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Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux

L'histoire basque secrète d'Haïti : Michel le Basque enfin identifié ! GHF, n° 93, sept. 2016

10 Janvier 2017, 16:04pm

Publié par jdecauna

L'histoire basque secrète d'Haïti : Michel le Basque enfin identifié ! GHF, n° 93, sept. 2016
L'histoire basque secrète d'Haïti : Michel le Basque enfin identifié ! GHF, n° 93, sept. 2016

Le pilote et cartographe basque qui entraîna Colomb vers Haïti - Juan de Lakosa.

Le grand flibustier Michel le Basque enfin identifié - Michel de Maristéguy

Des Basques travaillant la terre comme des esclaves noirs dans le sud - à la Grande-Anse

Un corsaire basque à l'origine des grandes familles du sud d'Haiti - David Sansaricq à Jérémie

Le grand chef des noirs marrons prend le nom du gouverneur basque qu'il admire - Belzunce 

Un Basque réforme la justice coloniale - Charritte

Un Bayonnais premier défenseur des hommes de couleur - Jean-Baptiste Gérard

Un Basque premier maire de Port-au-Prince - Michel-Joseph Leremboure

Le syndic des Etats de Navarre libère les esclaves - Etienne de Polvérel

Un Basque aide-de-camp de Toussaint -Louverture - Lamerenx d'Uhart-Juzon

Un Bayonnais agent secret de Toussaint-Louverture - Dubuisson

Le Basque qui osa tirer le premier sur le tyrannique Empereur Jacques Ier Dessalines - Garat 

Un Basque fondateur de la franc-maçonnerie haïtienne indépendante (REAA) - Charlesteguy 

Un descendant de Basques, premier évêque haïtien des Etats-Unis - Mgr Guy Sansaricq

Un fort et une rivière des Bayonnais, un pic Macaya, un St-Michel de l'Atalaye en Haïti...

et bien d'autres révélations dans le dernier numéro (n° 93) de GHF (Généalogie et Histoire des Familles du Pays Basque et de l'Adour Maritime) en lisant l'article de Jacques de Cauna :  "Basques et Bayonnais à Saint-Domingue", p. 3-11. toujours, bien sûr, pour en savoir plus, le classique L'Eldorado des Aquitains. Gascons, Basques et Bayonnais aux Îles d'Amérique, Biarritz, Ed. Atlantica, 1998 (épuisé mais en bibliothèques).

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Publications Histoire d'Haïti et des Antilles

8 Janvier 2017, 18:25pm

Publié par jdecauna

Pétionville (Haïti), 1990. Remise de la croix et cravate de Commandeur de l'Ordre National Honneur et Mérite de la République d'Haïti pour services rendus au pays : comité directeur de la Socité Haïtienne d'Histoire et de Géographie : Jean Fouchard, Alain Turnier, Peter Frisch, Jacques de Cauna, Marcel Bonaparte Auguste, Georges Corvington

Pétionville (Haïti), 1990. Remise de la croix et cravate de Commandeur de l'Ordre National Honneur et Mérite de la République d'Haïti pour services rendus au pays : comité directeur de la Socité Haïtienne d'Histoire et de Géographie : Jean Fouchard, Alain Turnier, Peter Frisch, Jacques de Cauna, Marcel Bonaparte Auguste, Georges Corvington

Publications de Jacques de Cauna (Histoire d'Haïti et des Antilles)

Liste bibliographique par catégories, ordre chronologique décroissant

 

Ouvrages scientifiques (ou chapitres de ces ouvrages)

 

- Dynamiques caribéennes. Pour une histoire des circulations dans l’espace atlantique (XVIIIe-XIXe siècles), Pessac, Presses Universitaires de Bordeaux, juillet 2014, 400 p. [co-direction avec Eric Dubesset, actes du colloque Université de Bordeaux, CMRP, Musée d’Aquitaine, 16-17 mai 2013].

- La société des plantations esclavagistes. Caraïbes francophone, anglophone, hispanophone, regards croisés, Paris, Les Indes savantes, 2013, 182 p. [avec Cécile Révauger, co-dir., actes du colloque de Bordeaux 3, 2009]

- Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, Bordeaux, Editions Sud-Ouest, 2012, 351 p., nombreuses illustrations.

- Voyage d'Outre-Mer et Infortunes les plus accablantes de la vie de M. Joinville-Gauban, Guitalens l'Albarède, La Girandole Histoire, 2011, 402 p., carte, portrait [réédition critique de l'ouvrage de 1829 avec notes et avant-propos].

- Bordeaux au XVIIIe siècle, le commerce atlantique et l'esclavage / Bordeaux in the 18th century. Trans-Atlantic Trading and Slavery, catalogue bilingue français/anglais de l'exposition permanente du Musée d'Aquitaine, Bordeaux, le Festin, 2010, 202 p., nombreuses illustrations.

- La traite bayonnaise au XVIIIe siècle. Journal de bord, instructions et projets d’armement, avec Marion Graff, collection Les écrits du for privé des Pays de l’Adour, Université de Pau, Editions Cairn, 2009, 180 p., cartes, tableaux, ill.

- Mémoires du Général Toussaint Louverture, annotés par Saint-Rémy, réédition critique de l’ouvrage de 1853 avec préface, notes, portrait original et édition du manuscrit original, Guitalens-L’Albarède, Ed. La Girandole, 2009, 280 p.

- Haïti, l’éternelle révolution. Histoire de sa décolonisation (1789-1804), Monein, Edit. Pyrémonde/PRNG, 2009, 282 p. [Réédition revue et augmentée d’annexes et dernier état de la recherche : Le soulèvement des esclaves, Toussaint Louverture et la Franc-maçonnerie, p. 245 sq.].

- Toussaint Louverture et l'indépendance d'Haïti. Témoignages pour un bicentenaire, Paris, Ed. Karthala et Société Française d'Histoire d'Outre-Mer, 2004, 299 p, 78 ill., chronologie comparée [édition de textes et recherches personnelles].

- Au temps des Isles à sucre, Histoire d’une plantation de Saint-Domingue au xviiie siècle, Paris, Éd. Karthala, 2003, 288 p., réédition [1987, condensé de la thèse de doctorat de 3e cycle, prix de l'Académie des Sciences d’Outre-Mer].

- Cadets de Gascogne, tomes I (259 p.), II (252 p.) et III (247 p), Bordeaux, 2002-2004, réédition Princi Negue, 2004, et tome IV, 2006 (303 p.), prix des Trois Couronnes 2009 (histoire régionale).

- L’Eldorado des Aquitains, Gascons, Basques et Béarnais aux Îles d’Amérique, Biarritz, Éd. Atlantica, 1998, 541 p., prix de l’Académie Nationale des Belles-Lettres, Sciences et Arts de Bordeaux [publication de partie de La Colonisation française aux Antilles : les Aquitains à Saint-Domingue (17e-18e siècles), thèse de Doctorat d’État, Université Paris IV- La Sorbonne, 12 janvier 2000, 3 vol (437 p. + 410 p. + 12 travaux)].

- Haïti, l’éternelle Révolution, Port-au-Prince, Éd. Henri Deschamps, 1997, 363 p., prix de la Société Haïtienne d’Histoire et de Géographie, [synthèse d’une partie de l’HDR Plantations, colons et esclaves de Saint-Domingue, Travaux sur la société et l’héritage colonial en Haïti, Habilitation à diriger les recherches, Histoire moderne, Fort-de-France, Université des Antilles et de la Guyane, 1994, 150 p. de synthèse, travaux et publications jusqu’en 1994].

- Antilles 1789. La Révolution aux Caraïbes, Paris, Éd. F. Nathan, 1989, 224 p. [chapitres généraux et partie sur Saint-Domingue, en collaboration avec Lucien Abenon et Liliane Chauleau pour les petites Antilles, préface d’Aimé Césaire].

 

Chapitres, collaborations

 

- Creolization in the French Americas (edited by Jean-Marc Masseaut, Jordan Kellman and Michael Martin) : « Creole/Creolism/Creolization/Créolité », University of Louisiana Press, Lafayette, La, USA, 2016, p. 173-175.

- Les Amériques [dictionnaire], Tome I – Du Précolombien à 1830 (dir. Michel Bertrand, Jean-Michel Blanquer, Antoine Coppolani), Paris, Ed. Robert Laffont, sept. 2016 : "Antilles françaises, petites Antilles", p. 118-120 ; "Créole, créolisme, créolisation, créolité" (avec Nathalie Dessens et Bernard Lavallé), p. 277-282 ; "Révolution haïtienne", p. 811-816 ; "Saint-Domingue, ou Haïti", p. 836-838.

- Cimetières et identités (dir. Patrice Courtaud, Sacha Kacki et Thomas Romon) : « Le cimetière intérieur de Port-au-Prince dans le patrimoine funéraire haïtien », MSHA, Ausonius Editions, Bordeaux, 2015, p. 71-88.

- Du Brésil à l’Atlantique. Essais pour une histoire des échanges culturels internationaux. Mélanges offerts à Guy Martinière (dir. Laurent Vidal et Didier Poton) : "Une famille transatlantique : les Fleuriau", CRHIA, Presses Universitaires de Rennes, 2014, p. 181-197.

- Le Monde maçonnique des Lumières (Europe-Amériques & Colonies). Dictionnaire prosopographique (dir. Charles Porset et Cécile Révauger), Paris, Honoré Champion, 2013, 3 volumes [rédaction de 53 notices biographiques].

- Cent ans d’histoire des outre-mers, SFHOM, 1912-2012 : "Saint-Domingue, Toussaint Louverture et Haïti dans la Revue et les publications de la SFHOM", Outre-Mers, Revue d’Histoire, n° 376-377, 2e trim. 2012, p. 453-471.

- La mer Caraïbe, espace de migrations (M. Dalmace, dir.), collection Maison de Pays Ibériques, Presses universitaires de Bordeaux, 2012 : "Une émigration intra-caribéenne post-révolutionnaire méconnue : la diaspora des réfugiés de Saint-Domingue (fin XVIIIe – début XIXe siècle)", p. 209-232.

- La Rochelle, l'Aunis et la Saintonge face à l'esclavage (dir. M. Augeron et O. Caudron), Université de La Rochelle et Paris, Les Indes Savantes, 2012 : "Mémoire et patrimoine transatlantiques : de la Rochelle à Saint-Domingue (Haïti)", et "Haïti, une exposition de photos de Georges Clémenceau au Musée du Nouveau-Monde (La Rochelle) en 2001", p. 279-288 et p. 333-338.

- La Caraïbe dans la mondialisation : quelles dynamiques régionalistes ? (dir. E. Dubesset et R. Lucas), Caraïbe Plurielle, Université Bordeaux 3, L'Harmattan, Paris, 2011 : "Recompositions post-coloniales et indépendances nationales dans l'île d'Haïti (Haïti et République dominicaine, 1804-1844)", p. 97-112.

- L'Atlas des minorités. Comprendre le présent à la lumière du passé, Paris, Le Monde, la Vie, Sciences-Po cartographie, hors-série, 2011 "Les Antilles des Afro-descendants", p. 110-11, 2 cartes : "Composition de la population antillaise" et "Traites et évolutions du 16e au 19e siècle".

- Les passions d'un historien. Mélanges en l'honneur de Jean-Pierre Poussou (Université Paris IV-Sorbonne), Paris, Presses universitaires de la Sorbonne : "Insertion, intégration et réussites dans une société créole d'Ancien Régime : les Aquitains à Saint-Domingue (XVIIIe siècle)", 2010, p. 263-279.

- Les traites et les esclavages. Perspectives historiques et contemporaines (actes du colloque fondateur du CIRESC, dir. M. Cottias et alii) : « Gabriel Debien et les sources de l’histoire de la vie des esclaves », Karthala, 2010, p. 277-300.

- Les Huguenots et l'Atlantique. Pour Dieu, la Cause ou les Affaires (Université de La Rochelle, dir. Mikaël Augeron, Didier Poton et Bertrand Van Rumbeycke, préface J.-P. Poussou), Paris, Presses Universitaires de la Sorbonne et Les Indes Savantes, 2009, vol. I, 527 p., 4 chapitres : « Jean-Baptiste Ducasse, le gouverneur des flibustiers », p. 271-282, « Le milieu protestant de Bordeaux et les Îles : la constitution d’une élite », p. 459-468, « Protestants béarnais d’Orthez aux Îles », p. 469-478, « Les Fleuriau, de La Rochelle à Saint-Domingue : le parcours de la réussite », p. 497-510.

- The world of the Haïtian Revolution, edited by David Geggus and Norman Fiering (John Carter Brown Library), coll. Blacks in diaspora, Indiana University Press, Bloomington (USA), 2009, « Vestiges of the Built Landscape of Pre-revolutionnary Saint-Domingue », p. 21-48, iconographie.

- Un précurseur sauveterrien, Prudent de Casamajor. Béarn, Saint-Domingue, Haïti, Cuba, 18e-19e s., Paul de Casamajor, Sauveterre, 2009, préface.

- Aller simple, de François Méchain, Bordeaux, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3, Presses Universitaires de Bordeaux, mars 2008 : chapitre "Toussaint Louverture et l'indépendance d'Haïti", t. 2, p. 9-13.

- Guide des sources de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions, coll. Guides des Archives de France, Paris, La Documentation française, 2007, conseil scientifique et encarts « L’indemnité de Saint-Domingue », p. 88-89, « Les secours aux réfugiés de Saint-Domingue », p. 210-211, « Toussaint Louverture (1743-1803) », p. 213-214, « Colon(s) », « Les Libres de couleur », p. 292-293, « Saint-Domingue/Haïti », p. 319, « Les habitations », p. 486-487.

- Saint-Domingue espagnol et la révolution nègre d’Haïti, Paris, CERC, Karthala, 2007 (collectif, sous la direction d’Alain Yacou), 3 chapitres : « Toussaint Louverture et le déclenchement de l'insurrection de 1791 : un retour aux sources », p. 135-156 ; « Toussaint Louverture, la guerre du Sud et la question de couleur », p. 231-250 ; « La face cachée de Toussaint Louverture », p. 295-322.

- Histoire et Généalogie de la famille élie d’Haïti, Peter J. Frisch, Port-au-Prince, Deschamps, 2006, préface.

- Le Monde Créole. Peuplement, société et condition humaine (xvii e-xxe s.), Mélanges offerts à Hubert Gerbeau, dir. J. Weber, Université de Nantes, Les Indes Savantes, 2005 : « La Franc-maçonnerie burdigalo-aquitaine et ses réseaux à Saint-Domingue », p. 125-137.

- Dictionnaire des Esclavages, CNRS / EHESS, CIRESC (en cours, non publié).

- Les mots de la colonisation, contributions au projet de dictionnaire en cours (thèmes "Sociétés et économies coloniales", "Termes et concepts"), journées d'étude interne 22-23 janv. 2004 du programme pluri-formations de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux 3, Colonisations, décolonisations.

- Les Esclavages, Bordeaux, Institut Aquitain d’Etudes Sociales, sept. 2001, dir. S. Marzagalli, chapitre « L'esclavage blanc : les engagés ou "Trente-six mois" » t. II, [18 p.].

- Un siècle de relations financières entre la France et Haïti, L'Harmattan, 2001, F. Blancpain, préface.

- Négoce, Ports et Océans, mélanges Paul Butel, Pessac, Presses Universitaires Bordeaux, 2000, dir. S. Marzagalli et H. Bonnin, chapitre « Aux origines du peuplement des Îles d’Amérique : les ports de l’Aquitaine et Saint-Domingue (17e-18e s.) ».

- Dictionnaire Encyclopédique des Antilles et de la Guyane, 7 t., et Index et Thesaurus, t. 1 et 2, sous la direction de J. Corzani, Fort-de-France, Éd. Désormeaux, 1993-2000 (environ quarante articles, notamment les articles article "Colon", p. 668-679, “Pétion”, “Christophe”, “Dessalines”, “Boukman”, “Chavannes”, “Boyer”, “Toussaint-Louverture”, “Polvérel”, “Sonthonax”, “Bauvais”, “Billaud-Varenne”,“Camille-Desmoulins (Horace)”, “Caradeux”, “Jean-François”,“ Leremboure”, “Pinchinat”, “Raimond (Julien), “Rigaud”, “Bois-Caïman, “Citadelle (la)”, “Crête à Pierrot (la)”, “Sans-Souci”, “Vertières”, “Debien (Gabriel)”, “Dumas (Général)”, “Duval (Jeanne)”.

- France in the New World, édit. David Buisseret, Michigan State University Press, 1999, proceedings of the 22th congress of the French Colonial Historical Society, Université de Poitiers, 1996 : « Les Aquitains à Saint-Domingue : une approche quantitative globale du phénomène de la colonisation française aux Antilles », p. 31-46.

- Plantations, colons et esclaves de Saint-Domingue, Travaux sur la société et l’héritage colonial en Haïti, Habilitation à diriger les recherches, Histoire, Fort-de-France, Université des Antilles et de la Guyane, 1994, 150 p [dactylographié].

- Paysans, systèmes et crise. Travaux sur l’agraire haïtien, t. I, Histoire agraire et développement, Pointe-à-Pitre et Port-au-Prince, SACAD (Universités des Antilles et de la Guyane) et FAMV (Université d’État d’Haïti), 1993, 365 p. (3 chapitres : sucreries, caféteries, plateau du Rochelois).

- Mourir pour les Antilles, Indépendance nègre ou esclavage, éd. Michel L. Martin et A. Yacou, Paris, Éd. Caribéennes, 1991, chapitre « Les derniers Français de Saint-Domingue. Aperçus sur une débâcle sanglante », p. 163-180.

- Hommes et Destins, dictionnaire biographique, Paris, Académie des Sciences d'Outre-Mer, 1986, notices Fleuriau, Leremboure, Caradeux, Dessalines, Pétion, Christophe (volume V : Amérique).

 

Ouvrages de vulgarisation (ou chapitres de ces ouvrages)

- Les Riches, Historia spécial, n° 12, juillet août 2013, « L'émergence des notables », p. 54-57.

- Esclavage, deux mille ans de mensonges, Historia spécial, n° 745, janvier 2009 (article : « Des négriers français si prospères… »).

- Le Dictionnaire de Bordeaux, dir. M. Graneri-Clavé, Toulouse, Ed. Loubatières, 2006 : 40 notices environ sur Bordeaux et les Antilles, la traite et l’esclavage.

- Bordeaux, la traite et l’esclavage, Rapport du Comité de réflexion bordelais, dir. D. Tillinac, 2006.

- Gascogne, un pays, une identité, collectif (Conservatoire du Patrimoine de Gascogne), Pau, Princi Negue, 2005, chapitre « Les Gascons, un peuple, une identité », p. 109-154

- L'esclavage, un tabou français enfin levé, Historia thématique, n° 80, nov. déc. 2002, « L'irrésistible ascension du Rochelais Aimé-Benjamin Feuriau », p. 22-27 ; « Le Basque qui fut le premier maire de Port-au-Prince », p. 44-47 ; « Aux premières heures de la guerre d'indépendance », p. 63-64.

- Haïti, photographies de Georges P. Clémenceau, Musée du Nouveau-Monde, La Rochelle, 2001 (préface).

- Haïti, Guides Gallimard, Paris, Gallimard, 2000. Collaboration et chapitres « Les Frères de la Côte au XVIIe siècle », « La vie sur les grandes plantations coloniales aux XVIIe et XVIIIe siècles », « L’archéologie industrielle coloniale », « Les fortifications ».

- Bordeaux et les Antilles, Contact, Université de Bordeaux 3, n° 141, mars 1999 : « Grandeur et ombre des relations entre Bordeaux et les Antilles au xviiie siècle », p. 5-7. 1

- L’énigme Louis xvii, Historama spécial, 1993, n° 25, « La piste haïtienne », p.67-74.

- Mémoire des Landes, dictionnaire biographique, Arch. Dép. Landes, Mont-de-Marsan, 1991 (3 art.).

- Historia, 1989, n° 510, « Louis xvii : la piste haïtienne », p. 55-60.

- Bibliographie pratique, Ministère des Affaires étrangères, groupe de travail de la DGRCST pour le bicentenaire de la révolution française (collaboration), 1988.

 

Directions d’ouvrages ou de revues

- Amerindians, Africans, Americans : Three papers in Caribbean History, (co-édition bilingue et avant-propos, avec prof. Barry Higman), Kingston (Jamaïque), University of the West Indies Press, 1993, 125 p.

- Spécial Bicentenaire de la Révolution Française, Conjonction, Revue de l’Institut Français d’Haïti, n° 181, 1989, 213 p. (direction éditoriale).

- Spécial Bicentenaire de la Révolution Française, Revue de la Société Haïtienne d'Histoire et de Géographie, n° 164, 1989, 250 p. (direction éditoriale).

- Spécial Île de la Tortue, Port-au-Prince, Conjonction, Revue de l’Institut Français d’Haïti, 1987, 174-175, 262 p. (direction éditoriale).

- Conjonction, Revue de l’Institut Français d’Haïti : n° 172 à 175, 1987, (rédacteur en chef).

- Revue de la Société Haïtienne d’Histoire et de Géographie, n° 150 à 166, 1986-1990, (rédacteur, chronique "Échos et Nouvelles").

 

Articles, communications, conférences, divers... (env. 200). Voir la page "Publications Antilles"

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Tapisseries armoriées des rois de Navarre. Le lozangé d'or et de gueules de Cauna.

15 Décembre 2016, 16:54pm

Publié par jdecauna

Tapisseries armoriées des rois de Navarre. Le lozangé d'or et de gueules de Cauna.

Une devinette : Septième et dernière pièce, dernier écu, pourquoi le lozangé de Cauna ? : la clef de l'énigme s'appelle Marguerite et son mari Georges. Elle était cousine germaine du Prince de Viane, infant de Navarre, et de la fille du roi de France Charles VII.

Réponse : Il s'agit de Marguerite de Marsan de Cauna, mariée par contrat du 4 juin 1480 passé au Mont-de-Marsan à Georges de Mesmes de Ravignan, seigneur de Caixchen, Brocas, Lusson et Roissy-en-France. Marguerite de Cauna était la fille de Bernard, seigneur baron de Cauna, qui par son mariage en 1443 avec Isabel de Béarn, sœur naturelle de Gaston IV de Foix-Béarn, l'époux d'Eléonore de Navarre, était devenu proche parent par alliance de la famille royale de Navarre. Bernard se remaria ensuite avec Jeanne de Beaumont-Lérin-Navarre issue de Charles le Mauvais, roi de Navarre, et de Louis d'Evreux, du sang de France.

Bernard était oncle de Gaston V de Foix-Béarn, prince de Viane, titre habituel de l'infant de Navarre, qui avait épousé en 1461 Madeleine de France, fille du roi Charles VII, celui-là même qui avait reçu en mains propres en 1442 du père de Bernard, Louis de Marsan, baron de Cauna, les clefs de la ville de Tartas qu'il tenait pour le roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine.

Le premier écu en haut à gauche présente les armes de Gaston V de Foix-Béarn (écu de Navarre-Evreux, Foix-Béarn brochant sur le tout) ; le second, celles de son épouse Madeleine de France (Valois-Angoulème), le troisième, celles de Georges de Mesmes, avec un écartelé de Bigorre (en raison du mariage de l'un de ses aïeux avec Laure de Marsan, petite-fille de Pétronille de Marsan, comtesse de Bigorre).Le quatrième et dernier écu, en bas à droite, lozangé d'or et de gueules, est celui de Marguerite de Cauna, épouse de Georges de Mesmes. Au centre est l'écu originel de la famille de Mesmes, d'or au croissant montant de sable, tel que le descendant de ce mariage le fit représenter.

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Nouvelle publication. Collaboration

6 Décembre 2016, 14:32pm

Publié par jdecauna

Nouvelle publication. Collaboration

Le dictionnaire Les Amériques, Tome I – Du Précolombien à 1830, chez Robert Laffont, septembre 2016, sous la direction du professeur Michel Bertrand, directeur de la Casa de Velazquez, de Jean-Michel Blanquer et Antoine Coppolani. Articles de Jacques de Cauna : "Antilles françaises / Petites Antilles", p. 118-120 ; "Créole, créolisme, créolisation, créolité" (avec Nathalie Dessens et Bernard Lavallé), p. 277-282 ; "Révolution haïtienne", p. 811-816 ; "Saint-Domingue, ou Haïti", p. 836-838.

 

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La Fédération des Académies de Gascogne et le Centre Généalogique du Sud-Ouest en Chalosse

25 Novembre 2016, 17:23pm

Publié par jdecauna

Le groupe sur les Allées Marines de Tartas : J. de Cauna, C. Lacrouts, J.-P. Casse...

Le groupe sur les Allées Marines de Tartas : J. de Cauna, C. Lacrouts, J.-P. Casse...

A la demande de nos amis du CGSO présidé par Joël Bibonne, nous leur avons proposé pour leur projet de sortie d'été dans les Landes un circuit chalossais, de Tartas à Poyanne en passant par Souprosse, Cauna, Mugron et Boucosse sur les traces des familles de Cauna, d'Antin, de Baylens. 

En raison des perturbations de circulation dues au marché, le bus arrivant de Bordeaux a été accueilli au carrefour de la route du Marensin avant d'être guidé vers l'entrée des Allées Marines où le point de départ de la visite de la ville était fixé à la « cale », emplacement de l'ancien port sur la Midouze. La situation de l'ancienne ville murée dans sa vicomté d'une douzaine de paroisses, sa partition en ville-basse, commerçante et bourgeoise, et ville-haute, seigneuriale et aristocratique avec son château, ses églises de Saint-Martin et de Saint-Jacques, ses maisons de notables, reliées par le pont sur la rivière (autrefois en bois, prenant entre l'actuel marché couvert et la maison Sanguinet ou Petit Château), sa riche histoire enfin, furent présentées par le coprésident du CGL Jacques de Cauna : depuis ses premiers vicomtes le mythique Rex Tortus puis les Raymond-Robert et l'absorption de la vicomté de Dax par le mariage d'Assalide, l'arrivée des Albret, leur jeu politique entre les rois-ducs de l'Aquitaine Plantagenêt et et les rois français jusqu'à la reddition finale, au terme d'un étrange accord chevaleresque préservant les vies humaine, lors de la fameuse Jornada de Tartas du 23 juin 1442, veille de la Saint-Jean, où le gouverneur pour le roi d'Angleterre, le voisin gascon Louis de Marsan de Cauna remit la les clés de la ville à Charles VII en personne, jurant d'être désormais français lui et toute sa famille et postérité, parents et amis, marquant ainsi la fin d'une période anglaise de trois siècles dans le pays.

Puis les périodes troublées de la place de sûreté huguenote durant les guerres de religion qui virent le capitaine Saint-André se signaler, entre autres, par la destruction des registres paroissiaux. Puis, la Fronde des Princes où à nouveau Tartas devint place forte des ennemis de l’État (du Roi) par la présence d'une forte garnison du capitaine de Bohême Balthazar de Gacheo qui, sur son cheval Demi-Diable sema la terreur alentour, jusqu'à Cauna et Saint-Justin, avec ses cavaliers. Et par conséquent à la paix, la destruction, par ordre royal, des murailles, qui paracheva celle, antérieure du château. Puis, rapidement, la décadence de la ville, précipitée par la Révolution et ses dénonciations de notables sous la Terreur.

Avançant par la rue Duprat vers la rue du chanoine Bordes, un descendant du baron Louis de Cauna, fondateur des Jeunesses Agricoles Chrétiennes et héros de la Résistance assassiné en déportation, la compagnie se dirigea vers la maison dite de Jeanne d'Albret qu'il serait plus juste, comme nous l'expliqua le coprésident Christian Lacrouts, de nommer « maison du Sénéchal ». C'est dans cette belle maison du début du XVIIe siècle, remaniée en partie au XIXe, que logeaient en effet les lieutenants généraux des anciens rois de Navarre pour la sénéchaussée d'Albret qui regroupait avec ce pays les vicomtés de Dax et de Tartas. Il leur suffisait de traverser la rue pour siéger dans au tribunal en face afin de juger les nombreux procès ou de décider des affaires du pays.

Après un apéritif au floc d'Armagnac offert par le CGSO et un repas de fête au Café des Arts sur les Allées Marines, le bus nous amena sur la route suivie par le roi Charles VII, le Dauphin, futur Louis XI et les gands capitaines parmi lesquels se distinguaient le fameux Valet de cœur Etienne de Vignoles Lahire et son neveu Estebenot de Talauresse lorsqu'ils se rendirent près de six siècles plus tôt au château de Cauna pour y dîner et dormir avant d'aller assiéger Saint-Sever.

Au passage de Souprosse, face à l'église, nous pûmes voir l'antique maison des abbés de Saint-Sever, construite sur un camp romain et aujourd'hui bien délabrée malheureusement, dans laquelle mourut en 1438 l'abbé Jean de Cauna, restaurateur de l'abbaye de Saint-Sever après son pillage et son incendie et constructeur de l'église de Nerbis. L'ancien camp romain de Souprosse fut vraisemblablement celui de la grande et ultime bataille de Crassus, après celle de l'oppidum de Sos, contre nos aïeux gascons renforcés par leurs cousins navarrais d'outre-mont qui avaient traversé l'Adour au guet de Cauna où avait été établi sans doute leur propre camp. « Petit village, grande histoire », car le bourg aujourd'hui insignifiant malgré une légère augmentation de la population ces dernières années de moins de deux cents à plus de cinq cents habitants, ne se signale guère que par le haut donjon de son château (pourtant réduit du tiers après la Fronde) et son église paroissiale, autrefois chapelle seigneuriale, qui recèle une pièce patrimoniale d'exception sous son porche où, en levant les yeux, on peut voir très nettement les armes sculptées en relief dans la pierre des anciens seigneurs barons de Marsan de Cauna, le fameux lozangé d'or et de gueules, qui figurait également avant la révolution au-dessus de la porte de l'église des Jacobins de Saint-Sever avec, gravée dans la pierre, l'inscription latine Cauna fundator.

C'est le même personnage historique, également bâtisseur du donjon de briques et château en pierre (soubassements, escalier double subsistant, douves apparentes, dépendances en carré…) aujourd'hui remplacé par deux corps de logis disparates, qui a ainsi laissé sa trace dans les années 1320 : Arnaud de Marsan, quatrième du nom, fils d'autre Arnaud, seigneur de Cauna, Mauco, Lagastet, Mugron, Poyaler, Labouheyre, bayle de Labenne, Gosse, Seignanx, prévôt de Born, qui avait épousé sa cousine Esclarmonde de Caupenne. Le roi-duc le remercia pour avoir fidèlement combattu les rebelles en Guyenne et le remboursa de ses frais de guerre en Ecosse. Son fils Arnaud, plus tard qualifié de baron de Cauna et de sénéchal de Marsan, pilla Souprosse qui s'était révoltée à la suite des abbés de Saint-Sever et se distingua particulièrement dans le contingent gascon qui captura le roi Jean le Bon à Poitiers en 1356, mais après avoir accompagné le prince Noir dans sa sanglante chevauchée vers Toulouse, il perdit son château et ses terres, confisqués par son cousin Gaston Fébus de Béarn à la suite de la déroute des chevaliers gascons – anglais et français réunis – écrasés par les archers du pays de Foix lors de la bataille de Launac en 1362. Son fils Robert ne retrouva ses biens qu'après être rentré en faveur auprès de Fébus et avoir épousé la demoiselle béarnaise d'Espalungue…

(la suite dans le prochain Bulletin du Centre Généalogique des Landes n° 119-120)

La maison noble de Sanguinet, autrefois le Petit Château à l'emprise de l'ancien pont de bois sur la Midouze. Les armes losangées d'or et de gueules d'Arnaud de Marsan de Cauna sous le porche de l'église paroissiale de Cauna. Le château des d'Antin, Chantilly, à Mugron (vue arrière)
La maison noble de Sanguinet, autrefois le Petit Château à l'emprise de l'ancien pont de bois sur la Midouze. Les armes losangées d'or et de gueules d'Arnaud de Marsan de Cauna sous le porche de l'église paroissiale de Cauna. Le château des d'Antin, Chantilly, à Mugron (vue arrière)
La maison noble de Sanguinet, autrefois le Petit Château à l'emprise de l'ancien pont de bois sur la Midouze. Les armes losangées d'or et de gueules d'Arnaud de Marsan de Cauna sous le porche de l'église paroissiale de Cauna. Le château des d'Antin, Chantilly, à Mugron (vue arrière)

La maison noble de Sanguinet, autrefois le Petit Château à l'emprise de l'ancien pont de bois sur la Midouze. Les armes losangées d'or et de gueules d'Arnaud de Marsan de Cauna sous le porche de l'église paroissiale de Cauna. Le château des d'Antin, Chantilly, à Mugron (vue arrière)

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Fédération des Académies de Gascogne

17 Novembre 2016, 18:15pm

Publié par jdecauna

Nous étions présents, en tant que Président de la Fédération, avec Alexandre de La Cerda, Maître ès Jeux Floraux de l'Académie de Toulouse, le Lundi 29 août 2016 dans le Salon d'honneur de la l'Hôtel de Ville de Bayonne devant une très nombreuse assemblée pour la remise des insignes de chevalier de l'Ordre national du Mérite à notre ami Olivier Ribeton, Conservateur en chef du Musée Basque et de la Tradition bayonnaise, par Madame Florence Delay, de l'Académie Française, fille de l'académicien Jean Delay.

Fédération des Académies de Gascogne

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Familles transatlantiques en cours d'étude

13 Novembre 2016, 17:00pm

Publié par jdecauna

Familles transatlantiques en cours d'étude : de Beaumont-Lérin-Navarre (d'Evreux-Navarre, de Cauna, d'Albret-Navarre, de Foix-Béarn-Navarre, de Bourbon) ; de Mesmes de Roissy et Malassise, de Ravignan, de Patience, de Moustrou (Paris, Mont-de-Marsan, Béarn, alliances de Marsan-Bigorre, de Batz, de La Barthe, de Vignoles-Lahire, de Cauna, de Rochechouart-Mortemart, de Durfort de Lorges, de Gelas d'Ambres…) ; de Lévis-Ventadour (Limousin : de La Mothe-Houdancourt, de La Guiche de Saint-Géran, de Thémines-de Lauzières, d'Estrées, de Monluc, de Caupenne, de Cauna) ; de Batz de Castelmore d'Artagnan (Gascogne : ascendances de Montesquiou d'Artagnan, de Rochechouart-Barbazan, de Lévis, de Bazillac et parenté de Cauna) ; d'Assat (Béarn : de Durfort, de Candau, de Cauna, de Saint-Aubin, de Castaing, de Lassale, d'Espalungue, de Noguès) ; Dorro de Bougarber (Béarn : de Cauna de Dorro, de Périsser, du Lys…) ; Cauna de Cassaber, Sarrabaig / Sarrabère, Laffargue de Cassaber (Cassaber, Béarn ; d'Athos de Sillègue, de Béarn-Doumy, du Domec de Saint-Abit, de Ségalas, de Lacomme, de Saint-Cricq, de Candau, de Fresche-Morlanne) ; de Gabaston de Bassillon (Béarn : alliances de Cauna, de Montaut-Bénac-Navailles, de Baudéan, d'Orléans-Rothelin, Martel, de Roncherolles, de Rohan, de Cossé-Brissac) ; de Noailhan (Gascogne : alliances de Cauna, de Barrau, de Béarn, de Montlezun, de Brocas, de Gautié, de Garrisson, d'Izarn…) ; de Gouy d'Arsy (Paris, Gascogne, Bayonne : de Biaudos de Castéja, de Penthièvre, d'Orléans, Lebesgue, Laharrague) ; Lemaire (Saint-Domingue, Jérémie, Jacmel, Dunkerque) ; Touzard (Normandie, Landes, Saint-Domingue : Ducassé, de Nard, Lahary…) ; Fleuriau (La Rochelle / Saint-Domingue, Île Maurice, Louisiane) Colomé, de Colomès, de Vivès (Gascogne, Gers, Saint-Domingue, New-Orleans, voir lettre sur ce blog : Lafargue, de Brondeau d'Uretières, de Morlan Courtade, d'Aiguillon, de Vivant, Maigné de Salllenave) ; Fossecave (Landes, Capbreton, Saint-Domingue, Les Cayes : Gensoux, de La Fresselière, Coutard, O'Shiell) ; Joubert, Tousard, Lallemand, Saint-Martin, Duthil, Geddes (Nantes, Saint-Domingue, Etats-Unis, Philadelphie, Texas) ; Vignave, Méharon, d'Enecoix, d'Arroquain d'Arbide, d'Iritcity (Pays Basque, Garindein, Saint-Domingue, Dondon)  

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Les sorties d'été du CGL et de La Fédération des Académies de Gascogne

13 Novembre 2016, 14:37pm

Publié par jdecauna

Le 25 août, le Centre Généalogique des Landes était à Caupenne. Ici, devant le château du XVIIe siècle présenté par le coprésident Jacques de Cauna

Le 25 août, le Centre Généalogique des Landes était à Caupenne. Ici, devant le château du XVIIe siècle présenté par le coprésident Jacques de Cauna

Puis à l'église Saint-Martin présentée par le coprésident Christian Lacrouts après l'Assemblée générale à la Mairie.
Puis à l'église Saint-Martin présentée par le coprésident Christian Lacrouts après l'Assemblée générale à la Mairie.

Puis à l'église Saint-Martin présentée par le coprésident Christian Lacrouts après l'Assemblée générale à la Mairie.

Ensuite, au superbe château de Gaujacq sous la houlette de son propriétaire Philippe Casedevant
Ensuite, au superbe château de Gaujacq sous la houlette de son propriétaire Philippe Casedevant

Ensuite, au superbe château de Gaujacq sous la houlette de son propriétaire Philippe Casedevant

Et après le déjeuner à Baigts de Chalosse, à l'église romane Saint-Laurent de Caupenne et au monastère de Maylis présenté par le frère Marie-Bernard de Montesquieu
Et après le déjeuner à Baigts de Chalosse, à l'église romane Saint-Laurent de Caupenne et au monastère de Maylis présenté par le frère Marie-Bernard de Montesquieu

Et après le déjeuner à Baigts de Chalosse, à l'église romane Saint-Laurent de Caupenne et au monastère de Maylis présenté par le frère Marie-Bernard de Montesquieu

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Caumale. Retour sur les journées du Patrimoine

3 Novembre 2016, 10:10am

Publié par jdecauna

Beau programme pour les Journées du patrimoine
SUD-OUEST LANDES / A LA UNE ESCALANS  /   Publié le 15/09/2016 . par Henri Portes

Samedi, à partir de 10 h 30, au château de Caumale, aura lieu une visite gratuite, guidée et en costumes du château. Le déjeuner à l'ombre de la charmille…

 

Caumale. Retour sur les journées du Patrimoine
Caumale. Retour sur les journées du PatrimoineCaumale. Retour sur les journées du Patrimoine

Samedi, à partir de 10 h 30, au château de Caumale, aura lieu une visite gratuite, guidée et en costumes du château. Le déjeuner à l'ombre de la charmille suivra. Les participants sont invités à apporter leur pique-nique et des rafraîchissements seront proposés.

Dès 14 h 30 débutera la projection du film-conférence sur Cuba, « La Mémoire libérée », qui entraînera l'assistance dans l'histoire coloniale de l'Aquitaine. Les intervenants de cette conférence sont Gislaine Graillet et le professeur Jacques de Cauna. À partir de 16 h 30, auront lieu une conférence et un moment de dégustation avec L'Heure du thé bleu, qui sera animé par le maître ès thé Arnaud Bachelin.

La messe sera célébrée à 18 h 30 en l'église Saint-Jean-Baptiste. Et à 20 heures, débutera le concert de piano (10 euros) avec Stéphanie Humeau, récompensée par le Grand prix du conservatoire supérieur de Genève.

Dimanche, à partir de midi, aura de nouveau lieu le pique-nique sous la charmille. À 14 h 30, 16 heures et 17 h 30, le public découvrira Caumale avec ses habitants et illustres visiteurs, notamment Henri IV, Humboldt, Delisle, ainsi que la boutique Les Greniers de Caumale et le stand de la librairie Corbel d'Eauze.

Caumale. Retour sur les journées du Patrimoine

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Lettre d'un rescapé des massacres de Blancs français en Haïti, réfugié à la Nouvelle-Orléans

24 Octobre 2016, 16:12pm

Publié par jdecauna

Vestiges de la caféterie Bois Arada (c) Fonds Jacques de Cauna

Vestiges de la caféterie Bois Arada (c) Fonds Jacques de Cauna

La Nouvelle-Orléans - 30 Janvier 1805

La Nouvelle-Orléans - 30 Janvier 1805

© Fonds Jacques de Cauna. Archives de Saint-Domingue (Haïti)

A Monsieur Martial Vivés, ht de Haget, département des Hautes-Pyrénées, à Vic en Bigorre

de Aden Colomé1 à Maral Vivés2 de Haget, Nouvelle Orléans, le 30e Jer 1805

Mon cher Vivés,

Je ne sais à quoi attribuer votre silence, vous sur qui je comptais le plus pour m'instruire de ma position de fortune et savoir de vous si avec la plus grande économie il serait possible d'avoir du pain à mettre sous sa dent dans mon pays.

Le dernier événement de St-Domingue me contraint à en venir là, ayant resté dans ce pays-là trois mois avec les indigènes, car c'est le nom qu'ils s'étaient donné, et voyant que la place n'était pas tenable puisqu'à cette époque ils pendaient et fusillaient les Blancs, j'ai cherché à m'enfuir mais il m'a été impossible sans le consentement des chefs lesquels exigèrent de moi plus que je ne possédais. Par accommodement je leur ai laissé à peu près tout, à l'exception de mes hardes et celles de ma femme et quelques papiers qui me seront peut-être utiles si l'on rétablit St-Domingue, ce que je me plais à croire. Voilà ma position après avoir bravé les événements les plus périlleux et avoir été assaciné [sic] pendant trois fois différentes depuis le commencement de cette révolution.

J'avais toujours tenu bon, la crainte de devenir à charge aux miens m'avait donné du courage. J'étais cependant seul, et aujourd'hui que j'ai une femme, je suis obligé de prendre le parti que j'avais toujours rejeté… Jugez des regrets dont mon âme est pénétrée.

Je vous ai écrit l'an dernier de Philadelphie par Mr Duranton3, mon camarade d'infortune, homme aussi aimable que respectable. D'après la promesse qu'il m'avait faite de ne pas getter [jeter] les lettres à la mer, j'avais lieu de croire qu'ayant reçu de mes novelles, vous m'auriez répondu. Cependant, je suis toujours dans cette attente… J'espère qu'après la réception de celle-cy j'aurai le plaisir de recevoir de vos chères nouvelles, de même que de celles de mes nièces. C'est cet espoir qui me nourrit. Le capne [capitaine] de navire Kinker m'a promis qu'il remettrait celle-cy à la poste à Bordeaux. Ainsi, si vous voulez me répondre, vous pourrez adresser la lettre à Mr Ducru4 qui, m'a-t-on dit, est négociant à Bordeaux, qui aura la bonté de la lui remettre.

J'ai eu le plaisir de m'entretenir de vous très souvent à Philadelphie l'an dernier avec Mr Duthil5 que vous avez dû voir chez Mde des Lincout [?] à Auch : sa mère est une intime amie de ma femme.

Je vous désire une santé parfaite et veuillez me croire avec une amitié sincère

Mon cher Vivés

votre très humble

et très aff[affectionné] beau frère

Colomé

1 Adrien-Anne-Antoine de Colomé, né en 1762, fils de Jean-Pierre de C., conseiller et avocat du Roi, de Vic-Bigorre (Haute-Pyrénées), et de Jeanne de Pérès, épousée le 26 novembre 1750 à Mirande (Gers).

2 Martial de Vivès, né en 1749 à Haget, décédé en 1817 à 68 ans, Garde du Corps du Roi d'Espagne, fils d'Ambroise de V. et Anne du Faur, épousée le 30 avril 1744 à Miramont d'Astarac (Gers). Il avait épousé le 3 janvier 1784 à Vic-en-Bigorre Marguerite de Colomé, soeur d'Adrien. Le père d'Adrien, Jean-Pierre de Colomé, fils de Jean de Colomé et Catherine de Ramonjean, était lui-même fils de Pierre de C. et de Catherine de Maigné de Sallenave (1660-1731), elle-même fille de Raymond de M. de S., écuyer, seigneur de Sallenave, né en 1723, d'une famille propriétaire à Saint-Domingue, et de Barthélémie de Monda.

3 Sans doute Ferdinand Duranton, second époux à Jérémie de Marie Catherine Buchey, veuve Duverger, réfugiée à Philadelphie en l'an VII, puis à Bordeaux et Paris avec ses trois enfants et sa nièce.

4 Sans dourte Gustave Ducru, famille de négociants en vin dont le nom se retrouve dans les châteaux Branaire-Ducru et Ducru-Beaucaillou.

5 Duthil, nom landais et gascon, répandu à Bordeaux. Il s'agit ici de Jean-Antoine, alias John Dutilh, négociant à Philadelphie, qui était parent par sa femme, une Saint-Martin, du célèbre colonel dominguois de Louis-Anne de Tousard, héros de l'indépendance américaine et fondateur de West Point.

 

 

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