition permanente Bordeaux au 18e siècle, le commerce atlantique et l'esclavage, inaugurée par trois ministres en 2009 dans le cadre de l'unique délocalisation officielle en province de la Journée nationale pour la mémoire de l'esclavage, et mise en place d'un cadre de collaboration à venir.
Etude généalogique de l'habitation et familles Lajus (de) et Asselin (Carbet, Martinique) ?
- Mardi 31 janvier, ascendance de Mme de Maintenon, épouse de Louis XIV, dans la famille de Cauna, par les d'Aubigné, Cardaillac, Polastron, Saint-Orens de Lucpeyroux (Antoine, époux de Jeanne de Cauna, fille de Guilhem-Ramon, baron de Cauna, en 1802). Postérité par son frère Charles d'Aubigné dans les Noailles, Georges Washington Lafayette et l'actuel roi de Belgique.
- durant tout le mois de janvier, avec l'éditeur Les Indes Savantes (Paris), échanges de corrections et iconographie de l'ouvrage à paraître en mars 2017 Fleuriau, La Rochelle et l'esclavage. Trente-cinq ans de mémoire et d'histoire.
Mercredi 1er février, Musée Ogier-Fombrun, site de l'habitation Ogier, Montrouis, remerciements du Musée (notice de présentation) pour une très ancien collaboration avec M. Gérald Fombrun (1980) qui m'avait permis de retrouver le véritable nom de l'habitation l'un des « sept moulins de Montrouis », confondu à l'époque avec l'hbitation-sucrerie Cadenet.
Lundi 6 février, contact famille Baradat-Duhalde (M. J.-F. BAradat)
Mercredi 8 février, généalogie famille Darriet, d'HArriet (Mme Elisabeth Darriet).
Samedi 11 février, Préchacq (40), Assemblée générale de l'association Sur Les Pas du Valet de Cœur (les Amis de Lahire, président d'honneur, excusé), à l'invitation de M. Jean-Pierre Marquant, Président.
Dimanche 12 février, notes sur les Castillon de Mouchan, Mauvezin d'Armagnac et les Béarn-Saumont.
Familles de Saint-Arroman, de Castelbajac et des vicomtes de Marsan (Mme de Saint-Arroman).
Mercredi 15 février, notes sur Les Marsan de Lacaze et les Pons de Lcaze, château de Parleboscq
Lundi 20 février, soutien pour le contexte historique (18e-19e siècles) au projet de recherche en Haïti de Mme Annick Lacits sur le répercussions sociales de l'épidémie de choléra. Contact recommandé avec le professeur, docteur Mario Alvarez (Université d’État).
Jeudi 22 février, Columbia University, Professeur Pierre Force, note sur la lecture de l'ouvrage Wealth and Desaster.
Vendredi 23 février, Bordeaux, réunion de travail avec Denis Blanchard-Dignac, secrétaire général de la Fédération des Académies de Gascogne. Approbation du nouveau siège en Armagnac landais
Dimanche 26 février, Escalans (Landes), réunion de personnalités locales au château de Caumale, nouveau siège de la Fédération des Académies de Gascogne, à l'initiative et invitation de Geneviève et Pierre Fabre, vice-présidents nouvellement nommés. Le siège de la Fédération se trouvera ainsi désormais idéalement situé au cœur de la Gascogne historique et permettra un meilleur lien de proximité avec ses parties orientale et béarnaise notamment. Ce changement fait l'unanimité. Nous nous en réjouissons.
Lundi 27 février, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, réunion de préparation du salon du livre Lire en bastide qui se tiendra du 23 au 25 août à Lalinde (Dordogne). A l'invitation du président Jean-Luc Havard. Ont été recommandés pour une invitation les romanciers, biographes et historiens Denis Blanchard-Dignac, Jacques de Cauna et Alain Dubos.
Mercredi 1er mars, préparation communication congrès CTHS Pau, « Casamajor et les Béarnais dans l'Oriente » (Cuba)
Vendredi 3 mars, familles de Loynes/ de Luynes de Vallonère, Faure (Nantes, Bordeaux, Martinique).
Famille de Bologne Saint-George, Levelu de Cairefontaine, Malvin de Montazet (Agen, Aiguillon, Guadeloupe)
Samedi 4 mars, famille de Saint-Martin, Conchez (Béarn), Port-au-Prince, Le Cap (Saint-Domingue)
Dimanche 5 mars, contact film Fleuriau.
Lundi 6 mars, Association Aquitaine-Québec-Amérque du Nord Francophone (AQAF), programme prévisionnel, circuit d'étude en Béarn sur les traces d l'émigaration béarnaise et des gouverneurs d'Abbadie et Laussat (Salies, Sauveterre, Làas, Audaux, Navarrenx, Pau, Bernadets)
Mardi 7 mars, notice de présentation pour pour France-Etats-Unis d'Amérique et Fédération des Académies de Gascogne, château de Caumale
Mardi 7 mars, papiers de familles Castannet, Daguerre, Bacon de Cazelle, Messmer des Arros, translation (Bordelais, Bourg, Cubzagais, pour Mme Maryse Barel).
Mercredi 8 mars, assistance recherche : habitation Valadon, aux Matheux, paroisse de l'Arcahaye. Mariage Destang, famille Delisle, Saint-Domingue, Cuba.
Vendredi 10 mars, famille Dujardin-Beaumetz, Avesnes-sur-Helpe, Saint-Domingue, Charleston, Philadelphie, Kingston. Assistance à la rédaction dune monographie familiale.
Fédération des Académies de Gascogne
Papiers de famille. Une dédicace parentale.
Vient de paraître : Pierre Force (Columbia University) et l'émigration basco-béarnaise aux Îles
Les Lamerenx d'Uhart-Juzon et les Mouscardy. Deux familles de La Bastide-Clairence émigrées à Saint-Domingue (Haïti, St-Martin-du-Dondon), Cuba (Matanzas) et la Louisiane (La Nouvelle-Orléans).
Hapette trinketaren orhoitari
Pour tous ceux qui s'intéressent à notre histoire pyrénéenne et à son ouverture internationale sur les Amériques. Et qui veulent connaître et comprendre le fond coutumier qui les régit. Une somme incontournable en même temps qu'une fascinante saga développant sur fond de plantations, piraterie, esclavage, révolutions, fortunes et ruines, l'épopée de deux familles pyrénéennes transatlantiques dans une étude de cas fondée sur de minutieuses recherches en archives et une solide connaissance à la fois du terrain des coutumes locales navarraises et des cadres conceptuels posés par les grands précurseurs de l'ethno-sociologie (Lévi-Strauss, Bourdieu...) et les chercheurs locaux (Arrizabalaga, Blazquez, Cauna, Nassiet...). Avec l'appui d'un solide réseau amical de proximité pourvoyeur d'informations inédites, dans la lignée de Gabriel Debien et de L'Eldorado des Aquitains. Un travail exemplaire et une lecture passionnante, d'une rare finesse d'analyse. Un grand merci à Pierre Force !
Histoire et patrimoine landais : le dernier bulletin du Centre Généalogique des Landes vient de paraître
Légendes des images
Et là, son armée déppartit Pour s'en venir droit à Tartas... Car avant certain temps et jours Estoit dit que se les François N'avoient à la Saint Jehan secours La ville seroit aux Angloys Comment les François tindrent la Journée et attendirent les AngloysC'est en vertu de ce "gentlemen's agreement" destiné à éviter l'effusion de sang que que le capitaine gascon Louis de Cauna, gouverneur pour le roi d'Angleterre duc d'Aquitaine, n'ayant pas été secouru à temps, remit les clés de la ville au roi Charles VII en personne le jour de la Saint-Jean et jura d'être désormais français lui et toute sa descendance. Celui-ci l'arma chevalier sur le le champ et les habitants élevèrent un mémorial de cet événement qui fut fêté pendant longtemps dans la ville tous les 23 juin.
Michel le Basque enfin identifié
BasKulture
LA LETTRE DU PAYS-BASQUE
Histoire19 jan. 2017 | Par Jacques de Cauna
Michel le Basque, dont le sobriquet indique clairement l'origine, est une figure mythique des grandes heures de la flibuste à l'Île de la Tortue. Ancien officier d'infanterie ayant combattu auparavant en Europe, il se signala notamment comme commandant des troupes de terre lors de l'expédition contre Maracaïbo et Gilbraltar en 1666 menée avec son compère le cruel François Nau, dit L'Olonais, à la tête de huit navires et sept cents hommes, la première grande entreprise continentale des flibustiers. Mécontent du butin, il revint l'année suivante de sa propre initiative à Maracaïbo, prit à nouveau la ville avec quarante hommes seulement et défit au retour l'escadre de Carthagène appelée au secours. Deux ans plus tard, il commandait « Le Dauphin », ancien navire de L'Olonais, et fut l'auteur de nombreuses prises en compagnie de Junqua, dont les « armadillas » de Carthagène et la hourque du Honduras. Certains le disent à l'expédition de Campêche en 1685 avec le célèbre chevalier de Grammont mais d'autres le présument mort avant cette date, disparu en mer dans des circonstances inconnues.
On pensait encore il y a peu ne jamais pouvoir connaître ni son patronyme ni son lieu d'origine exacts, bien qu'on le présumât natif de Saint-Jean-de-Luz où une rue porte son nom depuis 1925, alors qu'une version fantaisiste gasconne en faisait un Dacquois nommé Michel Arimblar. Mais nous avons pu l'identifier récemment de manière très précise à partir des archives générales des Indes espagnoles (Archivo General de Indias) conservées à Séville. On y apprend en effet qu'il se nommait en réalité Michel de Maristéguy.
Selon le témoignage en justice du capitaine Don Pablo Martinez del Vergara, son père s’était marié deux fois, la seconde avec une demoiselle basque espagnole qui lui avait donné un enfant nommé Antonio de Maristeguy devenu plus tard capitaine de vaisseau de la marine espagnole. C’est par ce demi-frère, que Michel le Basque rencontra deux fois dans ses courses, que nous savons tout cela, car les archives conservent des accusations portées contre lui.
Le témoignage de l’alferez Diego Sanchez Cabeza rapporte qu’en l’an 1666, quatre jours après avoir quitté l’île de la Saôna où il avait dû mouiller pour réparer un gouvernail, il avait été pris par une escadre de huit flibustiers français (celle de Nau L’Olonois et Michel le Basque qui se dirigeait vers Maracaïbo) et avait appris que le général français pour les troupes de terre s’appelait « Monsieur Maristeguy » et celui pour les troupes de mer « Juan Frances » (Jean-François, qui était le prénom de Nau L’Olonais). Antonio de Maristeguy lui-même reconnut lors de son procès, qu’il avait aperçu son frère sur la côte sud de Saint-Domingue en train de caréner à l’île de la Saôna les quatre navires d’une petite escadre flibustière qu’il menait et que lui, Antonio, n’avait pas voulu l'attaquer, quoiqu’en forces très supérieures.
Plusieurs témoins rapportent enfin que le jour où les flibustiers s’apprêtaient à quitter le lagon de Maracaïbo, un navire espagnol nommé « El Macaruco » se présenta devant la passe ignorant ce qui s’était passé. Le général français avait soudain semblé très ennuyé en apprenant le nom de son capitaine qui n'était autre qu'Antonio de Maristeguy. Il avait alors demandé en secret au pilote quel était le signal convenu en cas de danger de présence ennemie dans la place et il l’aurait fait hisser à l’insu de ses hommes pour empêcher que son frère ne tombe dans le piège en pénétrant dans la baie à la suite du pilote qu’on lui avait envoyé.
Le nom de celui qu’Exquemelin, le célèbre chirurgien de la flibuste, appelle Michel le Basque, faute de se souvenir de son vrai patronyme, est donc bien Michel de Maristeguy, originaire d'Oñate [Oñati] en Guipuzcoa, comme le conquistador Lope de Aguirre.
Jacques de Cauna,
Docteur d'Etat (Sorbonne)
Naissance d'Arnaud XVII (comme Louis !) le 21 janvier 2017
Arnaud de Cauna est né à Bordeaux le 21 janvier 2017, 224e anniversaire de la mort de Louis XVI. Il est le XVIIe porteur du prénom parmi les descendants d'Arnaut-Guilhem de Marsan (Arnaud, fils de Guillaume, ca 1125-1185), coseigneur de Marsan, Roquefort, Montgaillard, seigneur de Cauna... etc., le troubadour d'Aliénor :
Arnaud de Marsan, premier du nom, chevalier, seigneur de Cauna, Mauco, Miramont... etc. (ca 1200-1263)
Arnaud II de Marsan, chevalier, seigneur de Cauna, Cénas, Lagastet... etc. (ca 1243-1287)
Arnaud III de Marsan, chevalier, seigneur de Cauna, Poyaler, Sort... etc. (ca 1270-1318)
Arnaud IV de Marsan, chevalier, seigneur de Cauna, Mugron, Labouheyre... etc. (ca 1300-1346)
Arnaud V de Marsan, chevalier, baron de Cauna, Montaut, Lourquen... etc. (ca 1320-1372)
Arnaud VI de Cauna, écuyer, damoiseau en 1367
Arnaud VII de Cauna, chanoine de l'évêché d'Aire sur l'Adour en 1427
Arnaud VIII-Guilhem de Cauna, chevalier, seigneur d'Hugues et Sarniguet en 1453
Arnaud IX-Guilhem, alias Guilhem-Ramon, chevalier, baron de Cauna, Poyaler, Toulouzette, Meillon..., etc. (ca 1443-1502)
Arnaud X de Cauna, écuyer, sieur de Camiade en Tartas, homme d'armes de la compagnie du roi de Navarre en 1550
Arnaud XI de Cauna, écuyer, sieur de Camiade en Tartas, homme d'armes de la compagnie du roi de Navarre en 1603
Arnaud XII de Cauna, sieur de Coucouze en Tartas en 1692
Arnaud XIII de Cauna, sieur de Laurens en Tartas en 1721
Arnaud XIV de Cauna, cadet, à Tartas en 1721
Arnaud XV de Cauna, cadet, à Tartas en 1721
Arnaud XVI de Cauna, seigneur de Ladevie en Carcarès en 1774, reclus sous la Terreur