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Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux

Chaire d'Haïti à Bordeaux CIRESC CNRS : 2e trimestre 2014

6 Mai 2014, 17:29pm

Publié par jdecauna

Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur

Auteur : Jacques DE CAUNA

Façonnage : broché

Nombre de pages : 338

Format : 14,5 x 22,5

Isbn : 978-2-8177-0216-2

Prix : 19,50€ Acheter ce livre chez Mollat


Présentation
"La couleur de mon corps nuit-elle à mon honneur ?"

Peu ou mal connu en France, Toussaint Louverture, père fondateur de la première République noire du monde, l’actuelle Haïti, est une fi gure emblématique mondiale de l’émancipation des esclaves et des décolonisations.


Cette biographie permet de mieux comprendre une personnalité exceptionnelle. Entre mythifi cation et réalité historique, à l’heure des révolutions des pays du Sud, la vie et les combats de Toussaint Louverture sont d’une étonnante actualité mémorielle, politique et sociale.


Célébré dans de nombreux pays, il n’est pas étonnant qu’il ait été comparé à Bonaparte, au point que Chateaubriand a pu écrire : « Le Napoléon blanc a imité et tué le Napoléon noir », et Lamartine : « Cet homme est une Nation ».

 

Cliquez ici pour feuilleter des extraits du livre.

Sommaire

Qui êtes-vous, Monsieur Toussaint ?
1. Le Napoléon noir : des représentations héroïques ou diabolisées dès l’origine
2. La plus belle des colonies ?
3. Sur la sucrerie Bréda du Haut-du-Cap : légendes et réalités
4. La face cachée : Toussaint Bréda entre trois mondes, trois cultures
5. Toussaint et les Gascons
6. Dans l’ombre de l’insurrection : Spartacus noir ou deus ex machina
7. L’irrésistible ascension vers le pouvoir personnel : du service de l’Espagne à celui de la République
8. La guerre du Sud. Toussaint Louverture et la question de couleur
9. Le Premier des Noirs et les derniers jours de l’État louverturien
10. L’expédition Leclerc, les Mémoires et le martyre du fort de Joux
Conclusion. Le Grand Précurseur
Annexe 1. Petite chronologie comparée Toussaint-Bonaparte
Annexe 2. Généalogies
Annexe 3. Les traces de Toussaint à Bordeaux et dans le Sud-Ouest
Sources (indications sommaires)
Bibliographie (sélective)
Index

Biographie
Jacques DE CAUNA

Né à Bordeaux, Jacques de Cauna a séjourné pendant 25 ans dans divers pays de la Caraïbe où il a occupé des fonctions de professeur et de diplomate. Docteur d’État, commandeur de l’Ordre national d’Haïti, il est aujourd’hui chercheur associé au conseil scientifi que du Centre international de recherche sur les esclavages du CNRS et titulaire de la chaire d’Haïti à Bordeaux. Il est l'auteur de nombreuses publications parmi lesquelles Au Temps des Isles à Sucre, prix de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer , qui a inspiré le prix Renaudot 1998.




  

Activités

Vendredi 4-samedi 5 juillet, Salon du Livre d'Hossegor

Jeudi 26 juin, Biarritz, Editions Atlantica, pour projet d'exposition CGL guerre de 14-18 à Dax.
Hendaye, 18 h, à l'invitation de Mireille et Eric de Caupenne

Lundi 23 juin, Mézos, à l'invitation de Geneviève Fabre, avec Jean-Denis de Biaudos de Castéja

Mercredi 18 juin, transmission iconographie communication Le cimetière intérieur de Port-au-Prince à Thomas Romon.

Vendredi 6 juin, Caumale et manoir de Joutan (Labastide d'Armagnac), à l'invitation de Geneviève Fabre et de SE M. l'ambassadeur d'Allemagne à Dacca (Bengla-Desh)

Mercredi 4 juin, Bordeaux, Hôtel de ville, 10h, rencontre avec M. Marik Fetouh, adjoint au Maire chargé de la Diversité, à sa demande, au titre de membre du Conseil. Projet d'exposition et prospective.

11h, Musée d'Aquitaine, concertation avec M. François Hubert, directeur, ptrojet d'exposition et dépôt de fonds d'archives personnelles.

Lundi 1er juin, conférence téléphonique avec le professeur Philippe Chareyre, responsable du laboratoire ITEM, EA 3002, IRSAM, de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, dasn le cadre de la convention de coopération avec l'université Houphouët Boigny d'Abidjan-Cocody (Côte d'IVoire), dossier Arnaud Ahigro (doctorant). 

 La prétendue découverte de la Santa-Maria de Christophe Colomb  

Un chercheur (de trésors !) américain, rebaptisé « explorateur sous-marin », voire « archéologue » par des médias complaisants, prétend avoir retrouvé les restes du navire amiral de Colomb à quelques lieues du rivage d’Haïti, par dix pieds de fond (3 mètres), au nord du village de Bord-de-Mer de Limonade et à une lieue et demie (6 kilomètres) du site présumé du fort de la Nativité érigé par Colomb en 1492 avec les débris de la Santa Maria

Ces restes seraient enfouis dans un « champ de pierres de 40 pieds sur 20 » (12 x 6 mètres, dimensions très inférieures à celles de la Santa Maria) constitué par l’ancien « ballast » du navire « naufragé » reposant sur une « fond sableux »[1]. Parmi eux, un « canon lombard », dont il ne reste qu’une « évidence photographique » datant de 2003, époque à laquelle il avait été mal identifié, et  disparu (volé) depuis. Cette « extraordinaire découverte historique », « événement archéologique majeur », serait le fruit d’un « regard neuf » - il est même question d’une soudaine illumination nocturne – posé sur ses recherches antérieures et menant à de « nouvelles conclusions ».

Quelques raisons majeures s’opposent, à l’évidence, à l’acceptation de ces assertions :

- L’évolution du trait de côte dans cette zone depuis le 15e siècle. En raison de la présence de mangrove, il a avancé depuis cette époque et non reculé, autrement dit, la terre a gagné sur la mer, et non l’inverse. Ce qui explique la découverte au 18e siècle de l’ancre de la Santa Maria relativement loin à l’intérieur des terres (900 toises de la mer), dans une terre de rapport et à plus d’un mètre de profondeur (4 pieds), sur l’habitation, attestée par Moreau de Saint-Méry (I, 195-196) que l’auteur ignore autant que la conservation de cette ancre  de plus de deux mètres de long (9 pieds 2 pouces) au Musée du Panthéon national haïtien.  

- La direction Est-Ouest des courants, attestée par Herrera, qui va absolument à l’encontre de la dérive qu’il imagine (et représente sur sa cartographie manuelle) dans la passe de Limonade. Il donne un courant Ouest-Est, absolument impossible. Moreau de Saint-Méry dit très clairement que la caravelle a été « entrainée par les courants dans la nuit à une demi-lieue (marine) sous le vent (dans l’Ouest) de l’autre caravelle, c’est-à-dire de Caracol vers Limonade » et « avait péri à une lieue et demie (6 km) de la  résidence de ce cacique Guacanagaric » en venant de l’Est. Et non l’inverse.

- Enfin, les éléments historiques fournis par le Journal de bord de Colomb qui dit clairement que le vaisseau s’est échoué (et n’a donc pas sombré) et, surtout, qu’il a été démantelé et entièrement vidé de  sa cargaison pour établir le fort de la Nativité, clairement situé par Moreau de Saint-Méry qui dit qu’on en a trouvé les ruines à une lieue (4 km) de l’embouchure du Fossé de Limonade sur l’habitation Montholon. Pourquoi alors y aurait-on laissé un canon, si utile pour un fort ?  

Sur le fond, aucun objet probant n’étant présenté, rien ne prouve, par ailleurs, que cette photo de canon, ou celle de l’amas pierreux, proviennent du site indiqué. Ni que l’emplacement du village indien de Guacanagaric ait été clairement localisé, ni que le site de la Nativité ait pu vraiment être retrouvé en 2003 (le fort était en bois) et n’ait pas été confondu avec celui de l’ancienne ville espagnole abandonnée de Puerto-Réal, envasée dans les mêmes parages et connue depuis les années 1980.  

Tout semble indiquer, en revanche, dans la manière de procéder, que l’on se trouve en présence d’une opération de recherche de financements et d’obtention d’autorisations légales du gouvernement d’Haïti : pourquoi communiquer à la presse et non dans une revue scientifique ou par une demande officielle ? Et que dire du battage médiatique orchestré avec le soutien d’une chaine de télévision américaine ? Si navire naufragé il y a, il peut s’agir de n’importe quel autre bâtiment et l’explorer en toute tranquillité permettra toujours aux intéressés d’en ramener quelque chose…

                                                                                           Jacques de Cauna, docteur d’Etat (Sorbonne)

                                                                                              Chaire d’Haïti à Bordeaux Ciresc Cnrs/Ehess


[1] Les termes entre guillemets sont des traductions aussi littérales que possible des affirmations de l’auteur de la prétendue découverte.

 

Les Franco-haïtiens et l'appel du 18 juin 1940.

Encore un déni d'histoire !

 

Alors que l'on célèbre les cérémonies commémoratives du débarquement du 6 juin 1944 et que s'approchent celles de l'appel du 18 juin, on peut regretter à nouveau qu'Haïti, qui a tant besoin d'une vraie reconnaissance historique en France, ait été encore une fois oubliée dans les invitations. Voici ce que j'écrivais dans ce blog il y a quatre ans à propos de Tony Bloncourt, autre grand oublié franco-haïtien : 


Alors pourquoi ce nouveau déni d’histoire, ce refus de le rendre à Haïti – qui a tant besoin aujourd’hui de reconnaissance en France – et aux Antilles en général, l’un de ses enfants héroïques, au même titre d’ailleurs que Philippe Kieffer, né à Port-au-Prince et ses 177 compagnons (les fameux « bérets verts »), parmi lesquels des franco-haïtiens, qui furent les premiers à poser le pied sur les plages normandes pour la libération de la France (voir ci-dessous la liste du comité de la France Libre d’Haïti d’après les souvenirs de Jean Fouchard) ? N’importe quel casuiste vous dira qu’il n’y a là qu’omission et que cela n’est pas mensonge. Et d’ailleurs, comme cette fois aucun personnage politiquement en vue ne s’en est encore mêlé en y apportant sa part spectaculaire de bourde historique (voir Mme Royal et l’affaire de l’Astran), il y a peu de chance que tout cela parvienne jusqu’aux grandes oreilles des médias… Ce qui ne serait pas très grave dans le fond s’il n’y avait derrière cette conjuration du silence méprisante et récupératrice tout un large public, et particulièrement toute une jeunesse, à nouveau manipulés et tenus dans une semi-ignorance propice à toutes les dérives dans un pays qui a quelque mal à apprécier l’autre dans sa différence.


Pour l’histoire. Le Comité des Forces Françaises Libres d’Haïti

d’après une communication orale de mon grand ami l’historien Jean Fouchard, transcrite en 1988 dans sa maison de Pétionville, à partir d’une fiche manuscrite qu’il tenait lui-même de son parent par alliance Ferdinand Fatton fils, impasse Claudinette à Pétionville (certains noms ont pu être déformés à l’oral ou dans la transcription, j’ai précisé ceux des familles de mes de mes anciens élèves du Lycée français. Il s'agit quasiment d'histoire orale. Merci de m’indiquer les éventuelles erreurs ou  omissions). 

 

Ferdinand Fatton, président

G. Vabre, volontaire à Londres

J. Brédeau, volontaire à Londres

C. Weill, mari de la sœur d’A. Silvera, fils du ministre

De Veyrac, marié à Jeanne Busch [d’une famille haïtiano-allemande], commerçant, chevalier d’industrie, garde-magasin à l’Electricité d’Haïti.

Pierre Nadal, petit neveu ou cousin de Robert Nadal père, parti en France pour participer aux combats et mort en France (famille de nos amis Nadal, Ti Robert, Olivier, et leurs parents)

I.-M. Epailly, Français de la compagnie American Cable [pose du cable sous-marin], père de Mme Péreira (épouse du consul, père de Michèle et Mélissa, mes élèves au Lycée français).

Jamel Assali, Libanais qui avait épousé une demoiselle haïtienne (père de mon élève Marie-Carmèle).

Yves Bloncourt père ( ?).

Chalom, Libanais.

C. Castéra

Caliste, des Cayes

R. Deuix, marié à une demoiselle Hirsch

Jean Froger, Français de passage [sic]

Jugie, restaurateur français rue Borno, maison Crepsac (à Pétionville, famille de mes élèves Emmanuel et Anne Crepsac).

Magny, directeur de la Compagnie Transatlantique

François Naudé, frère de Georges, commerçant

Paul Paquin, père de Lyonel (père de Raphaël, mon élève), tenait un magasin de tourisme appartenant à Mme Gaetjeens (de Pétionville).

Vabre, Chef du portefeuille à la Banque Nationale (avec Philippe Kieffer).

Ganot, parfumeur.

Khawly, commerçant libanais

Bouez, marchand de tissus libanais

Antoine Hage, commerçant libanais (voir Eddy Hage... dixit J. Fouchard, qui savait que nous étions amis)

Sarkis, Libanais, commerçant aux Cayes

Ch. Picoulet, produits alimentaires

M. Kieffer, frère de Philippe, à la Banque du Canada. Philippe Kieffer, avait eu deux enfants d’un premier mariage : un fils, Claude, mort à la guerre, et Maël, sa fille, nés à Port-au-Prince d’Anita Scott, sa fille employée à l’ambassade. Sa mère, veuve de Philippe Kieffer, son père. Arrivée avec Jacques Soustelle le 19 mai 1941, trois jours à Port-au-Prince.

Comeau-Montasse, commerçant

R. Nadal, commerçant avec son frère Joseph (famille de nos amis Nadal)

P. Gauthier, commerçant

Reiher, Alsacien, commerçant

G. Naudé, commerçant en café

Barini, Corse, rue du Quai

C. Barreire, garagiste

A. Barreire, fils, maison d’appareils électriques

La Quintrie, Français, représentant d’une grande maison de commerce

H. Odéïde, marié à une demoiselle Auguste remariée plus tard à Henri Borno (famille de nos amis Odéïde, René et son épouse, et des présidents Auguste et Borno, à Martissant et Pétionville, propriétaires de la plantation Fleuriau).

Faure, de la Hasco [Haïtain & American Sugar Compagny, siège à Chancerelles, Port-au       Prince]

Marini, Corse, Hôtel Marini et Cabane Choucoune [terme haïtien équivalent de « carbet », célèbre dancing de Pétionville]. Son fil René, ministre du tourisme, marié à une fille du président Eugène Roy.

Géraldi, Corse.

 

            Jean Fouchard conservait dans sa riche Bibliothèque haïtienne le texte de l’appel de Ferdinand Fatton (son parent par la famille de son épouse, les Vieux) pour le 1er anniversaire du 18 juin 1940, une photo de Ferdinand Fatton, décédé le 15 juillet 1973, un état des services et une biographie de Philippe Kieffer par M. Steiner, ainsi que son livre Les bérets verts, et des lettres et cartes adressées par le général De Gaulle et sa secrétaire bénévole, Mlle de Miribel. Il se souvenait que sous le président Vincent, dans les années 1935-1936, Philippe Kieffer était déjà âgé, « environ d’une cinquantaine d’années » [40 en réalité, né en 1899], grand amateur d’aventures galantes avec son ami intime à la Banque, Delva, et qu’il avait deux frères, Philippe et Marcel, et deux sœurs, dont l’une, Jeanne, à Londres. 

 

Livres reçus

D'Hagetmau à Saint-Sever, de la correspondance amoureuse de Lou nouste Henric et de notre chère Corisande familiale à l'opéra du littoral landais, nos amis landais écrivent  ! Merci à Alain Lamaison et Bertrand Duthil de nous faire partager avec tant de talent leurs émotions et leurs passions...

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 Activités

Lundi 1er juin, conférence téléphonique avec le professeur Philippe Chareyre, responsable du laboratoire ITEM, EA 3002, IRSAM, de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, dasn le cadre de la convention de coopération avec l'université Houphouët Boigny d'Abidjan-Cocody (Côte d'IVoire), dossier Arnaud Ahigro (doctorant). 

Mercredi 28 mai, Béziers, hôtel de la Société académique, archéologioque, historique et littéraire, 17h, dans le cadre de la Journée nationale pour la mémoire de l'esclavage, conférence : Les Aquitains et leurs plantations à Saint-Domingue. Mémoire et patrimoine de l'esclavage, à l'invitation de la Société Thomas-Guillaume Raynal et de son président M. Gilles Bancarel.

Lundi 19 mai, Mont-de-Marsan, Préfecture des Landes, 14h 30, dans le cadre de la Journée nationale pour la mémoire de l'esclavage, conférence éducative pour les lycées : Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, à l'initiative de M. le Préfet Claude Morel, avec la collaboration de l'Inspection académique des Landes, M. Lacombe, IA-DSDEN, et Mme Roumégoux, directeur de cabinet.

 

A l’invitation de Claude MOREL, préfet des Landes, trois classes de lycéens montois sont venus lundi 19 mai à la préfecture assister à une conférence donnée par le professeur Jacques de Cauna sur Toussaint Louverture

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Dans le cadre de la commémoration de l’abolition de l’esclavage, Claude MOREL, préfet des Landes, les lycéens des établissements Duruy, Despiau et Wlérick, accompagnés de leur professeur ou de leur proviseur ainsi que M. Lacombe le directeur académique et Mme Roumégoux sa directrice de cabinet ont écouté le professeur Jacques de Cauna, docteur d’Etat (Sorbonne), chaire d’Haïti à Bordeaux, présenter "Toussaint Louverture, le Grand Précurseur".
Toussaint Louverture, né esclave, premier général de couleur de la République Française, participe à la révolution haïtienne dont il deviendra le héros après sa mort au fort de Joux (Doubs) en 1803 où il avait été déporté par Bonaparte.

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Vendredi 16 mai, Bordeaux, Réception du professeur James Cameron Monroe, anthropologue, University of California, Santa Cruz, visite exposition permanente Musée d'Aquitaine et séance de travail sur projet de publication commune.  

Jeudi 15 mai, Saint-Xandre (La Rochelle), salle socio-culturelles, 17h, dans le cadre de la Journée nationale pour la mémoire de l'esclavage, conférence Les Fleuriau et autres Rochelais et Charentais à Saint-Domingue, à l'invitation de M. Alain Robert, délégué Solidarité Laïque. Signature de l'ouvrage Au Temps des Isles à Sucre (1987, réédition 2003)

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Mardi 13 mai, 10h30, remise des corrections des actes du colloque Dynamiques caribéennes, à Eric Bubesset, Université de Bordeaux, Montesquieu-Bordeaux IV, co-coordinateur du colloque. 

Lundi 12 mai, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, 18h, Vernissage de l'exposition de Marielle Plaisir, Les commodités de la conversation, à l'invitation de MM. Alain Juppé (maire de Bordeaux)  et François Hubert (directeur du Musée). 

Samedi 10 mai, Paris, Bordeaux, La Rochelle, cérémonies de la journée de la mémoire de l'esclavage, invitations de M. le Président de la République et de MM. les Maires de Bordeaux et La Rochelle.

Samedi 3 mai-vendredi 9 mai, préparation du Bulletin CGL 111-112 : articles  "Anciennes familles landaises, les Darroze" et "Le chevalier de Borda a t-il enfin un visage ?", informations scientifiques et culturelles, relecture globale sommaire et articles.

Vendredi 2 mai, Bordeaux / Côte d'Ivoire, signature et envoi de l'accord cadre de coopération en matière de formation universitaire avec l'Université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan à Cocody (Côte d'Ivoire)

Vendredi 25 avril, CGSO, Bordeaux, Hôtel des Sociétés Savantes, 1, place Bardineau, 18h30, conférence : L'aïeule landaise de l'Europe. Pierre Benoît, Koenigsmark et Anne de Cauna.

Vendredi 25 avril, Musée d'Aquitaine, rencontre de travail avec Erice Dubesset pour publication à venir des actes du colloque Dynamiques caribéennes aux Presses Universitaires de Bordeaux.

Vendredi 18-mardi 22 avril, consultation / expertise et recherche et rédaction article inédit pour la Revue de l'Agenais
(à paraître prochainement)

Lundi 14 avril, communication scans actes famille Darroze à Campagne (40) à M. Jean Reina (Hossegor).

Jeudi 10 avril, Université du Temps Libre de Dax, à l'invitation de Mme Monique Maille, 15h, conférence : L'aïeule landaise de l'Europe. Pierre Benoît, Koenigsmark et Anne de Cauna.

Communication familles Delisle / Dumolié (portraits à identifier).

Lundi 7 avril, Saint-Louis de Monferrand, château La Palanque, réception par Caroline Lamppre, en compagnie de Geneviève Frabre (château de Caumale), à l'initiative d'Anne Marbot (AFAQ). Archives familiales Bigorre, Saint-Domingue, Louisiane.

Vendredi 4-dimanche 6 avril, Escale du Livre de Bordeaux, de 16h00 à 17h00, au Salon littéraire : Grande rencontre « La littérature caribéenne » avec Olive Senior (Jamaïque / Angleterre, Un pipiri m'a dit), Jacques de Cauna (Haïti / Bordeaux, Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, et Louis-Philippe Dalembert (Haïti / Italie, Ballade d'un amour inachevé), rencontre animée par Olivier Caudron (BM Bordeaux)

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Présentation et dédicace de l'ouvrage Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur

2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

de 14h00 à 15h45 : Dédicace sur le stand des PUB (Presses Universitaires de Bordeaux, L35)

 

 

A lire

Dans le dernier Bulletin du Centre Généalogique des Landes, n° 109-110, 1er et 2e trimestre 2014, les articles :
- Anciennes familles landaises. Les seigneurs de Caumale : Grenier de Caumale, Boyrie de Caumale (avec Didier Roques et Jean-Mathieu Robine),p. 1480-1490.
- les Delisle, Duverger, Préval..., familles franco-dominguoises et cubaines dans la correspondance de Caumale, p. 1490-1494.
- les Grenier gentilshommes verriers du pays de Foix et du Bazadais (avec Martine de Cauna et Pierre Coudroy de Lille), p. 1495-1497
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Familles en cours d'étude : Ledoulx de Sainte-Croix (Bordeaux, Tartas, Landes), d'Hostein (Tartas, Saint-Domingue), de Tarragon (Guadeloupe, Missouri, Tartas), Ducamp d'Orgas (Tartas, Landes), Delisle, de Molié, Dumoulié (Cuba, Escalans, Landes, Cazaubon, Gers), Lampre, d'Abbadie (Saint-Domingue, Saint-Louis de Montferrand,  Gironde, Tarbes, Bigorre), d'Artaguiette d'Iron, d'Harriet (Pays Basque, Louisiane), Lanusse (Orthez, Louisiane), Laffite, You, Beluche (Gascogne, Charentes, Louisiane, Venezuela), Acquart, Vignes (Bordeaux, Blanquefort, Jacmel, archives familiales), de Dufourcq de Membrède, de Ribeaux, de Heredia, Girard, de Casamajor (Béarnais de Cuba, 19e s., Arthez-de-Béarn, Orthez, Sauveterre), Habas, Jourdelle (Labastide-Villefranche), Victoria, Mendès (Bordeaux, Antilles, familles sépharades, demande de la Drac Aquitaine), de Cauna de Poyloault, de Ségur, d'Escodéca de Boisse (Landes, Bordeaux, notariat 16e, Jacques de Cauna, baron de Poyloault, pièce inédite), de Navailles, de Navailles-Labatut, de Navailles-Banos, de Navailles-Sirgos, de Navailles-Bonnas (Dumes, Landes, Béarn, Bigorre, Saint-Domingue, archives familiales, comte de Navailles), Saint-Macary (Auterrive-du-Gave, Saint-Marc, Saint-Domingue), de La Valade du Repaire de Truffin (Périgord, La Rochelle, Saint-Domingue, Cuba, Matanzas, Camaguëy, La Havane), Peyrucain, Lafourcade, Pédelucq, Darricau, Darricau de Traverses (St-Martin de Seignanx, Pouillon, Tartas, Etats-Unis), Labadie, Laroque (demande haïtienne), Lassaigne, Bertel (Périgord, Champagne), Chemisson-Lassaigne, Hauquiez (Saint-Domingue), Dubreuil de Fontreaux, La Croix de Ravignan (Charentes, Landes, Saint-Domingue), Grand de Chateaublond, Caradeux, Fleuriau, Boissonnière (Saint-Domingue, demande canadienne), Delisle, Duverger, Gallien de Préval, Raynal, de Mons d'Orbigny, Morel, Ducis, Dufourcq, Lentilhac de Sédières, Favier (Saint-Domingue, Nouvelle-Orléans), de Villeré, Villoutrey de Brignac, Duverger, Préval, de Mons d'Orbigny (Louisiane), Laffite, You, Humbert (La Nouvelle-Orléans), Duvergé (République Dominicaine, Louisiane), Preval, Morel, Ferrer, Ulecia Cardona (Cuba), Truffin, Sarria (Cuba, Camaguëy), Deniau (La Réole, Haïti), Taillade (Montauban, peintre), Guillon, Guillon-Léthière (Paris, Guadeloupe), Pirly (Le Dondon, Saint-Domingue, demande de Mme Michèle Nahon), Lescar, Péfaur, d'Arthez-Lassalle (Béarn, Landes), de Monck d'Uzer (Bigorre, Saint-Domingue, alliance de Cauna), de Marque (Tartas, Saint-Domingue, alliance de Cauna), de Montesquiou, d'Artagnan, d'Astarac de Fontrailles (Gers, alliance de Cauna), de Cauna de Dorro, du Lys, de Périsser, de Hoo, de Brassalay (Bougarber, 64)  

 


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Chaire d'Haïti à Bordeaux CIRESC CNRS : 1er trimestre 2014

16 Janvier 2014, 14:10pm

Publié par jdecauna

 

A venir

 Vendredi 25 avril, CGSO, Bordeaux, Hôtel des Sociétés Savantes, 1, place Bardineau, 18h30, conférence : L'aïeule landaise de l'Europe. Pierre Benoît, Koenigsmark et Anne de Cauna.

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Escale du Livre de Bordeaux, du 4 au 6 avril 2014,

au TNBA, à Sainte-Croix

 

Dimanche 6 avril (programme)

de 14h00 à 15h45 : Dédicace sur le stand des PUB (Presses Universitaires de Bordeaux, L35)

 

 de 16h00 à 17h00, au Salon littéraire : Grande rencontre « La littérature caribéenne » avec Olive Senior (Jamaïque / Angleterre, Un pipiri m'a dit), Jacques de Cauna (Haïti / Bordeaux, Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, et Louis-Philippe Dalembert (Haïti / Italie, Ballade d'un amour inachevé), rencontre animée par Olivier Caudron (BM Bordeaux)

Une table de vente sera installée à l'issue de la rencontre.

 

Présentation et dédicace de l'ouvrage Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur

2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

 

L'Amérique des Aquitains : de Saint-Domingue à la Louisiane

Conférence pour l'Association France-Etats-Unis Biarritz-Côte Basque

Pendant plus de deux siècles, Gascons, Basques et Béarnais, partis par les ports de Bordeaux et Bayonne, colonisent et gouvernent les colonies françaises d'Amérique, au premier rang desquelles la "Reine des Antilles", Saint-Domingue (aujourd'hui Haïti) entretient des liens réguliers avec les "déserts du Nouveau-Monde" peuplés des "sauvages" de la Louisiane sur les "rives du Meschacebé" (Chateaubriand). Il faudra attendre les premières années du 19e siècle, après l'afflux à la Nouvelle-Orléans en 1809 de dix-mille réfugiés dominguois fuyant la révolution des esclaves, pour que la brillante civilisation créole des plantations lousianaises, telle que l'on popularisée littérature et cinéma, prenne son envol alors que la France napoléonienne venait tout juste de l'abandonner une nouvelle fois en la vendant aux Etats-Unis après l'avoir cédée à l'Angleterre puis à l'Espagne. Lors du fameuxx purchase, la Louisiane représentait le quart du territoire de la nouvelle république américaine, quatre fois celui de la France et quatre-vingt dix fois celui de Saint-Domingue.

De-Grasse-Le-Cap-1781-G-Alaux-1943-2.jpgLa conférence a été suivie d'un très beau dîner dans les salons de la Rotonde à l'hôtel du Palais le samedi 22 mars

Biarritz Hôtel du Palais 22 mars 14Palais La Rotonde 

Présentation de Monsieur Denis Blanchard-Dignac – Librairie Mollat, 19 mars 2014

Mmes, Mlles, MM, chers amis,

C’est bien volontiers que je réponds aujourd’hui à d’amicales pressions – comme disent nos politiques – pour accomplir une tâche dont je vous avoue tout de même me sentir aussi heureux qu’honoré, à savoir vous présenter très succinctement, en quelques minutes et pour ceux qui  ne le connaîtraient pas, notre ami Denis Blanchard-Dignac qui fera ensuite cavalier seul pour vous présenter à son tour son dernier ouvrage. Ce qui me permettra de m’éclipser discrètement le plus rapidement possible afin de lui laisser la parole.

Je ne ferai donc que passer sur les éléments les plus importants en m’attachant seulement à trois points qui me paraissent essentiels.

Tout d’abord, la mémoire historique longue – vertu si rare aujourd’hui à l’heure de l’éphémère médiatique sensationnaliste – qui préside à chacune de ses entreprises littéraires et qui les alimente. La plupart de ceux qui sont ici connaissent en effet sans doute l’ancienneté de la famille dont il est issu, à la fois sur le Bassin – qui s’appela à l’origine « la petite mer d’Ignac » et où vivaient et prospéraient ses aïeux les plus lointains, les Baleste et Peyjehan de Faucon, voir sa Petite histoire du  Bassin d’Arcachon – et en passant par Bordeaux, dont partirent pour des vies d’aventure le corsaire Pierre-Jean Dignac et ses ancêtres planteurs à Saint-Domingue, les Fresquet et Morris de Thiverny, pour arriver à une longue lignée d’élus locaux dont se détache particulièrement le ministre de la Marine Pierre Dignac, et d’administrateurs civils que sont encore aujourd’hui plusieurs membres distingués de la famille, parmi lesquels précisément notre ami Denis, qui, après avoir partagé de hautes responsabilités, notamment aux côtés du très regretté Michel Baroin à la Fnac, poursuit en ce moment même ses activités de conseil à l’international auprès d’une grande entreprise.

Dans un second temps, de solides études universitaires de juriste et politologue en Droit et Sciences politiques, de la Maîtrise au Diplôme d’Etudes supérieures, dans une maison, la Sorbonne, où l’on avait encore la chance d’évoluer sous la houlette de professeurs tels que l’inoubliable Maurice Duverger, le « Monarque républicain ». Formation complétée par l’exercice, sur le terrain de la capitale, d’importantes responsabilités politiques au Comité interministériel de la Sécurité routière, puis à la mairie du 10e arrondissement dont il fut adjoint au Maire aux côtés de l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur Alice Saunier-Seïté, qui le mettra en relations plus tard avec une autre grande dame de la culture et des sciences, Geneviève Viollet-le-Duc, nièce du grand homme et principale inspiratrice de la biographie qui nous intéresse aujourd’hui.

Enfin, et là, c’est à son œuvre écrite que je vais me référer, un indéniable talent dans l’expression qui est sans doute celui, quasi naturel, du conteur gascon qui sait à tout moment retenir l’attention de son interlocuteur. Il faut rappeler en effet ses œuvres antérieures, qu’elles soient romanesques, Le Gardien et Le charme secret de Bordeaux, ou historiques et biographiques, Louis Gaume, Le Captal de Buch, Le Duc d’Epernon. Des ouvrages qu’on lit souvent d’une seule traite tant l’intérêt y est constamment soutenu. Bref, pour ne pas alourdir davantage, je voudrai simplement rappeler sur ce dernier point, que lors de notre première rencontre – bordelaise cela va de soi, pour un congrès à l’hôtel des Sociétés savantes de la place Bardineau, mais aussi tardive en raison de nos activités « étrangères » à tous deux – en 1994, alors que nous revenions l’un et l’autre de longs exils dorés sous d’autres cieux, dans la capitale et aux Îles, j’ai eu immédiatement conscience en l’écoutant de me trouver en présence d’une de ces heureuses affinités particulières dont la vie nous réserve providentiellement le bonheur, à l’inverse du malheureux Diogène qui cherchait un homme au bout de sa lanterne.   

C’est pour vous faire partager au plus vite un de ces instants privilégiés dont il a le secret que je m’arrêterai là, afin de ne pas retarder plus longtemps le plaisir que vous aurez à écouter notre ami Denis Blanchard-Dignac.

 

                                                                                                 Jacques de Cauna, Docteur d’Etat de la Sorbonne

 

Viollet-le-Duc présentation
Denis-Blanchard-Dignac sera présenté par Jacques de Cauna
Conférence du 15 mars à Préchacq pour l'association des amis de Lahire,
Sur les pas du valet de coeur
Autour d'un mariage au château de Vignoles.

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Le 24 juin 1442, à l'issue de la Jornada de Tartas, le chevalier Louis de Marsan de Cauna, baron du dit lieu et gouverneur de Tartas pour le roi d'Angleterre duc d'Aquitaine, remet les clés de la ville au roi Charles VII en personne et jure d'être désormais français lui et toute sa descendance. Le roi confirme ses privilèges en l'adoubant et le suit en son château de Cauna où il dîne et passe la nuit pendant que la maison des abbés de Saint-Sever à Souprosse accueille d'autres personnalités. Les capitaines Etienne de Vignoles, dit Lahire, le Valet de Coeur, et Estébenot de Talauresse, son neveu, accompagnent le Roi. Leurs héritiers dans les maisons et branches de Cauna de Vignoles, d'Arricault de Vignoles, de Camon-Dade de Laharie et de Baylens-Poyanne, leur succèderont dans la charge familiale héréditaire de gouverneur de Tartas.

 

 Samedi 22 mars, Biarritz, Hôtel du Palais,

18h30, conférence

L'Amérique des Aquitains, de Saint-Domingue à la Louisiane. 

 

En raison de l'incendie survenu au Grand Hôtel de Saint-Jean-de-Luz, la conférence pour l'association France-Etats-Unis Biarritz Côte Basque, aura lieu à l'hôtel du Palais à Biarritz

 

Samedi 8 mars, Université Paris IV-La Sorbonne,   

17 rue de la Sorbonne, salle Marc Bloch, escalier C, 2e étage.

  Conférence à 14h30

Toussaint Louverture, le Grand Précurseur, présentation de l'ouvrage paru aux Editions Sud-Ouest (sept. 2012).

A l'invitation du professeur Marcel Dorigny, président de l'APECE

(Association pour l'étude de la colonisation européenne).

 

A cette occasion le point pourra être fait sur les dernières découvertes relatives au personnage (son vrai visage, sa famille et son proche entourage, ses liens avec Dessalines, Moïse, Bayon de Libertat..., sa formation culturelle, militaire et politique, son rôle dans le soulèvement, ses choix d'action...), découvertes importantes qui ont fait récemment l'objet d'un pillage éhonté de la part d'un universitaire américain assisté d'un comparse français, lesquels, de préférence à l'honnête rétractation qui avait été suggérée, semblent vouloir persister dans leur double tentative d'occultation dans les éléments empruntés sans citation et de manipulation sensationnaliste de mes travaux à des fins de récupération personnelle (voir sur ce blog à l'article Toussaint Louverture).

 

2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

 

A écouter (cliquez sur le titre ou l'image)

Jacques de Cauna - Toussaint Louverture - YouTube

Jacques de Cauna vous présente son ouvrage "Toussaint Louverture" aux  Editions Sud-Ouest, Bordeaux...

: //www.mollat.com/livres ...

 

 

www.youtube.com/watch?v=_SfkTwLWuiQ

22 mai 2013 - Ajouté par Librairie Mollat

 

A lire
Dans le dernier Bulletin du Centre Généalogique des Landes, n° 109-110, 1er et 2e trimestre 2014, les articles :
- Anciennes familles landaises. Les seigneurs de Caumale : Grenier de Caumale, Boyrie de Caumale (avec Didier Roques et Jean-Mathieu Robine),p. 1480-1490.
- les Delisle, Duverger, Préval..., familles franco-dominguoises et cubaines dans la correspondance de Caumale, p. 1490-1494.
- les Grenier gentilshommes verriers du pays de Foix et du Bazadais (avec Martine de Cauna et Pierre Coudroy de Lille), p. 1495-1497
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Ouvrages reçus
Aux Presses Universitaires de Bordeaux, de Francine Agard Lavallé, Bernard Lavallée et Christophe Lavallé, une somme sur les émigrants français, principalement du Sud-Ouest, partis par Bordeaux pour Cuba au XIXe siècle, avec notamment la liste exhaustive de tous les passeports délivrés entre 1802 et 1900, un grand nombre de cartes, graphiques, analyses, et tout l'appareil scientifique nécessaire à la compréhension du phénomène. Aimablement comuniqué par notre ami, le professeur Bernard Lavallé.
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Et toujours aux Presses Universitaires de Bordeaux, l'important ouvrage de Maria-Elena Orozco Lamore et Maria Tersa Fleitas Monnar, pour tout savoir sur les aspects architecturaux urbains de la question à Santiago de Cuba, aimablement communiqué par Sylvie Barbeyron, en attendant la publication des actes du colloque d'hommage au professeur Jean Lamore.
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De Denis Blanchard-Dignac, après Le Captal de Buch et Le duc d'Epernon, une nouvelle biographie historique d'un personnage qui a laissé de nombreuses traces dans la région, à Roquetaillade, Hendaye (Abbadia), Biarritz (chapelle impériale)... Sans oublier Notre-Dame et Carcassonne. Toujours aussi érudit, bien écrit, instructif et passionnant !
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De Catherine de Beaunay-Cotelle, pour tout savoir sur le personnage méconnu à qui l'on doit l'introduction du café aux Antilles... un très beau travail d'histoire familiale à partir d'archives tant publiques que privées.
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Merci à nos amis et félicitations pour ces travaux qui les honorent et font notre joie dans un monde à mémoire courte !

 

    Activités   

 

Jeudi 10 avril, Dax, Institut du Thermalisme, Université du Temps Libre, 15h,  conférence : L'aïeule landaise de l'Europe. Pierre Benoît, Koenigsmark et Anne de Cauna.

Lundi 7 avril, château La Palanque, Saint-Louis de Montferrand, à l'invitation de Mme Caroline Lampre, papiers de famille Lampre, d'Abbadie (Bigorre, Tarbes, Saint-Domingue).

Dimanche 6 avril, Bordeaux, L'Escale du Livre (salon du livre), table-ronde caraïbe : Olive Senior (Jamaïque), Un pipiri m'a dit, Louis-Philippe Dalembert (Haïti, Italie), Ballade d'un amour inachevé, Jacques de Cauna (Bordeaux, Haïti), Toussaint Louverture, animée par Olivier Caudron, directeur de la Biblothèque municipale de Bordeaux.  

Vendredi 28 mars, CIVB Bordeaux, réunion AQUAF- château de Caumale, Geneviève Fabre, Anne Marbot (déplacement en Louisiane).

CGSO Bordeaux, Hôtel des Sociétés Savantes, 18h30, conférence de Jean-Paul Casse, La guerre des deux Roses.

Jeudi 27 mars, Université du Havre, prof. Eric Saunier, renvoi de la fiche expertise pour publication auxx Presses Universitaires : "La politique d’achat servile à Saint-Dominguau 18e siècle : le cas des plantations nantaises".

Mardi 25 mars, Sciences-Po Bordeaux, Mlle Laurence Ognibene, visio-conférence Skipe.

Mercredi 20 mars, Sciences-Po Bordeaux, Mlle Laurence Ognibene, Master 1 Coopération internationale, directeur, prof. Vincent Bonnecase : aide à la direction de recherche, mémoire La République Dominicaine et ses voisins haïtiens. Un racisme d'état au sein du bassin caribéen.

Samedi 15 mars, à Goos, (Landes), Assemblée générale de l'association Sur les pas du valet de coeur (les amis de Lahire), conférence (président d'honneur) : Autour d'un mariage au château de Vignoles. Il y a 421 ans Jeanne d'Arricault épousait Jacques de Camon-Dade, à l'occasion de l'anniversaire du mariage de l'héritière de Lahire et du baron de Laharie, gouverneur de Tartas, quelques éléments d'histoire héraldique, généalogique, familiale et patrimoniale.

Vendredi 14 mars, 14h30, Martinique, conférence téléphonique, M. Georges Ano.

Mardi 11 mars, M. Georges Ano, aide à la recherche, généalogie Acquart-Vignes.

Lundi 10 mars, Université La Rochelle, FLASH, M. Andris Ronald, étudiant MAster 2 (directeur, prof. Didier Pothon), aide à la direction de recherches, bibliographie haïtienne.

Bordeaux, Musée d'Aquitaine, vernissage de l'exposition Hommage à Victor Louis et Pierre Lacour, à l'invitation des professeurs Bernard Marquette, président des Amis du Musée, et Bernard Coustet, hisotorien de l'art, académie de Bordeaux.

Samedi 9 mars, Mlle Laurence Ognibene, étudiante à Sciences Po Bordeaux, Programme France-Caraïbe (dir. M. Rafaël Lucas), mémoire Master 1 sur les origines historiques du racisme anti-haïtien en République Dominicaine. 

Vendredi 7 mars, prof. Frederic Starr, Johns Hopkins University (Baltimore, Etats-Unis),  Projet d'ouvrage Architecture de St-Domingue et de la Louisiane. 

Lundi 3 mars, communication sur les Noirs en Charente à M. Olivier Caudron, directeur de la Bibliothèque municipale de Bordeaux.

Samedi 1er mars, Bordeaux, CIVB, Assemblée générale de l'AQAF (Association Aquitaine-Québec-Amérique francophone). Nomination au Conseil scientifique de l'association qui souhaite élargir son action au îles de la Caraïbe francophone, hispanohone et anglophone en liaison notamment avec la Louisaine et la côte Est des Etats-Unis.

Tonneins, Conseil d'administration de Région Gascogne Prospective (Conservatoire du Patrimoine de Gascogne, président d'honneur). Visio-conférence.

Jeudi 27 février, visio-conférence : professeur Gilles-Antoine Langlois ENSAV (Ecole normale supérieure d'architecture de Versailles), a/s projet européen et projet de thèse de Mlle Astrid Lenoir, étudiante en Master.

Samedi 22 février, Université Bordeaux 3, envoi du texte définitif et iconographie de la communication "Destinées franco-cubaines de familles de la plantocratie caféière et sucrière : les Delisle et les La Valade", pour publication dans les actes du colloque d'hommage au professeur Jean Lamore (Mélanie Moreau, coordinatrice).

Jeudi 20 février,Archives départementales de la Gironde, recherches (fonds G. Debien, papiers d'Héricourt, et  autres fonds privés).

Réception de Mlle Lucile Dupont, étudiante en master 1 : "L'émigration orthézienne aux îles d'Amérique", co-direction avec le professeur Philippe Chareyre, EA ITEM - UPPA (Université de Pau et des Pays de l'Adour)

Mardi 18 février, Johns Hopkins University, prof. Fréderic Starr, proposition sur blog de projet d'ouvrage sur l'architecutre de Saint-Domigue et celle de la Nouvelle-Orléans pour le public annglophone. Echange de précisions sur les modalités pratiques. En attente de réponse.

Lundi 17 février, Bordeaux, Hôtel de Ville, Conseil de la Diversité (membre), Place Pey Berland, inauguration de l'exposition Le goût en partage.

Archives nationales outre-mer, recherches.

Dimanche 16 février,visio conférence Dacca (Bangladesh), Geneviève et Pierre Fabre (château de Caumale).

Recherches sur les familles de Cumont, de Beaumont d'Autichamp, Assier de Pompignan (Armorial de Caumale en cours).

Mardi 11 février, Réception du Bulletin du Centre Généalogique des Landes, n° 109-110, 1er et 2e trimestre 2014, articles publiés : Anciennes familles landaises. Les seigneurs de Caumale : Grenier de Caumale, Boyrie de Caumale (avec Didier Roques et Jean-Mathieu Robine) ; les Delisle, Duverger, Préval..., familles franco-dominguoises et cubaines dan la correspondance de Caumale ; les Grenier gentilshommes verriers du pays de Foix et du Bazadais (avec Martine de Cauna et Pierre Coudroy de Lille).

Vendredi 7 février,Musée d'Aquitaine, envoi du titre et résulé de la conférence à venir (dernier trimestre 2014) : Cuba, les Béarnais et le café.

Jeudi 30 janvier, Paris, Ambassade de Cuba en France, à l'invitation de S. E. Hector Igarza, Ambassadeur de Cuba en France : Présentation de Los caminos del café, programme de coopération internationale pour le Développement socio-économique de la province de Santiago de Cuba sur la base du patrimoine classé par l’UNESCO : la plantation de café La Fraternidad, avec M. Jen-Pierre Blanc, Vice-président de la Fondation Malongo, et M. Omar Lopez, Conservateur de la ville de Santiago de Cuba, et le soutien financier de l’Union Européenne.

cafetal Fraternidad

Mercredi 29 janvier, Conférence téléphonique avec Andrée-Luce Fourcand (Jeremy papers, Gainesville, E.U.).
Correction et transmission des généalogies Grenier de Caumale, Boyrie de Caumale, Delisle, Duverger et Préval pour publication dans le Bulletin du Centre Généalogique des Landes. 
Mardi 28 janvier, visio-conférence Chaire d'Haïti à Bordeaux / Québec, projet de réédition-diffusion des Mémoires du général Toussaint Louverture.
Lundi 27 janvier, visio-conférence Chaire d'Haïti à Bordeaux / Université d'Abidjan-Cocody, Arnaud Ahigro, doctorant. Convention en cours de signature.
Préparation de la table-ronde sur Raynal, Toussaint Louverture et Haïti avec Gilles Bancarel (document de résentation).
Vendredi 24 janvier, rencontre et échange de documentation sur Cuba avec M. Paul de Casamajor (tableaux de famille, Prudent de Casamajor), 
Propositions pour le Dictionnaire des Gens de couleur en France, sur demande d'Erik Noël.
Université d'Oxford, Guilhem Pépin, programme Rôles Gascons, Apport d'informations sur les seigneuries de Tiran et Bussac en Gironde (procès de Caupenne, de Cauna vs Albret, 14e s.)
Jeudi 23 janvier, fin de rédaction et transmission de l'article Mémoires historiques de la Révolution haïtienne (voir ci-dessous) à la Revue française d'histoire du livre pour publication
Mardi 21 janvier, Famille de Monck d'Uzer (Bigorre, Landes, Antilles), envoi de la translation du document de don testamentaiare de l'héritage des seigneuries d'Aurice et d'Escoubès par Henry de Cauna d'Abère à son neveu Antoine de Monck d'Uzer. Eclaircisssements généalogiques sur la parenté transmis (1609).
Lundi 20 janvier, fin de l'inventaire et transcription des papiers de famille Acquart-Vignes (négociants bordelais propriétaires à Jacmel, Saint-Domingue).
Echange d'informations sur le chevalier Gabriel de Clieu et l'introductionn du café aux Antilles, avec Mme C. de Beaunay-Cotelle
Vendredi 17 janvier, demande de conférence de l'Université du Temps Libre de Dax. Proposition : L'aïeule landaise de l'Europe. Pierre Benoit, Koenigsmark et Anne de Cauna (pour le 10 avril)
Jeudi 16 janvier, réception chez Denis Blanchard-Dignac de son dernier ouvrage : Viollet-le-Duc (1814-1879). La passion de l'architecture.
Mercredi 15 janvier, échange téléphonqiue avec Geneviève Fabre (Caumale).
Jeudi 9 janvier, Bibliothèque municipale de Bordeaux, Société des Bibliophiles de Guyenne, 17h, conférence (voir résumé ci-dessous) et signature des ouvrages Mémoires du général Toussaint Louverture et Voyage d'Outre-Mer et infortunes les plus accablantes de la vie de Monsieur Joinville-Gauban.

 

Mémoires historiques de la Révolution haïtienne par deux acteurs des événements :

Toussaint Louverture (1803) et Joinville-Gauban (1829)

 

Ce sont deux grands classiques de l’histoire de l’ancienne colonie française de Saint-Domingue qui viennent d’être offerts récemment en rééditions critiques au public après plus d’un siècle et demi d’absence : le Voyage d’Outre-Mer et Infortunes… de Joinville-Gauban (1829) et les Mémoires du Général Toussaint Louverture… par Saint-Rémy (1853)[1]. Le rapprochement pourrait s’arrêter là entre ces deux témoignages sur la période décisive de la Révolution haïtienne qui mène à l’indépendance du pays en 1804. L’un émane en effet d’un petit-blanc sans grade, l’un de ces très nombreux Aquitains partis de Bordeaux pour l’Eldorado des Îles à sucre à la fin du 18e siècle et revenu dans sa ville natale de La Réole. Et l’autre du grand précurseur de la première république noire du monde, général et gouverneur de la colonie, arrêté, déporté et finalement mort prisonnier au fort de Joux. Gauban écrit une véritable chronique au quotidien des événements qu’il a vécus pendant une quinzaine d’années, de 1789 à 1804, alors que Toussaint se concentre essentiellement sur la courte, mais cruciale, période durant laquelle il a tenu en mains les destinées de la colonie, entre 1794 et 1802, date de son arrestation. D’un côté une relation à usage restreint, tirée à 170 exemplaires seulement à Bordeaux, une sorte de chronique ou d’annales à ambition historique qui se voudrait objective dans sa remarquable fraicheur narrative. De l’autre un mémoire justificatif, retrouvé, commenté et annoté, non sans ambiguïtés, par un historien haïtien, un plaidoyer politique pro-domo qui cherche à convaincre pour la postérité. Le Candide de Voltaire face au Chateaubriand des Mémoires d’Outre-Tombe dans le cadre exubérant d’une île tropicale. Mais profondément unis, au-delà du pays qu’ils aiment, à la fois par le caractère exceptionnel et émouvant de leur aventure et l’importance historique des événements dont ils nous renvoient l’écho précis d’acteurs du haut au bas de l’échelle.

         Jacques de Cauna, docteur d’Etat (Sorbonne)

     CNRS/EHESS CIRESC chaire d’Haïti à Bordeaux


[1] Jacques de Cauna(édit.), Voyage d’Outre-Mer et Infortunes les plus accablantes de la vie de M. Joinville-Gauban, Bordeaux, Imprimerie de H. Faye Fils, sd [1829], 2 tomes (280 + 256 p.) (1829), réédit. t. I, Guitalens-L’Albarède, Ed. La Girandole, 2011, 02 p. [portrait inédit en couverture], et Mémoires du Général Toussaint Louverture… [pouvant servir à l’histoire de sa vie], commentés par Saint-Rémy, réédition critique de l’ouvrage de 1853 avec préface, notes, portrait original et édition du manuscrit original, Guitalens-L’Albarède, Ed. La Girandole, 2009, 280 p. [portrait en pied par Baquoy en couverture].

Joinville Gauban Voyage1

Mémoires du général Toussaint Louverture. Portrait par Baquoy

 

 

Familles en cours d'étude : Lampre, d'Abbadie (Saint-Domingue, Gironde, Saint-Louis de Montferrand, Bigorre, Tarbes, ), Acquart, Vignes (Bordeaux, Blanquefort, Jacmel, archives familiales), de Dufourcq de Membrède, de Ribeaux, de Heredia, Girard, de Casamajor (Béarnais de Cuba, 19e s., Arthez-de-Béarn, Orthez, Sauveterre), Habas, Jourdelle (Labastide-Villefranche), Victoria, Mendès (Bordeaux, Antilles, familles sépharades, demande de la Drac Aquitaine), de Cauna de Poyloault, de Ségur, d'Escodéca de Boisse (Landes, Bordeaux, notariat 16e, Jacques de Cauna, baron de Poyloault, pièce inédite), de Navailles, de Navailles-Labatut, de Navailles-Banos, de Navailles-Sirgos, de Navailles-Bonnas (Dumes, Landes, Béarn, Bigorre, Saint-Domingue, archives familiales, comte de Navailles), Saint-Macary (Auterrive-du-Gave, Saint-Marc, Saint-Domingue), de La Valade du Repaire de Truffin (Périgord, La Rochelle, Saint-Domingue, Cuba, Matanzas, Camaguëy, La Havane), Peyrucain, Lafourcade, Pédelucq, Darricau, Darricau de Traverses (St-Martin de Seignanx, Pouillon, Tartas, Etats-Unis), Labadie, Laroque (demande haïtienne), Lassaigne, Bertel (Périgord, Champagne), Chemisson-Lassaigne, Hauquiez (Saint-Domingue), Dubreuil de Fontreaux, La Croix de Ravignan (Charentes, Landes, Saint-Domingue), Grand de Chateaublond, Caradeux, Fleuriau, Boissonnière (Saint-Domingue, demande canadienne), Delisle, Duverger, Gallien de Préval, Raynal, de Mons d'Orbigny, Morel, Ducis, Dufourcq, Lentilhac de Sédières, Favier (Saint-Domingue, Nouvelle-Orléans), de Villeré, Villoutrey de Brignac, Duverger, Préval, de Mons d'Orbigny (Louisiane), Laffite, You, Humbert (La Nouvelle-Orléans), Duvergé (République Dominicaine, Louisiane), Preval, Morel, Ferrer, Ulecia Cardona (Cuba), Truffin, Sarria (Cuba, Camaguëy), Deniau (La Réole, Haïti), Taillade (Montauban, peintre), Guillon, Guillon-Léthière (Paris, Guadeloupe), Pirly (Le Dondon, Saint-Domingue, demande de Mme Michèle Nahon), Lescar, Péfaur, d'Arthez-Lassalle (Béarn, Landes), de Monck d'Uzer (Bigorre, Saint-Domingue, alliance de Cauna), de Marque (Tartas, Saint-Domingue, alliance de Cauna), de Montesquiou, d'Artagnan, d'Astarac de Fontrailles (Gers, alliance de Cauna), de Cauna de Dorro, du Lys, de Périsser, de Hoo, de Brassalay (Bougarber, 64)

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Le Bal de Russie à Biarritz

3 Décembre 2013, 18:28pm

Publié par jdecauna

Après le Bal, extrait de La Semaine du Pays Basque

 

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Jacques de Cauna (croix de commandeur Honneur et Mérite d'Haïti) à la table d'Anne Tostoï de La Cerda, avec la comtesse Brigitte de Diesbach, les princesses Catherine Galitzine et Altinaï de Montenegro, le prince Constantin Mourousy. Debout Alexandre de La Cerda.

 

Le 2e Bal de Russie à Biarritz

Le très bel été indien de la saison 2013 sur la côte basco-gasconne a pris fin en apothéose le 2 novembre dans le grand salon des ambassadeurs du Casino de Biarritz avec le grand bal de Russie à Biarritz que la presse a qualifié d'"événement de l'année". Que les organisateurs, et particulièrement nos amis Anne et Alexandre de La Cerda, soient remerciés pour cet inoubliable moment de grâce !

 

L'affiche

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 Martine avec Cyrille Kissélevsky (president de l'Union de la Noblesse russe) Marie-Thérèse d'Arcangues, Jeanne Fouquet (château de Roll-Montpellier), Laurent de Coral (château d'Urtubie), la générale Zeisser et Jean-Louis Leimbacher (directeur de l'hôtel du Palais)

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Programme et Menu

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Toussaint Louverture

3 Décembre 2013, 17:26pm

Publié par jdecauna

A écouter (cliquez sur le titre ou l'image)

Jacques de Cauna vous présente son ouvrage "Toussaint Louverture" aux  Editions Sud-Ouest, Bordeaux...

: //www.mollat.com/livres ...

 

 www.youtube.com/watch?v=_SfkTwLWuiQ

22 mai 2013 - Ajouté par Librairie Mollat 

 

Toussaint Louverture. Qui copie qui ?

Droit de réponse de Jacques de Cauna

 

NB : ce droit de réponse - qui vient d'être envoyé au Nouvelliste pour publication - fait suite à une tentative de justification de M. Philippe Girard qui n'avance pour "preuve" qu'un échange de mails avec son fournisseur d'informations en France, selon lequel il aurait "trouvé en même temps que moi" ses prétendues "nouvelles découvertes" qu'il publie "tous droits réservés".  Il ne parle plus du tout de la photo placée en tête de l'article, dont il m'avait demandé une copie de l'original et qu'il a fini par pirater et placer sous son propre copyright.

TL Toussaint Baquoy

Monsieur Philippe Girard a la bonté d’expliquer aux Béotiens que nous sommes que « nous autres historiens […] résolvons nos différends dans des conférences ou des revues spécialisées, pas sur la place publique ». Il ne condescend toutefois pas à aller jusqu'à à « s’abaisser » à répondre en s’adressant directement à moi à un problème qu’il a lui-même créé sur la place pubique. Il préfère solliciter à nouveau la voie des médias sous couvert de s’adresser « aux lecteurs ». Un peu de publicité est toujours bonne à prendre…

Il s’en prend tout d’abord aux historiens haïtiens qui lui feraient un procès en « blanchitude ». Mais doit-il s’en étonner ? N’est ce pas lui-même qui se présente en porte-flambeau aux Etats-Unis d’une certaine idéologie dans l’introduction de l’un de ses ouvrages ? Je le cite textuellement : « As a white native of Guadeloupe, however, I tend to view French imperialism in a more positive light than is customary among my academic colleagues, especially those of Haitian descent » [« Comme Blanc natif de la Guadeloupe, j’ai tendance à voir l’impérialisme français sous un jour plus positif que cela n’est coutumier chez mes collègues universitaires, spécialement ceux d’ascendance haïtienne »].

Je laisse ces élucubrations à l’appréciation de mes confrères de la Société Haïtienne d’Histoire et de Géographie dont j’ai longtemps été membre du Comité Directeur sans subir les avatars qu’il dénonce, bien au contraire. Je remarquerai seulement un point à ce sujet dans sa réponse. Voilà que subitement, Toussaint Louverture, qui était finalement dans son article du Nouvelliste, « en un mot : un homme… pétri de contradictions » est redevenu un « grand » homme (deux fois), un « héros », une « grande figure »…. Ou l’art de rectifier le tir ! Ces historiens haïtiens que sa condescendance voudrait voir « flattés » qu’un représentant de « l’humanité toute entière s’intéresse à leur héros » ont-ils eu tout à fait tort de ne pas apprécier ? Mais qu’importe… pourvu qu’on puisse tenir la vedette dans les médias !

M. Philippe Girard affirme ne pas me connaître, et que je ne l’ai « jamais contacté auparavant ». Moi non, mais lui oui ! Nous voilà en plein mensonge : il m’a contacté par écrit le 1er mai 2013 pour me demander de lui envoyer gratuitement (cela était bien précisé) une copie de ma photo originelle faite en 1989 du portrait en pied de Toussaint Louverture par Baquoy qui est en couverture (sous copyright) de mon édition des Mémoires de Toussaint. Ce que j’ai refusé, pour l’original, en lui expliquant qu’il avait été trop pillé sur le net. Il demandait aussi l’autorisation de l’utiliser, ce que je lui ai accordé par écrit du 7 mai en précisant que j’apprécierais qu’il précise bien mon copyright. Sans réponse… On connaît la suite. Curieux d’ailleurs qu’il n’en parle plus dans sa « réponse aux lecteurs » !

Sur la chronologie revisitée de ses « nouvelles découvertes », quelques grandes énigmes demeurent : à propos de Dessalines esclave de Toussaint en particulier, pourquoi n’a-t-il pas communiqué en colloque et/ou publié dans une revue spécialisée, très vite en janvier 2012, sa prétendue découverte, si importante ? Pourquoi, après avoir pu lire, comme tout le monde, non pas en juin mais en mars 2012, mon annonce de ce scoop sur mon blog après sa parution dans la « revue spécialisée » Outre-Mers, a-t-il repris cette découverte dans plusieurs écrits postérieurs en la mettant en doute (« probably », « would have », « Jacques de Cauna suspected a possible link… », etc.). ? Et sans en tirer aucun enseignement dans la suite de son article sur Dessalines de juillet 2012 où tout montre que ce paragraphe, présenté sous une forme hypothétique, a été purement et simplement rajouté au dernier moment  avant tirage ? Pourquoi enfin a-t-il attendu plus d’un an et demi pour livrer « sur la place publique », comme il dit si bien, dans la presse haïtienne, son ultime appropriation de ma découverte ?

De même, pourquoi a-t-il tant tardé à répondre à ma Lettre Ouverte ? Il avait décidé dans un premier temps – nous apprend-il – ne pas « s’abaisser à me répondre ». N’aurait-il pas plutôt cru que ma réaction passerait rapidement, et que cela resterait en Haïti, sans que la communauté scientifique en soit informée ? N’a-t-il pas préféré attendre son retour « à la maison » pour lancer sa diatribe contre ses détracteurs, les historiens haïtiens et moi-même ? N’était-il pas préférable enfin pour lui de prendre le temps de mettre au point une tentative de réponse avec un comparse français qui se trouve par ailleurs être l’un de mes anciens étudiants, grand utilisateur de mes travaux et son fournisseur particulier depuis quelques années ?

J’aurais contacté « ses collègues et ses supérieurs hiérarchiques dans l’université où il travaille dans le seul  but – suppose t-il – de saborder sa carrière, et il [lui] était devenu difficile de me laisser le traîner ainsi dans la boue en mettant en cause son honnêteté intellectuelle ». Ce passage anti-scientifique, tout en hypothèses gratuites, confirme l’emploi polémique du terme « abaisser » dans le paragraphe précédent, au cas où je n’aurais pas apprécié correctement la distance qui nous sépare. Mais que représente sa « carrière », qui n’intéresse que lui, face à une question déontologique qui dépasse largement son cas personnel, bien connu par ailleurs des collègues travaillant dans le même champ ? Et pourquoi ce pur moraliste rétorque t-il en écrivant à la responsable de mon centre de recherche parisien, ce qui – qu’il se rassure – ne changera rien à ma « carrière » ?

Il tente ensuite une analyse de la succession et enchainement de nos travaux respectifs, comparant ses dix ans d’activité à mes quelque quarante (malheureusement !) et pense ainsi m’apprendre que mes sujets d’étude appartiennent à tout le monde et qu’il ne voit donc pas quelles autres découvertes il m’aurait volé. Je n’ai jamais parlé d’autres découvertes volées (deux suffisent amplement !), mais ai seulement relevé les curieuses successions chronologiques et similitudes de ses sujets et titres de livres par rapport aux miens depuis ses dix années d’activité : Toussaint Louverture et l’indépendance d’Haïti, Cauna, 2004 / Ces esclaves qui ont vaincu Napoléon. Toussaint Louverture et la guerre d’indépendance haïtienne, Girard, 2011, proposé au même éditeur français ; Mémoires du général Toussaint Louverture commentés par Saint-Rémy, Cauna, 2009 / Quelle langue parlait Toussaint Louverture ? Le mémoire du fort de Joux, Girard, 2013 ; Haïti, l’éternelle Révolution, Cauna, 1997, rééd. 2009 / Haiti : The Tumultuous History, Girard, 2005, rééd. 2010.

Ne semblerait-il pas qu’on suive à la trace la formulation de mes titres ? Par bonheur, comme il l’indique, le « contenu est différent », car je ne partage aucunement son approche injustement agressive d’Haïti et la manière dont il réchauffe à sa sauce ce qui peut l’arranger et servir son idéologie dans mes recherches.

Dans la même envolée primesautière, il m’ « avise » qu’il va « bientôt écrire une biographie de Toussaint ». Comme par hasard ! Elle portera sans doute sur ses cinquante premières années méconnues, sujet neuf qui fait l’essentiel de mon dernier ouvrage, puisqu’il en a déjà posé quelques jalons a posteriori, et avec l’aide d’un de mes anciens étudiants qui connaît et utilise mes recherches, dans un article intitulé « Toussaint before Louverture. New archival findings on the early life of Toussaint Louverture », dès janvier 2013, très vite à la suite de la sortie de mon Toussaint en septembre 2012. Autre curieuse coïncidence sans doute… dans laquelle toutes les récupérations sans citations des deux auteurs peuvent être vérifiées. Passionnante course-poursuite en perspective ? Mais quoi ?, il faut bien traduire un peu pour le public anglo-saxon !

Il poursuit sur le mode ironique : « Enfin, M. de Cauna aurait révélé au monde que Jean-Jacques Dessalines avait été l’esclave du gendre de Toussaint Louverture dans un article de la revue Outre-Mers en juin 2012 [en fait, mars 2012], puis dans une biographie parue en septembre 2012, idée que j’aurais fait passer pour neuve dans le Nouvelliste en novembre 2013 ». C’est en mars 2012 en réalité qu’il a pu recevoir la « révélation » sur mon blog. Mais encore une fois pourquoi aurait-il attendu plus d’un an et demi pour présenter dans un journal haïtien ce qu’il appelle (lui, et pas moi) ses « découvertes récentes…» ? Son article du Nouvelliste ne s’intitule t-il pas ainsi ? Tout cela n’est-il pas présenté comme neuf sous la photo empruntée sans citation de source ?

Ultime tentative de justification, il aurait fait cette même découverte indépendamment, très exactement le 20 janvier 2012, comme le prouverait un e-mail daté de ce jour adressé à son comparse relayeur en France. Et il l’a insérée dans deux articles de la revue William and Mary Quarterly (sans problèmes ni retard puisqu’il est membre du comité de lecture), publiés l’un en  juillet 2012 et l’autre en janvier 2013,  ce dernier avec la collaboration du comparse précité, en citant cette fois mon article (en fin de note, bien noyé dans la masse – c’est d’ailleurs une stratégie récurrente) sous la forme « On Jean-Jacques as possibly [souligné par moi] Jean-Jacques Dessalines, see Jacques de Cauna…, etc. ». Merci, même si c’est un peu tardif et curieusement soupçonneux (possibly : ces messieurs ne seraient donc pas encore convaincu à cette date alors qu’il aurait soi-disant « trouvé le lien » au mois de janvier 2012 ?).  Mais pourquoi pas ? Tout simplement, parce qu’un mail peut subir toutes les modifications et rajouts imaginables a posteriori et n’a donc jamais eu aucune valeur probante. La date de cette « découverte » avancée en janvier, soi-disant annoncée par mail à un comparse collaborateur, est scientifiquement irrecevable. Et encore une fois, pourquoi ne pas l’avoir publiée avant l’article de juillet 2012, soit plus de six mois après, au risque d’être devancé par un autre chercheur ? Et encore, si l’on regarde bien cette prétendue révélation, pourquoi, s’il en était si sûr, notre découvreur aurait-il employé, dans ce premier article de juillet 2012, à ce moment-là, des termes aussi dubitatifs que « was apparently Janvier Dessalines », ou « which would explain »… ? Et sans en tirer aucun enseignement dans la suite de son analyse sur Jean-Jacques Dessalines ?

Mais venons-en à sa conclusion : « En d’autres termes, si je ne cite pas souvent M. de Cauna, c’est que sa seule grande découverte sur le lien Dessalines-Louverture a été faite au même moment par moi avec l’aide de M. Donnadieu, dont les propres découvertes sur la première famille de Toussaint Louverture, qu’il a publiées en novembre 2011, ne sont pas citées par M. de Cauna dans sa biographie parue en septembre 2012 ».

Merci pour ma « seule  découverte ». C’est peu en tant d’années. Il faut savoir que dans son article de novembre 2011 (un an avant les premières « révélations » du tandem), donné précipitamment à une revue locale, l’acolyte qu’il vient de nommer, mon ancien étudiant, écrivait textuellement : « ce Janvier Dessalines – à ne pas confondre avec Jean-Jacques Dessalines, le général qui va proclamer l’indépendance d’Haïti » –, sans même  soupçonner une seconde le lien entre les deux noms.

M. le professeur d’histoire caribéenne Girard, de l’Université Mac Neese en Louisiane, ne pense t-il pas qu’une si grossière bévue – et bien d’autres qui émaillent cet article – aurait pu être évitée par l’intéressé en consultant son ancien directeur de thèse, son premier initiateur sur le sujet, dont il savait très bien par ailleurs qu’il travaillait alors à une biographie de Toussaint ? C’était trop simple et naturel sans doute. Peut-être était-il plus intéressant pour cet improbable tandem de se lancer dans l’ombre à la recherche d’un moyen de le doubler dans la divulgation de documents dont je ne faisais pas mystère et qui par ailleurs étaient largement à la disposition du public depuis un certain temps sur le site des Archives d’Outre-Mer ?

N’est-il pas surprenant d’ailleurs, que le nom de ce directeur de thèse ne soit jamais cité dans cet article par son ancien doctorant, y compris dans des formules ou notes reprises textuellement mot à mot de ses ouvrages (ex. note 6 : « Monnaie d’or frappée à Bahia (Brésil) et valant 66 livres de Saint-Domingue »), ou encore, comme le veut l’usage, lorsqu’il cite (souvent) sa propre thèse sans nommer son directeur ?  

Enfin, au-delà des gros mensonges, croyez-vous que l’on soit dupe de la manière dont les références essentielles, celles faites à ceux – prédécesseurs ou maîtres toujours en vie – qui ont servi de base à vos réflexions, se retrouvent noyées dans une foule de références sans conséquences à des auteurs décédés, références finalement inutiles car déjà données par ces mêmes prédécesseurs et simplement recopiées sur eux ? Ou, de cet autre procédé peu reluisant qui consiste à reprendre citations, analyses et notes à son propre compte, en ajoutant simplement en fin de note : « voir aussi [accessoirement] de Cauna, op. cit. »

               Finalement, si je comprends bien cette tirade sur les citations, l’argument de choc serait : « Si je ne cite pas souvent de Cauna… [faute avouée est à moitié pardonnée], c’est parce qu’il ne cite pas Donnadieu ». Croyez-vous que j’ai souvent à le faire et que je ne le fasse pas quand cela est nécessaire, c’est-à-dire nouveau (lisez au moins la page suivante quand le cas se présente), et n’avez-vous pas bien lu mes ouvrages si bien utilisés par ricochet par votre compère ? C’est le monde à l’envers ! Est-on en état de guerre dans une cour de récréation ? Ou doit-on penser qu’un malheureux professeur d’un grand pays lointain aurait été induit en erreur et se serait laissé entrainer dans des pratiques déloyales par pure méconnaissance, on n’ose dire naïveté ? Pour finir, puisque vous paraissez souhaiter « clore » ce que vous appelez une « polémique puérile » (péché de jeunesse !), la meilleure manière de le faire ne serait-elle pas une honnête rétractation publique ?

 

                                                                    Jacques de Cauna, docteur d’Etat (Sorbonne)

                                                       Commandeur de l’Ordre National Honneur

et Mérite de la République d’Haïti

 

 

Annexe : "je ne connais pas M. de Cauna, il ne m'a jamais contacté..."

 

Demande de M. Girard pour copyright photo Toussaint Louverture

 

-----E-mail d'origine-----
De : Philippe Girard <girard@mcneese.edu>
A: Jdecauna40 <Jdecauna40@aol.com>
Envoyé le : Me, 1 Mai 2013 16:54
Sujet : Portrait de Toussaint Louverture


M. de Cauna,

Je vous contacte car je suis en train de finir un livre sur les mémoires de Toussaint Louverture pour Oxford University Press.
L’éditeur veut illustrer le livre avec des portraits de Louverture.
Outre les portraits traditionnels et bien connus, j’aimerais reproduire celui qui est en couverture des mémoires que vous avez publiés pour la Girandole et qui est (à ma connaissance) le seul fait pendant son exil.

Pourriez-vous m’indiquer qui détient l’original et les droits ? Il s’agit d’un livre universitaire à but non lucratif qui se vendra très certainement à moins de 1000 exemplaires, donc le portrait ne pourra être inclus qu’à titre gracieux accompagné des formules d’usage (« Courtesy of [nom du détenteur des droits] »).

J’en profite pour vous faire passer un article publié récemment dans les Annales sur les mémoires de Louverture et qui pourra vous intéresser. Mon livre sur l'expédition Leclerc vient aussi de sortir en version française.

Vous remerciant d’avance,

Philippe Girard

_____________________________

Dr. Philippe Girard

Associate Professor and Department Head

History Department, McNeese State University

Author of The Slaves Who Defeated Napoleon: Toussaint Louverture and the Haitian

War of Independence (University of Alabama Press, 2011)

Auteur de Les esclaves qui ont vaincu Napoléon : Toussaint Louverture et la

guerre d’indépendance haïtienne (Les Perséides, 2013).

 

Et ma réponse

 

Ma, 7 Mai 2013 10:16

Re : Portrait de Toussaint Louverture

De

Jacques de Cauna jdecauna40@aol.com

A

girard girard@mcneese.edu

 

Cher Monsieur,


Merci pour ce message dont j'accuse réception rapidement sur wi-fi public en raison d'une panne totale SFR dans ma résidence de vacances. Je reprendrai contact avec vous dès résolution du problème. La photo originale du portrait (disparu) est sous mon copyright effectivement. Elle a été largement piratée en copies sur le net à partir de mon Haïti, l'éternelle Révolution (copie incomplète), ce qui m'amène à ne pas diffuser l'original quelles que soient les conditions. Vous pouvez utiliser la couverture des Mémoires et je serai heureux que ce que j'en dis dans mes ouvrages soit relayé clairement.
Nous pouvons nous parler par Skipe si vous le souhaitez d'ici quelques jours quand je serai revenu à Bordeaux (mon pseudo "decauna"). Ce sera un plaisir.


Bien cordialement,

 

Jacques de Cauna, docteur d'Etat (Sorbonne)
CNRS/EHESS CIRESC Chaire d'Haïti à Bordeaux
Commandeur de l'Ordre National Honneur et Mérite d'Haïti
Tél. : 05 56 52 95 11
http://jdecauna.over-blog.com

 

Depuis, plus de nouvelles. On sait aujourd’hui quel mauvais coup se préparait ! (on remarque que ce Monsieur ne prend même pas la peine de m’appeler « professeur » ou « docteur », comme cela est d’usage entre collègues).

 

Et voici le copyright de la photo, clairement indiqué en première page du livre dont il parle. Alors pourquoi me demander si j'ai le copyright ? On se demande parfois si certains savent lire !

 

TL-Baquoy-copyright.jpg

 

Extrait du site www.forumhaiti.com/t14463-men-zinzin-dessalines-esclave-sou-bitation...

 

Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti

Forum Haiti : Des Idées et des Débats sur l'Avenir d'Haiti


FOROM AYITI : Tèt Ansanm Pou'n Chanje Ayiti.

 

 

 Dapre gwo zotobre kap fouye nan zafe listwa dayiti,

Dessalines seta ancien esclave Toussaint Breda.12 déc. 2012.

Dessalines esclave de Toussaint p319

Toussaint te gen habitude mete tout moun ki te nan zantouraj li ke li ka fe konfians nan position estratejik.
Se selon relation de dependance entre 2 chanpion sila yo, que missieur Cauna ki direkte chaire d'etude sou Haiti, ki explike poukisa Toussaint ta mette Dessalines en selle pou li succede Toussaint.
Men bon zouti nan dada nos coloristes, "l'homme est un loup pour l'homme" depi nan guinen, pa gen manti nan sa. Zafe solidarite de classe ou de race, se apparans, interet personel ak lajan domine tout consideration sila yo nan politik st-domingue ak peyi dayiti. Jan Accau te diya se pa manti milat pov se nwa, nwa rich se milat. Nan ki kategori nou

mete ti pe a ak milyon li yo nan zile Turc and Caicos ak madam mulatresse americaine liya?

Si nou vle fe yon ti lekti diplis pou manye konpran kontexte la pli bien men lien a pi ba. Se pa jis vini repete tintin fok nal chache a la sous nan dokiman original kay notaire ki te voye sere jis lot bo dlo pou konpran vreman peyi dayiti sous li ak tout problem li. Apa lot jou se en Angleterre yon ti etidian arrive jwenn batister peyi a; Nou pa mal sanwont apre plis 200 nap fete fete de l'independans san nou pa menm gen papie batister nou nan men nou.

Menm pou serre papie ki pi important tankou batister nou trouve nou depan de blan.
‎"Un Peuple qui ne connaît pas son Histoire n'a pas d'identité"… il est condamné à la revivre (François Mitterrand).

http://jdecauna.over-blog.com/article-chaire-d-haiti-ciresc-a-bordeaux-2e-trimestre-2012-103921875.html

 

 Affaire Toussaint Louverture Le Nouvelliste

Dernières nouvelles (14/11/2013) : Les manipulations informatiques continuent ! Sous quelle pression ? Ma Lettre ouverte dont j'avais constaté hier le retour en 3e position des réponses Google au titre de cette rubrique vient à nouveau de diparaître totalement aujourd'hui du site du journal. Qui se livre à ce travail de sape ? Et quelle main bienveillante était venure rétablir mon droit de réponse avant cette nouvelle manipulation ?

Ma Lettre ouverte pourra toujours cependant être lue sur ce blog et sur le site de la Société française d'Histoire d'Outre-Mer qui vient de l'afficher. Le soutien de la communauté scientifique est total - j'en remercie les collègues de tous les pays qui me l'ont  manifesté - et cette affaire ne fait que commencer car elle pose une question essentielle au moment où ce genre de mauvaises pratiques se développe outrageusement : celle du pillage systématique de la recherche française sous couvert d'échange d'informations, d'états des lieux des dernières découvertes, de traductions vulgarisatrises pour le public anglo-saxon... Sans oublier l'espèce de sotte admiration que certains vouent béatement à n'importe quelles niaiseries écrites en anglais...

J'ai noté avec plaisir que la direction du Nouvelliste n'avait pas publié la "réponse" que le pirate prétendait adresser "aux lecteurs" du journal, ne voulant pas "s'abaisser" à me répondre directement. Je l'ai lue. Elle est tout simplement scientifiquement irrecevable, ce que je lui démontrerai dès qu'il aura le courage de s'adresser à moi directement. Il n'y est évidemmment pas question de la tentative d'appropriation de copyright de la photo du portrait de Toussaint par Baquoy, en plus de ses "droits réservés" sur mes découvertes récentes.

On remarquera que je ne fais plus figurer le nom du pirate, ni de son comparse fournisseur, dans le titre de cette rubrique. On doit éviter de faire encore plus à ce type de personnages la publicité médiatique qu'ils recherchent si avidement, même au prix de mauvais coups !

 

Affaire Toussaint Louverture Girard Le Nouvelliste

Dernières nouvelles : le pirate tente de se justifier en s'abritant derrière un gros mensonge avec la complicité d'un comparse français auquel il aurait envoyé un mail (aucune valeur probante) "prouvant" qu'il avait "découvert" l'objet du délit avant ma publication. Quel dommage qu'il ne l'ait pas lui-même publié à ce moment-là ! Et comme il affirme par ailleurs ne pas me connaître (il ne veut pas "s'abaisser à me répondre" et s'adresse donc "aux lecteurs du Nouvelliste"). Voyons donc alors comment il va justifier l'usurpation de copyright de la photo qu'il m'avait demandée par écrit (mail du 1er mai 2013) avec l'autorisation de l'utiliser (ce que je lui avais volontiers accordé sous condition de respect de ce copyright)...

 

Affaire Toussaint Louverture Girard Le Nouvelliste 

Suivez ce blog pour être informés : le "ménage" a été fait sur internet (Lettre réponse introuvable, 114 messages supprimés sur le forum du quotidien) et on essaie d'étouffer l'affaire - qui n'en est qu'à ses débuts et n'est pas sans rappeler "les grandes oreilles" des écoutes téléphoniques qu'on nous a révélées récemment.

Il faut résister !

 

 

Les deux derniers des 114 commentaires supprimés : 

Jacques de Cauna

Merci beaucoup pour la diffusion de mes recherches réchauffées et arrangées à une drôle de sauce ! Pour ceux qui aiment l'histoire, voyez plutôt l'original : Jacques de Cauna, "Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur", Editions Sud-Ouest, 2012... Baré volè !

31 octobre, 11:29

 

Carter Charles · Université Michel de Montaigne Bordeaux  

Bare volè vre! Un classique, malheureusement!

31 octobre, 12:13

 

 

Nouveaux commentaires à la suite de l'article qui, lui, est toujours visible : qu'en adviendra-t-il ?

 Jacques de Cauna

Je note avec surprise la disparition de tous les commentaires (114) de ce forum, sauf erreur de ma part, et la quasi impossibilité de retrouver ma Lettre ouverte en réponse.

  il y a 17 heures

 

Carter Charles · Université Michel de Montaigne Bordeaux 3

Non seulement les commentaires ne sont plus visibles et accessibles, mais il n'y a pas de version "cache" ou antérieure de la page sur internet avant le 9 novembre. Il faudrait demander au Nouvelliste des explications.

 

il y a 16 heures

 

Mais la communauté scientifique se mobilise ! Merci à tous ces collègues et amis. Voir aussi les quelques sites francophones qui résistent : Le Scrutateur guadeloupéenn, l'Haïti de Rousseau, Forum d'Haïti... - que je remercie particulièrement

 

Quelques réactions de collègues

(anonymat préservé, s’agissant de courriers privés)

 

Edifiant !

 

Des Etats-Unis

- « Je ne suis pas trop étonné de ses pillages. Je dois dire qu’en général j’ai de fortes réserves sur tout ce qu’il écrit. Son Haïti (Palgrave 2010), par exemple, contient des erreurs grossières (“Haiti never paid the indemnity”) et une foule d’affirmations hautement contestables. L’idéologie sous-jacente est que les Haïtiens sont les fauteurs de tout ce qui leur est arrivé; ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes. Girard se veut porte-flambeau d’une sorte de révisionnisme qui prend systématiquement le contrepied de la “victimisation” d’Haïti, mais tombe dans l’extrême à l’opposé: les Haïtiens sont coupables de tout, de cruauté, d’impérialisme, d’antiaméricanisme, d’incompétence, que sais-je… »

 

[NDLR : citation de l’intéressé en introduction de l’un de ses derniers ouvrages, en guise de méthodologie, communiquée par une collègue : As a white native of Guadeloupe, however, I tend to view French imperialism in a more positive light than is customary among my academic colleagues, especially those of Haitian descent. « Comme Blanc natif de la Guadeloupe, j’ai tendance à voir l’impérialisme français sous un jour plus positif que cela n’est coutumier chez mes collègues universitaires, spécialement ceux d’ascendance haïtienne », et extraits de recensions :

- « Girard’s takes writing on Haiti to a new low... »

 

- « He portrays himself as doing this work for the first time. If he has an academic audience in mind, it also seems strange to inform the reader that Toussaint Louverture was a slaveowner as if this is a new finding ».

 

- « He also reiterates his view that modern Haitian poverty stems from the plantation-burning tactics of Haiti’s leaders and because Dessalines eliminated the white managerial class. “Today,” the author laments, “Haiti, the fabled Pearl of the Antilles, is the poorest country in the Western Hemisphere and a net importer of sugar »].

 

- « J’ai reçu ce matin de plusieurs amis votre lettre ouverte à Philippe Girard. Je dois vous féliciter de votre réponse, qui est parfaite.  J’ai toujours trouvé cet historien très curieux […] Pour moi, sa perspective est problématique à plusieurs égards. J’ai lu son article la semaine dernière, et il m’a beaucoup troublé (Qui arrive dans un pays et publie un tel article ?) Vous montrez des problèmes beaucoup plus sérieux.

J’ai admiré toujours votre engagement de collaborer avec des chercheurs haïtiens, et pas contre eux.  Je vous transmets, Monsieur, l’expression de mon sincère respect et mon appréciation pour votre réponse précise et pleine d’esprit ».

 

- « Mon cher Jacques,

C'est effectivement honteux, et tu as bien fait de réagir. En principe, le plagiat est considéré comme très grave par les universités américaines (par la mienne, en tout cas) et je pense que si l'administration du pirate a vent de la chose ça ne lui portera pas bonheur.

En attendant, continue à kenbe rèd et partage avec […] la vieille amitié de […] »

 

Du Canada

« …navré de savoir que tu es victime de plagiat et bravo pour t'en défendre ouvertement. De telles actions sont passibles de renvoi dans les université nord-américaines, bien que cette sanction soit rarement appliquée ».

 

D’Haïti 

Mon cher Jacques,

- « C'est vraiment incroyable ce qui se passe avec cet article du Nouvelliste […] C'est hier que quelqu'un m'a informé de cet article. J'ai de suite informé mon interlocuteur que ce qu'affirmait l'article, c'est Jacques de Cauna qui en a effectué les recherches et fait les découvertes, pour preuve son livre qui est en vente à la Maison Deschamps et que je l'ai invité à se procurer […]

Il faut te défendre et même attaquer ce bonhomme pour usurpation de recherche ».

 

- « Il y a un proverbe haïtien qui dit: "Bourik travay pou chwal gallonnen".N'est ce pas Mr Philppe R.Girard ! » [NDLR : « La bourrique travaille mais c’est le cheval qui es décoré »]

- « Bare volè vre ! Un classique, malheureusement! » [« Arrêtez le voleur ! c’est vrai »]

- « Je partage totalement le contenu de votre lettre. J'ai été surpris de lire l'article du Nouvelliste. Il me semblait bien que cet historien n'avait rien découvert puisque d'autres spécialistes, dont vous, avaient déjà révélé ces faits historiques.

Vous avez donc bien fait de procéder à cette mise au point. Il faudrait peut-être adresser un article au Nouvelliste pour édifier les lecteurs ou plutôt les internautes !

Bon courage dans la poursuite de vos recherches. Pour ma part, cet été, j'ai été heureux d'entendre votre entretien avec Jacques Nési pour l'émission Kon Lanbi ».

 

- « Je m’interrogeais également sur le point que tu as soulevé dans ta lettre, après avoir lu l’article paru dans Le Nouvelliste. Je crois qu’il était nécessaire de réagir comme tu l’as fait. J’espère que l’auteur prendra le temps de te répondre et de rectifier le tir. Je ne sais pas si tu as soumis ton texte au journal Le Nouvelliste ».

 

- « je vous remercie de m'avoir informé de cette mise au point méritée. Il nous faut être vigilant... ».

 

- « Avec une très grande surprise je viens de prendre connaissance de ta note. Mais quelle audace ! Ces usurpateurs n'ont pas de limite dans leur désir de paraître. Heureusement qu'il y en a qui veillent. Car avec eux, il ne faut jamais baisser la garde ».

 

- « Je crois avoir lu, la semaine dernière, les commentaires d'un internaute du Nouvelliste dans lesquels il faisait clairement référence à tes travaux pour répondre à ce monsieur » [NDLR : les 144 commentaires de ce forum du journal ont subitement disparu].

 

C'est assez singulier la façon dont les moteurs de recherches ne mènent qu'à l'article de Girard et pas à ta lettre ouverte. Il y a, comme tu dis, quelqu'un qui fait du nettoyage […].

Quoi qu'il en soit, ne lâche pas. Ce cas d'usurpation de recherche dépasse le cadre strict d'Haïti et a une dimension internationale […] les petits intérêts et le copinage prennent trop souvent le dessus sur les valeurs et la morale.

 

« Non seulement les commentaires ne sont plus visibles et accessibles, mais il n'y a pas de version "cache" ou antérieure de la page sur internet avant le 9 novembre. Il faudrait demander au Nouvelliste des explications ».

 

D’Afrique

- « Rendre à César ce qui est à César", que pourrait-on y trouver d'assez compliqué?

Merci professeur de dénoncer ce qui pourrait s'apparenter au "fléau majeur de la recherche scientifique" et de mettre en garde les générations à venir contre cette gangrène. J'ai pour ma part, après lecture de la présente lettre, saisi la gravité de cette attitude déloyale et je m'efforcerai de prendre mes distances avec elle.

C'est le lieu de vous réitérer ma totale gratitude pour l'effort abattu depuis tant d'années par vous et vos devanciers, pour la reconstitution de ce puzzle que constitue l'histoire haïtienne. 

Je vous désire une bonne santé afin de parachever l'œuvre si bien amorcée ».

 

Et de France

- Cher collègue,

Je suis aussi horrifié que vous par cette malhonnêteté inqualifiable !

 

- En tous temps, et pour toutes institutions universitaires, la pratique du contournement des références est hautement condamnable. Elle tend malheureusement à se généraliser, et devient même une méthode dans certaines écoles […] Le flibustier que tu as débusqué a eu droit aux honneurs de la première page du Monde des livres récemment, sous la plume d'un individu qui s'y entend, lui aussi, parfaitement, en matière de pillage. Ainsi vont Le Monde...et le monde, où les faux-semblants clinquants de la communication remplissent les exigences arides de la méthode critique […] tu as mon plein soutien. Si tu en éprouves le besoin, je t'autorise à en faire publiquement état ».

 

- « Cher collègue, 

Soyez assuré de mon soutien dans votre réaction.

Il est arrivé une chose comparable il y a peu à Pierre Bardin par rapport à Saint-Georges ».

 

- « Merci Jacques pour cette lettre. Je te parlerai de mes propres doléances vis à vis du personnage […] Je vais t'appeler. Je crois que tu devrais aller plus loin et diffuser ta lettre au sein de son université et par l'intermédiaire de l'association d'études haïtiennes ».

 

- « Cher Jacques, voici une belle lettre, tu as raison de te défendre. Si encore ce collègue était américain, mais il a un nom bien français et manie donc bien notre langue…il est donc sûr qu’il a bien eu accès à tes écrits…C’est du vol intellectuel, ni plus ni moins, du plagiat… ».

 

- « Les universités américaines sont encore plus sévères que nous avec ce genre de pratique. Cela se termine souvent par des procédures judiciaires ».

 

- « J'avais entendu parler du livre cet été, mais je ne l'avais pas eu en main. Ce n'est pas exactement la première fois que ce genre d'histoire arrive et je me demande si le problème finalement c'est d'écrire en français. Les Anglo-Saxons partent du principe que tout se fait chez eux, dans leur langue et il y a un vrai malaise quand sur des sujets qui utilisent des sources en français, aucun auteur francophone n'est cité. On a l'impression qu'ils partent de rien et qu'ils sont les découvreurs de pièces d'archives pourtant parcourues depuis longtemps. Peut-être que le temps manque pour lire la bibliographie en langue étrangère ».

 

- « Bravo, cher Jacques, pour cette magistrale mise au point. Je ne supporte pas plus que toi la malhonnêteté intellectuelle! »

 

- « Je ne connais pas outre mesure Philippe Girard, mais j'en apprends ! Je travaille actuellement sur un ouvrage qui aurait l'ambition de traiter des problèmes militaires et politiques de la révolution de Saint-Domingue. Alors, fatalement, j'ai pris connaissance de ses thèses qui me paraissent, à première vue, un peu outrancières ».

 

- Très Cher Jacques, bonjour, j'espère de tout coeur que vous allez bien  […] Je lis avec stupeur votre lettre ouverte à M. Girard, stupeur devant la rapidité avec laquelle se développe ce genre de pratiques dans le monde de la recherche. Et bien que nous les traquions chez les étudiants, nous fermons bien souvent les yeux lorsqu'il s'agit de professeurs... Pourtant, comme vous le soulignez à mon avis très justement, "il y a dans ce métiers des choses insupportables qu'on ne peut laisser passer sans réagir". En espérant que vous n'aurez plus à consacrer de votre précieux temps à cela.

 

- Bien cher Jacques,  

Merci pour l'envoi de cette belle réaction. Tu as très bien fait.

Ceci me donne l'occasion de t'adresser l'expression de ma fidèle amitié…

 

- J'espère que tu vas surmonter la contrariété d'avoir été pillé par un universitaire indélicat et même malhonnête et que tu vas persévérer dans tes publications, justes sanctions positives de tes recherches.

 

- Je vous soutiens pleinement, il y en a qui se croient tout permis, et cet universitaire ne semble pas posséder le minimum d'éthique scientifique requis. 

 

Dernières nouvelles du pirate ?

Et bien, jusqu'à ce jour, cinq jours après lui avoir adressé ma lettre, je nen ai aucunes ! Ce monsieur doit être très occupé à présenter mes réultats de recherche au 25e Congrès de l'Association des Etudes Haïtiennes à Pétionville (Haïti), laquelle, également destinataire, n'a pas non plus réagi à ce jour. Et pourtant, la lettre a été publiée le lendemain même, le 4, dans le même quotidien haïtien (Le Nouvelliste), en première page...

Parallèlement, je reçois beaucoup de réactions de soutien d'un peu partout qui prouvent que la communauté historique se mobilise contre ce triste sire dont j'apprends, par des collègues américains qu'il est coutumier du fait et peu regardant sur la qualité éthique de ses idées (c'est un euphémisme). J'espère que ce court séjour en Haïti l'amènera à s'amender... Ce blog vous tiendra informé des suites inévitables de cette affaire nauséabonde.

 

Un piratage éhonté


A propos de Toussaint Louverture.

Lettre ouverte à M. Philippe R. Girard et aux nouveaux flibustiers du 21e siècle

(parue à Port-au-Prince dans le quotidien haïtien Le Nouvelliste des 4 et 5 novembre 2013)

 

Monsieur,

Comment un professeur, chef du département d’histoire d’une honorable université américaine de surcroît, a-t-il pu oser écrire, en y apposant un copyright impératif (c) Philippe Girard 2013. Tous droits réservés. (Pétionville, octobre 2013) : « Les recherches que j’ai menées sur la première famille de Toussaint Louverture ont apporté des détails supplémentaires et pour le moins surprenants sur sa vie… »[1] pour présenter en avant-première d’un congrès scientifique[2], en les récupérant à son compte et dans un optique sensationnaliste sous le titre « Découvertes récentes sur la vie de Toussaint Louverture », les résultats de plusieurs années de travail publiés il y a plus d’un an par un collègue dans un ouvrage paru en septembre 2012 sous le titre Toussaint Louverture . Le Grand Précurseur ?

Et notamment – je cite :

« En d’autres termes : Jean-Jacques Dessalines fut un jour l’esclave de la fille et du gendre de Toussaint Louverture, et pendant deux ans (la période du bail) il travailla sous les ordres directs de Louverture. Voici qui explique sûrement leurs rapports, faits de respect mais aussi d’antagonisme, lors de la période révolutionnaire ».

Ne serait-ce pas « résumer » un peu hâtivement la conclusion du chapitre « De Bréda à Cormier : famille et proches, Dessalines esclave de Toussaint » de l’ouvrage précité ? :

« Contrairement à ce que pensait Gabriel Debien, qui ne pouvait l’imaginer (« Il semble qu’on en aurait parlé », disait-il), une importante conclusion inédite s’impose : Dessalines a bien été esclave sous Toussaint et propriété de sa fille et de ses deux gendres successifs. Ces rapports entre ancien maître et esclave au Cormier ne sont pas sans expliquer à la fois l’incroyable carrière du futur empereur dans le système népotique instauré par Toussaint mais aussi l’étonnante tension constamment palpable entre lui et son protecteur et ancien maître qui l’éleva au commandement suprême de l’armée de libération »[3].

On chercherait en vain une quelconque référence à ce chapitre paru plus d’un an avant vos subites « révélations », et encore moins à la communication explicite et détaillée faite encore plus tôt au premier semestre 2012 à la revue française d’histoire Outre-Mer sous le titre nuancé Dessalines, esclave de Toussaint ?[4] qui n’a pu échapper à l’observateur attentif que vous êtes.

Vous répondrez sans doute que vous aussi aviez écrit sur Toussaint Louverture antérieurement, en 2011, et même proposé – sans succès – en traduction française Ces esclaves qui ont vaincu Napoléon : Toussaint Louverture et la guerre d’indépendance haïtienne à l’éditeur parisien Karthala qui – comme c’est curieux ! – venait de publier en 2004 mon Toussaint Louverture et l’indépendance d’Haïti ! A cette époque, « Dessalines, second de Toussaint » – je vous cite – n’était encore pour vous qu’ « un ancien esclave mais aussi un propriétaire de plantation », au mépris de toute évolution chronologique. Vous nous direz encore peut-être, que vous avez savamment disserté la même année dans les Annales sur les mémoires de Toussaint au fort de Joux, à peine deux ans après ma réédition critique en 2009 des Mémoires du général Toussaint Louverture commentés par Saint-Rémy que vous avez d’ailleurs eu la bonté de juger « moins fidèle » qu’une édition antillaise postérieure d’un an… Ou encore, que votre Haiti : The Tumultuous History évoquait déjà tout cela en 2010, aussi bien sinon mieux que mon Haïti, l’éternelle Révolution[5], vieux de treize ans mais réédité en 2009… Mais fi de la chronologie, pour nos petites histoires comme pour l’Histoire !

Bref, je n’ai pas l’honneur de vous connaître en personne – serait-ce bien nécessaire ? –, sinon par un banal échange de courriel par lequel vous me demandiez, si j’étais bien propriétaire du copyright, de vous communiquer l’original de ma photo réalisée en 1989 de la gravure en pied de Toussaint Louverture par Baquoy retrouvée alors au manoir des Lauriers[6], pour un ouvrage que vous prépariez sur le personnage. Je vous avais aussitôt indiqué que je préférais vous voir utiliser la reproduction figurant dans l’ouvrage originel publié en Haïti, en précisant que ce serait une bonne occasion de bien citer la source pour couper court aux habituels piratages de nos nouveaux flibustiers du net, accord donné sans réponse (remerciements ?) de votre part. Mais, ô surprise !, je retrouve pourtant une copie tronquée de ma photo, publiée sans aucune référence en tête de votre article précité et tout naturellement placée sous votre copyright expressément mentionné.

Tout va très bien sans doute ainsi dans le petit monde d’une histoire vue par votre lorgnette de navigateur au long cours : laissons les obscurs tâcherons de la recherche scientifique débroussailler ingratement et passons brillamment par derrière pour exploiter sauvagement, commenter haut la main, sauter aux conclusions, et finalement médiatiser à grand fracas polémique, pour notre plus grand profit personnel !

Mais peut-être pensez-vous répondre ainsi aux préconisations fondamentales du beau statement de votre université qui prône les valeurs premières de l’apprentissage tout au long de la vie, de la responsabilité éthique et pour finir de l’engagement civique. A moins que tout ceci ne soit devenu de simples mots creux réservés à quelques attardés qui s’obstinent à citer encore avec un rigoureux respect leurs sources, leurs maîtres et tout ce qu’ils doivent à leurs prédécesseurs… face aux exigences d’une compétition mondiale qui commanderait sans doute aujourd’hui de former au combat des étudiants économiquement rentables et sans principes, aptes aux plus fructueuses tricheries sans scrupules d’un autre âge, dans le louable souci de leur apporter la même réussite matérielle dans la vie que celle qui doit illuminer la carrière de leurs habiles mentors « au bel étage » comme disait Gabriel Debien ?

Inutile de vous dire que je reste, Monsieur, votre humble serviteur dans la recherche.

 

Jacques de Cauna, docteur d’Etat (Sorbonne)

                                                                       Commandeur de l’Ordre National Honneur

et Mérite de la République d’Haïti



[1] Philippe R. Girard, « Découvertes récentes sur la vie de Toussaint Louverture », publié dans Le Nouvelliste, Port-au-Prince, 29 octobre 2013. 25e congrès de l’Association des Etudes Haïtiennes (Haïtian Studies Association, University of Massachusetts Boston), Pétionville, 7-9 novembre 2013.

[2] Le 25e congrès annuel de l’Association des Etudes Haïtiennes (Haïtian Studies Association at the University of Massachusetts, Boston), qui se tiendra à l’hôtel Karibe, au Juvénat (Pétionville), du 7 au 9 novembre 2013.

[3] Jacques de Cauna, Toussaint Louverture . Le Grand Précurseur, Editions Sud-Ouest, septembre 2012.

[4] Jacques de Cauna, « Dessalines, esclave de Toussaint ? », Outre-Mers. Revue d'Histoire, tome 100, n° 374-375, 1er semestre 2012, p. 319-322. 

[5] Haïti, l’éternelle Révolution, Port-au-Prince, Ed. Henri Deschamps, 1997.

[6] Sur cette question, voir ma mise au point « Le véritable visage de Toussaint Louverture », sur le site internet de l’Alliance internationale des Anneaux de la Mémoire.

   

A écouter (cliquez sur le titre ou l'image)

Jacques de Cauna vous présente son ouvrage "Toussaint Louverture" aux  Editions Sud-Ouest, Bordeaux...

: //www.mollat.com/livres ...

 

 www.youtube.com/watch?v=_SfkTwLWuiQ

22 mai 2013 - Ajouté par Librairie Mollat 

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Chaire d'Haïti à Bordeaux CIRESC CNRS : 4e trimestre 2013

11 Octobre 2013, 16:53pm

Publié par jdecauna

 

A venir

 

Jeudi 9 janvier, Bibliothèque municipale de Bordeaux, Société des Bibliophiles de Guyenne, à partir de 17h,

conférence de Jacques de Cauna et signature des ouvrages Mémoires du général Toussaint Louverture et Voyage d'Outre-Mer et infortunes les plus accabblantes de la vie de Monsieur Joinville-Gauban  

 

 

Société des Bibliophiles de Guyenne. Jeudi 9 janvier 2014, 17h

Mémoires historiques de la Révolution haïtienne par deux acteurs des événements :

Toussaint Louverture (1803) et Joinville-Gauban (1829)

 

Ce sont deux grands classiques de l’histoire de l’ancienne colonie française de Saint-Domingue qui viennent d’être offerts récemment en rééditions critiques au public après plus d’un siècle et demi d’absence : le Voyage d’Outre-Mer et Infortunes… de Joinville-Gauban (1829) et les Mémoires du Général Toussaint Louverture… par Saint-Rémy (1853)[1]. Le rapprochement pourrait s’arrêter là entre ces deux témoignages sur la période décisive de la Révolution haïtienne qui mène à l’indépendance du pays en 1804. L’un émane en effet d’un petit-blanc sans grade, l’un de ces très nombreux Aquitains partis de Bordeaux pour l’Eldorado des Îles à sucre à la fin du 18e siècle et revenu dans sa ville natale de La Réole. Et l’autre du grand précurseur de la première république noire du monde, général et gouverneur de la colonie, arrêté, déporté et finalement mort prisonnier au fort de Joux. Gauban écrit une véritable chronique au quotidien des événements qu’il a vécus pendant une quinzaine d’années, de 1789 à 1804, alors que Toussaint se concentre essentiellement sur la courte, mais cruciale, période durant laquelle il a tenu en mains les destinées de la colonie, entre 1794 et 1802, date de son arrestation. D’un côté une relation à usage restreint, tirée à 170 exemplaires seulement à Bordeaux, une sorte de chronique ou d’annales à ambition historique qui se voudrait objective dans sa remarquable fraicheur narrative. De l’autre un mémoire justificatif, retrouvé, commenté et annoté, non sans ambiguïtés, par un historien haïtien, un plaidoyer politique pro-domo qui cherche à convaincre pour la postérité. Le Candide de Voltaire face au Chateaubriand des Mémoires d’Outre-Tombe dans le cadre exubérant d’une île tropicale. Mais profondément unis, au-delà du pays qu’ils aiment, à la fois par le caractère exceptionnel et émouvant de leur aventure et l’importance historique des événements dont ils nous renvoient l’écho précis d’acteurs du haut au bas de l’échelle.

         Jacques de Cauna, docteur d’Etat (Sorbonne)

     CNRS/EHESS CIRESC chaire d’Haïti à Bordeaux


[1] Jacques de Cauna(édit.), Voyage d’Outre-Mer et Infortunes les plus accablantes de la vie de M. Joinville-Gauban, Bordeaux, Imprimerie de H. Faye Fils, sd [1829], 2 tomes (280 + 256 p.) (1829), réédit. t. I, Guitalens-L’Albarède, Ed. La Girandole, 2011, 02 p. [portrait inédit en couverture], et Mémoires du Général Toussaint Louverture… [pouvant servir à l’histoire de sa vie], commentés par Saint-Rémy, réédition critique de l’ouvrage de 1853 avec préface, notes, portrait original et édition du manuscrit original, Guitalens-L’Albarède, Ed. La Girandole, 2009, 280 p. [portrait en pied par Baquoy en couverture].

                                                                               

 

Mémoires du général Toussaint Louverture. Portrait par Baquoy

 

Joinville Gauban Voyage1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jacques de Cauna - Toussaint Louverture - YouTube

Jacques de Cauna vous présente son ouvrage "Toussaint Louverture" aux  Editions Sud-Ouest, Bordeaux...

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22 mai 2013 - Ajouté par Librairie Mollat 

 

Activités du 4e trimestre 2013

 

Jeudi 26 décembre, notes sur la famille sépharade bordealaise Victoria au Cap-Français (18e s.), communication à M. Philippe Maffre (Direction Régionale des Affaires Culturelles d'Aquitaine).

Mercredi 11 décembre, Université Bordeaux 3, 9h, Salle des Actes, ouverture du colloque du CELAC "Cuba et la Caraïbe" en hommage au professeur Jean Lamore,

16h, communication Jacques de Cauna (CNRS/UPPA), "Destinées franco-cubaines de familles de la plantocratie : les Delisle et les Truffin". Jeudi 12,  Université Bordeaux 4, CMRP, salle Manon Cormier, et Vendredi 13, Musée d'Aquitaine, poursuite et fin du colloque.

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Cafetal Fraternidad, Santiago de Cuba

Le rêve américain des Delisle : de Labastide d'Armagnac

à Santiago de Cuba en passant par Saint-Domingue.

Résumé

C’est grâce à une correspondance familiale retrouvée depuis peu dans un château du Gabardan (Landes) que l’on peut connaître les grandes lignes de l'aventure antillaise tout à fait représentative d'une famille de l’Armagnac landais originaire de Labastide d'Armagnac, aux confins du Gers et des Landes. Le père, Joseph Delisle, le premier à partir pour les Îles est donc un Gascon, négociant en voie de créolisation complète par mariage avec une héritière de Saint-Domingue où naissent trois enfants. Une fille qui rentre mariée dans le Gers avant la Révolution et finit dans la gêne sur un petit domaine rural local, un fils cadet réfugié de Saint-Domingue au moment des troubles, qui devient contrôleur des contributions en Normandie, et l’aîné, planteur caféier à Saint-Domingue et enrichi par un riche mariage créole, qui émigre à Cuba où il fait fortune dans le café. Naturalisé cubain en 1809, il rentre en France en 1825 et meurt en 1836 châtelain de Caumale à Escalans (Landes), tout près de Labastide d’Armagnac, ayant ainsi réalisé le vieux rêve de tout colon américain : revenir richissime au pays. Après son retour, son fils Gustave et son neveu Charles poursuivent à la troisième génération l’aventure antillaise de la famille à Cuba comme gérants des biens (cafetals) de la Ninfa et de la Romaine au moins jusqu’en 1852, pendant que ses filles se voient offrir de beaux mariages richement dotés dans la noblesse française.  

 

Vendredi 6 décembre,transcription et envoi de la lettre du 17 janvier 1793 du colon Bérault au sujet de son esclave Armand, général des insurgés des Platons (Les Cayes, Haïti, Bordeaux, Nantes, demande familiale, de Malaga).

Samedi 30 novembre, Palais de la Bourse, 9h-18h30 : Vino Bravo, rencontres organisées par Le Point et les producteurs bordelais : conférences particulièrement appréciées d'Hubert Bonin (histoire économique, Sciences-Po Bordeaux) et de Michel Mafesoli (sociologie, La Sorbonne)

Vendredi 22 novembre, Bordeaux, matinée : Archives départementales de la Gironde, recherches pour le professeur Pierre Boulle (Université Mac Gill, Canada), édit du Parlement de Bordeaux de 1571 relatif à la libération d'esclaves de traite sur le sol français.

Document notarié du 9 mars 1549 (Maître Guillhem Peyraud, cote 3 E 10005, fin de registre) a/s dame Marguerite de Ségur, veuve de feu Jacques de Cauna, seigneur baron de Poyloault.

Après-midi : Musée d'Aquitaine, visite de l'exposition permanente Bordeaux au 18e s. avec Jean-Denis de Biaudos de Castéja et Raoul du Réau de La Gaignonnière, descendant de la famille de Bréda.

Mercredi 20, Bordeaux, déjeuner suite à l'hommage à Etienne Morin et plaque de rue apposée au quartier Ravezies.

Mercredi 17 novembre, Bordeaux, accueil d'un groupe d'entrepreneurs suisses : visite-parcours d'histoire de Bordeaux, de la place de la Bourse à la Porte de la Monnaie par les quais et les rues de la Fusterie et Carpenteyre (Martinès de Pasqually). Déjeuner à la Tupiña.

Jeudi 14 novembre, Musée d'Aquitaine, Chaire d'Haïti à Bordeaux, remise pour étude des archives de la famille Acquart-Vignes (Bordeaux, Blanquefort, Saint-Domingue) par M. Olivier Taleb, descendant.

Mercredi 13 novembre, Bordeaux, Automobile-Club, Centre d'études dynastiques, conférence de Mathieu-Bernard Le Royer, professeur d'histoire, et dîner.

Lundi 11 novembre, Centre Généalogique des Landes, en tqualité de coprésident, retour signé à la Mairie de Dax (40) de la convention d'occupation des locaux de l'Hôtel de Saint-Martin d'Agès, 27, rue Cazade, par le CGL. JOur de réception du public, le Mercredi.  

Vendredi 8 novembre, Bordeaux, marché des Chartrons, vernissage de l'exposition Haïti Futur, tableaux, artisanat et actions éducatives numériques en Haïti. Samedi et dimanche 9 et 10 novembre, interventions et spectacles divers, dont Jacques de Cauna, Une petite histoire d'Haïti par l'image (projection power-point).Nombreux public. Excellent accueil.

8-10 novembre 2013, Haïti-Futur, Bordeaux 

Samedi 2 novembre, Biarritz, Casino, Salon des Ambassadeurs, Grand Bal de Russie à Biarritz, à l'invitation de M. Alexandre de La Cerda, connsul de Russie à Biarritz. Toujours aussi exceptionnel. L'événemet de l'année (compte-rendu à venir).

Samedi 2 novembre, à Biarritz, au casino,

le grand Bal de Russie est de retour !

(voir l'album de la dernière édition dans le dossier Images de ce blog)

A l'invitation d'Alexandre de La Cerda, vice-consul de Russie à Biarritz.

Bal de Russie 2013 avant bal à Capbreton 1

Avant-bal à Capbreton

Jeudi 31 octobre, Hagetmau (40), ouverture de la médiathèque, soirée lecture d'extraits d'ouvrages. Reportée.

Samedi 26 octobre, à Mauléon d'Armagnac, 9h, conseil d'adminsitration du Conservatoire du Patrimoine de Gascogne.

Vendredi 25 octobre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, accueil et réunion de travail avec Dr Alfred Lemon, directeur du Williams Research Center, membre de la Historical New Orleans Collection, préparation de la commémoration du "Louisiana Purchase" en 2014, avec Mme Anne Marbot, AQAF (Association Québec Amérique du nord francophone), et M. François Hubert, directeur du musée d'Aquitaine. Cette réunion a été reportée.

Jeudi 17 octobre, Biarritz, Université du Temps Libre, conférence dans le cadre des Jeudis de l'UTLB, à 16h15. 

L'Eldorado des Aquitains

Gascons, Basques, Béarnais à Saint-Domingue

Jacques de CAUNA, Professeur d'université, Docteur d'Etat

Nombreux public (salle comble).

Mardi 15 octobre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, 18 heures, Mémoires Vives. Une Histoire de l'Art Aborigène, à l'invitation de Mme Aurélie Filipetti, ministre de la Culture, et de M. Alain Juppé, maire de Bordeaux, en présence de Son excellence M. Ric Wells, ambassadeur d'Australie en France. Réception offerte par les vignobles Travers.

Samedi 11 octobre, Musée d'Aquitaine, Bordeaux, Hommage à Aimé Césaire, en présence d'Euzhan Palcy, à l'invitation de M. Alain Juppé, maire de Bordeaux.

Vendredi 10 octobre : Bordeaux, Archives Départementales de la Gironde, 17h30, Vignes à la carte. Mille ans d'évoution en Bordelais (XIe-XXe siècle), à l'invitation de M. le Président du Conseil Général de la Gironde

 

Familles en cours d'étude : Acquart, Vignes (Bordeaux, Blanquefort, Jacmel, archives familiales), de Dufourcq de Membrède, de Ribeaux, de Heredia, Girard, de Casamajor (Béarnais de Cuba, 19e s., Arthez-de-Béarn, Orthez, Sauveterre), Habas, Jourdelle (Labastide-Villefranche), Victoria, Mendès (Bordeaux, Antilles, familles sépharades, demande de la Drac Aquitaine), de Cauna de Poyloault, de Ségur, d'Escodéca de Boisse (Landes, Bordeaux, notariat 16e, Jacques de Cauna, baron de Poyloault, pièce inédite), de Navailles, de Navailles-Labatut, de Navailles-Banos, de Navailles-Sirgos, de Navailles-Bonnas (Dumes, Landes, Béarn, Bigorre, Saint-Domingue, archives familiales, comte de Navailles), Saint-Macary (Auterrive-du-Gave, Saint-Marc, Saint-DOmingue), de La Valade du Repaire de Truffin (Périgord, La Rochelle, Saint-Domingue, Cuba, Matanzas, Camaguëy, La Havane), Peyrucain, Lafourcade, Pédelucq, Darricau, Darricau de Traverses (St-Martin de Seignanx, Pouillon, Tartas, Etats-Unis), Labadie, Laroque (demande haïtienne), Lassaigne, Bertel (Périgord, Champagne), Chemisson-Lassaigne, Hauquiez (Saint-Domingue), Dubreil de Fontreaux, La Croix de Ravignan (Charentes, Landes, Saint-Domingue), Grand de Chateaublond, Caradeux, Fleuriau, Boissonnière (Saint-Domingue, demande canadienne), Delisle, Duverger, Gallien de Préval, Raynal, de Mons d'Orbigny, Morel, Ducis, Dufourcq, Lentilhac de Sédières, Favier (Saint-Domingue, Nouvelle-Orléans), de Villeré, Villoutrey de Brignac, Duverger, Préval, de Mons d'Orbigny (Louisiane), Laffite, You, Humbert (La Nouvelle-Orléans), Duvergé (République Dominicaine, Louisiane), Preval, Morel, Ferrer, Ulecia Cardona (Cuba), Truffin, Sarria (Cuba, Camaguëy), Deniau (La Réole, Haïti), Taillade (Montauban, peintre), Guillon, Guillon-Léthière (Paris, Guadeloupe), Pirly (Le Dondon, Saint-Domingue, demande de Mme Michèle Nahon), Lescar, Péfaur, d'Arthez-Lassalle (Béarn, Landes), de Monck d'Uzer (Bigorre, Saint-Domingue, alliance de Cauna), de Marque (Tartas, Saint-Domingue, allianc e de Cauna), de Montesquiou, d'Artagnan, d'Astarac de Fontrailles (Gers, alliance de Cauna), de Cauna de Dorro, du Lys, de Périsser, de Hoo, de Brassalay (Bougarber, 64)

Si le Château de Caumale m’était conté …

ou la découverte d’une incroyable histoire créole en cours d’écriture dans le Gabardan.

 

Situé à Escalans, cet imposant château gascon du Moyen Age a connu une histoire peu commune. Si au départ, son destin suit l’histoire de France : riche domaine féodal et de chasse, il est à la fois le fief de la famille d’Albret mais également un lieu de refuge pour Gabarret et ses habitants pendant la guerre de Cent Ans et des religions. Dans le paysage, sa silhouette élancée et massive est quelque peu surprenante avec ses 5 tours dont quatre d’angle qui allègent un imposant corps de logis entouré de murs d’enceinte transformés en chais.

En 1758, son importance est telle qu’il est qualifié de « château et jardin noble » dans les archives de la famille de Caumale qui restera propriétaire jusqu’au XIXe siècle. En 2002, il est classé monument historique grâce à la détermination de ses propriétaires actuels : Geneviève et Pierre Fabre, épris et motivés pour en faire un lieu d’exception culturelle.

L’’histoire qui nous intéresse est celle de son passé colonial au XIXe siècle entre Saint-Domingue, Cuba et la Louisiane , dans le sillage des familles Delisle-Duverger qui possèdent les plantations les plus anciennes de Saint-Domingue ainsi que d’autres à Bâton Rouge en Louisiane. Epris d’aventure et dotésd’un sens des affaires bien aiguisé, les Delisle étaient également armateurs de bateaux commerciaux des deux côtés de l’Atlantique. Cette fortune coloniale leur a permis d’acquérir cet important domaine de Caumale en 1820.

Longtemps conservées par l’Abbé Michel Devert, les archives de cette famille viennent d’être restituées aux propriétaires qui ont engagé un important travail d’inventaire avec de jeunes étudiants américains placés sous la houlette de Jacques de Cauna, historien spécialiste des liens entre l’Aquitaine et l’espace Caraïbe. Un nouveau chapitre de l’histoire de Caumale est en cours d’écriture et avec un peu de patience, nous découvrirons la vie quotidienne et les échanges commerciaux d’une famille d’origine landaise bien implantée localement mais avec des habitudes créoles (entre autres la tenue d’un potager colonial par des hommes de couleur…) et d’importants entrepôts où s’entassaient aussi bien des sacs de café, des fèves de cacao, du coton et d’indigo … que des « barricots » d’Armagnac . Un lieu déjà bien identifié à l’international car les archives font état d’un mariage en 1820 où les amis de la famille sont Rochambeau Fils, Vilmorin, Humbolt …

Le 19 juillet, à l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture du château, les propriétaires ont reçu les prix de la French Heritage Society ainsi que celui de la Demeure Historique ; il s’agit d’une aide financière et d’un label de l’excellence patrimoniale du site.

Passionnés et déterminés, Geneviève et Pierre Fabre ont fait part de leurs projets de voir un jour le château de Caumale complètement restauré grâce au soutien des visiteurs et des amis, de fonds privés et publics ou encore au financement participatif sur les réseaux sociaux  via le site de MyMajorCompany pour les différentes tranches de travaux qui vont être entrepris. Le château est dorénavant ouvert à la visite sur rendez-vous pendant l’été et propose des conférences pour les adhérents de l’association des Amis de Caumale.

Le Château dispose actuellement d’une belle collection de chocolatières et de serveuses qui illustre le monde de consommation du café et du chocolat venu des colonies depuis le XVIIIe siècle. Les intérieurs modifiés au XIXe siècle par les Delisle –Duverger, ont été reconstitués par les nouveaux propriétaires. La visite comprend également la montée de la tour de l’escalier ainsi que la découverte des salons et chambres de type consulaire dont celle de Rochambeau fils.

Anne Marbot

Pour tout complément d’informations, www.chateaudecaumale.fr 

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Chaire d'Haïti à Bordeaux CIRESC CNRS : 3e trimestre 2013

20 Juillet 2013, 09:27am

Publié par jdecauna

 

Le Centre Généalogique des Landes à Caumale et en Armagnac landais

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Exceptionnellement cette année, la sortie d’été du Centre Généalogique des Landes a concordé avec la journée du patrimoine, le samedi 14 septembre. Le Centre répondait en effet à l’invitation de Geneviève et Pierre Fabre, nouveaux adhérents du CGL et propriétaires du château de Caumale à Escalans, qui viennent de sauver de la ruine ce magnifique fleuron de l’Armagnac landais et ont obtenu sa reconnaissance par l’inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques avant de pouvoir désormais l’ouvrir au public.

Le voyage en bus fut l’occasion de diverses présentations des lieux traversés et notamment de l’antique ville de Tartas, par son spécialiste, le co-président Christian Lacrouts.

A l’arrivée à Escalans, après avoir entendu dans la cour carrée du vieux château gascon les explications historiques du professeur Jacques de Cauna, président d’honneur des Amis de Caumale, les membres du groupe se sont dirigés vers l’escalier à vis de la tour ronde pour pénétrer dans les pièces restaurées du premier étage et des combles où la dame de la maison leur a présenté le travail de sauvegarde effectué sur les planchers et la charpente ainsi que le riche mobilier replacé dans son cadre d’origine. Une des caractéristiques les plus remarquables du château réside dans le fait que les actuels propriétaires possèdent encore non seulement le mobilier mais aussi les archives des familles qui s’y sont succédées, parmi lesquelles celle du gascon Joseph Delisle, riche planteur réfugié à Santiago de Cuba où il avait refait sa fortune dans le café après avoir été chassé de Saint-Domingue par la révolution des esclaves. L’ouverture d’un musée colonial figure d’ailleurs dans les nombreux projets du château.

La visite s’est poursuivie par celle de l’église romane fortifiée Saint-Jean-Baptiste, du 12e siècle, également classée, puis par un déjeuner gascon au restaurant voisin des Tilleuls, honoré de la visite amicale du maire d’Escalans, M. Jean Barrère. Puis, sur la route de Labastide d’Armagnac, le château de Béroy à Betbezer, ancien fief des vicomtes de Juliac dont l’histoire a été rapidement présentée, a précédé l’arrivée sur la magnifique Place Royale, voulue par Henri IV qui y logeait dans la maison Malartic et qui servit de modèle, rapporte-t-on, à la Place des Vosges. Le baron Philippe de Bouglon, qui y accueillait le groupe, lui fit ensuite l’honneur, en compagnie de sa mère, de la visite de son imposant château du Prada, modèle de classicisme tracé par Victor Louis, l’architecte du Grand théâtre de Bordeaux, et peuplé des souvenirs familiaux de l’Ange Blanc qui inspira Barbey d’Aurevilly. Avant que tous ne se dirigent vers les chais pour y écouter un brillant exposé du maître des lieux sur l’élaboration de l’armagnac, y goûter les meilleures années et faire ample provision pour l’hiver du nectar gascon.

Sur la route du retour vers Mont-de-Marsan et Dax, la riche bastide de Saint-Justin, fondée en paréage en 1280 par la vicomtesse souveraine Constance de Marsan et les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, était le dernier passage obligé de ce circuit de découverte de l’Armagnac landais. La famille des descendants du grand savant et généalogiste Léon-Dufour y attendait le groupe pour l’accueillir dans son très beau et typique manoir à colombages appuyé aux remparts et dominé par les tours de l’ancien castel. 

Les amateurs d’histoire locale et de patrimoine pourront retrouver dans le prochain numéro semestriel du Bulletin du CGL* le compte-rendu détaillé de cette journée, une présentation historique et les généalogies des familles ayant habité Caumale.

 

* Centre Généalogique des Landes, 27, rue Cazade, 40100, Dax, cglandes.over-blog.com

 

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  L'arrivée du groupe dans la cour de Caumale

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  Une assistance de choix ! Les Gascons sont là !

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Les trésors de Geneviève

 

A lire

Sous le titre "Science sans conscience", la revue Lire (septembre 13) consacre sa première page au dernier ouvrage d'Olivier Grenouilleau : Et le marché devint roi, aux Editions Flammarion, 240 p., 18 Euros. Par l'auteur de l'indispensable Les traites négrières. Essai d'histoire globale, une nouvelle mise en perspective historique qui fera référence.    

 

A venir

Rappel : Le samedi 14 septembre, journée du Patrimoine à Caumale et en Armagnac landais avec le Centre Généalogique des Landes

Formulaire d'inscription à imprimer et envoyer avant le 1er septembre

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Caumale restauré

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Un moment de pause au salon de lecture entre gens des Îles : Sidney Emery, Jacques de Cauna, Pierre Fabre, Jean-Marc de Pompignan

 

Nouvelle Publication

Les actes du colloque de décembre 2009 à l'Université de Bordeaux 3 (voir la page "Publications Antilles")

 

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Activités du mois de juillet

Samedi 27 juillet, au château du Prada, à Labastide d'Armagnac (communication de M. Philippe de Bouglon)

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Vendredi 19 juillet, cérémonie d'ouverture au château de Caumale et remise des prix de la French Heritage Society de New York et de la Demeure Historique. Grâce aux efforts de Geneviève et Pierre Fabre, le château est sauvé. Restauré et remeublé, il a accueilli plus de 150 personnes, vin dhonneur, concert et dîner aux chandelles !

Merci aussi à Claire et Jean-Louis de Montesquiou qui nous ont magnifiquement accueillis dans leur belle demeure historique de L'Espérance à Mauvezin d'Armagnac, et à Philippe de Bouglon qui, après la visite commentée de Labastide d'Armagnac, nous a si aimablement ouvert les portes de son château du Prada  pour nous présenter le très beau portrait de son aïeule Hortense, l'Ange Blanc de Barbey d'Aurevilly.
La fête de ce jour-là restera inoubliable pour les nombreux amis de Caumale !

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Chaire d'Haïti à Bordeaux CIRESC CNRS : 2e trimestre 2013

23 Avril 2013, 14:37pm

Publié par jdecauna

A Venir

Le samedi 29 juin à 15h, à l'abbaye d'Arthous, dans le cadre de l'exposition  Voies des Landes. Le Temps des voyages : "Les ports de Bayonne et de Capbreton, du bassin de l'Adour à la Route des Amériques (XVIe - XVIIIe siècle)"

par Jacques de CAUNA, professeur à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour.

Entrée GRATUITE

Les réservations sont facultatives mais conseillées (50 places maximum).

Renseignements et réservations : 05 58 73 03 89 ou arthous@cg40.fr

L’exposition Voies des Landes est  à découvrir du 2 avril au 22 septembre 2013.

 

Activités du mois de Juin

Mardi 29 juin, sur les traces des gentilshommes verriers charentais à Néré, Contré, Villemain (voir dossier images de ce blog). Logis de Champlambeau à Néré (de Massard, de Roussy), Vieux Logis d'Echorigné et seigneurie des Collines (de Gérad de La Garenne).

Lundi 24 juin, 11 h, CIVB (Cetre Interprofessionel du vin de Bordeaux) : réunion projets commémoratifs achat de la Louisiane avec Anne Marbot (CIVB, association franco-louisianaise Bordeaux) et François Hubert (directeur Musée d'Aquitaine)

Mercredi 19 juin : envoi du projet de convention-cadre en formation ouverte et à distance de la chaire d'Haïti CIRESC à Bordeaux à l'université Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan-Cocody.

Envoi des corrections sur le projet Toussaint Louverture à destination des écoliers du Primaire.

Communication avec M. Robert de Flaugeac, président de l'Académie d'Agen sur un important sujet en cours d'étude.

Lundi 17 juin, 10 h : accueil au Musée d'Aquitaine de Jean Ronald Augustin, étudiant haïtien de l'Université Laval au Québec et ancien étudiant suivi en FOAD par la chaire d'Haïti à Bordeaux (aujourd'hui en préparation de doctorat hors convention-cadre avec  la Chaire).

11 h, Bordeaux, Hôtel des sociétés savantes : rencontre en qualité de co-président du Centre Généalogique des Landes, avec M. Francis Chassagnac, président de l'Union Généalogique Aquitaine-Pyrénées, et Mme Maïté Barbe, secrétaire générale du Centre Généalogique du Sud-Ouest. Le CGL est membre de l'UGAP.

Mardi 11 juin, Musée d'Aquitaine, 11h, réunion de travail avec M. François Hubert, directeur du Musée et remise de l'ouvrage La Société de plantations esclavagistes.

Samedi 8 juin, 9h, visite historique guidée de la ville de Bordeaux pour le groupe de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer, à l'invitation du professeur Jean du Bois de Gaudusson.

 Vendredi 7 juin, Pôle Judiciaire et juridique de l'Université Montesquieu-Bordeaux IV, 14 h : séance conjointe de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer et du GRECCAP (Bordeaux IV) : "Quels avenirs pour les statuts de l'Outre-mer ?".

Dimanche 2 juin, Gabarret et château de Caumale (Landes), inventaire d'archives (familles Delisle, Duverger, de Cumont, Maysonnave, Marre, Fabre) et contact avec l'association Les Amis de Rochambeau en Vendômois (Philippe de Gouberville et Nathalie de Rochambeau), à l'invitation de Geneviève Fabre.

Caumale étude des archives 2013-06-02

La deuxième fête commémorative en l'honneur du maréchal de Rochambeau, héros de l'indépendance américaine, aura lieu le 7 juillet au château de Thoré-la-Rochette Loir-et-Cher (communication de Nathalie et Philippe de Gouberville). 


Venez nombreux à Caumale le 19 Juillet !

 

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Présentation à la Librairie Mollat avec Joël Raffier

Cliquez sur le lien pour écouter

Jacques de Cauna

Conférence Toussaint Louverture : le grand précurseur, aux éditions Sud Ouest, au « 91 », rue Porte-Dijeaux 

http://www.mollat.com/app_rewritting/launcher/launcher.aspx?sub=podcast&action=get_podcast&id=65155057

 

Interview Toussaint Louverture. Pour écouter et voir la video, cliquer sur le premier lien (youtube).

Pour une partie de la présentation à la librairie Mollat, sur le 3e lien
http://www.youtube.com/watch?v=_SfkTwLWuiQ
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.10151571378216131.1073741868.166831791130&type=3
http://www.mollat.com/rendez-vous/jacques_de_cauna-65155057.html


 

colloque international Bordeaux mai 2013

Jeudi 16 mai, Musée d'Aquitaine (tram Musée d'Aquitaine), 9h, Ouverture du colloque international des 4es Rencontres Atlantiques La circulation des idées, des biens et des personnes dans l'espace atlantique et caribéen (17e-19e s.) coordonné par Jacques de Cauna et Eric Dubesset. Clôture le vendredi 17 mai, au Pôle juridique et judiciaire de l'Université Bordeaux IV (tram Hôtel de Ville). Programme sur le site du Musée.

colloque international Bordeaux mai 2013 2

Activités du mois de Mai

Vendredi 31 mai, Musée d'Aquitaine, Bordeaux, accueil classe de seconde du Lycée Victor-Duruy (Mont-de-Marsan) et visite de l'exposition permanente Bordeaux au 18e s., le commerce atlantique et l'esclavage. 

Mardi 28 mai, réponse à consultation pour la programmation des cérémonies de l'acquisition dela Louisiane

Lundi 27 mai, Conservatoire du Patrimoine de Gascogne, réoonse à consultation sur le changement de dénomination et refonte des statuts.

Vendredi 23 mai, Université d'Oxford (Grande-Bretagne), aide à la recherche (visio-conférence), Guilhem Pépin, programme Gascon Rolls/Les Rôles Gascons, familles et lieux béarnais et landais : Sendos, Lartigue, Campet.

Jeudi 23 mai,Université de Cracovie (Pologne), aide à la recherche (visio-conférence) : professeur Josef Kwaterko, "Les polonais d'Haïti".

Mercredi 22 mai, annonce de la sortie de l'ouvrage La société des plantations esclavagistes. Caraïbe anglophone, francophone et hispanophone, regards croisés, Les Indes Savantes, 2013, sous la direction de Jacques de Cauna etCécile Révauger.

Mardi 21 mai, Université Félix Houphouët Boigny, Abidajan-Cocody (Côte d'Ivoire), intervention en direction de recherche par visio-conférence, Ahigro-Kouadio Arnaud, méoire de Master 2 en co-direction avec le professeur Kouamé Aka, "Noirs et gens de couleur dans la révolution haïtienne".

Samedi 18 mai, Envoi du texte "Fortunes américaines du négoce bordealais" pour la revue Historia (sur commande)

Samedi 11 mai, La Rochelle, Porte Maubec, 11h, inauguration de l'espace culturel, en présence de M. Maxime Bono, maire de La Rochelle, à l'invitation de M. Jean-Pierre Guémas.

Vendredi 10 mai, Paris, Jardin du Luxembourg, 11h (accueil des personnalités, 10h), Journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leurs abolitions, en présence de M. François Hollande, président de la République, et M. Jean-Claude-Bel, président du Sénat, à l'invitation de Mme Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la communication, et M. Victorin Lurel, ministre des Outre-mer.

 Musée du Nouveau-Monde, La Rochelle, 11 h, journée de la mémoire de l'esclavage, interview par Nathalie Durlot pour l'équipe du projet "Au-delà des chaines".

La Rochelle, Parc d'Orbigny, Allée Aimé Césaire, 17h30, cérémonie de la Journée nationale des mémoires de l'esclavage, à l'invitation de M. Maxime Bono, maire de La Rochelle.

Bordeaux, 18h, cérémonie commémorative de la mémoire de l'esclavage, à l'invitation de M. le maire Alain Juppé.

10 mai 2013 Paris La RochelleMercredi 8 mai, rédaction (sur commande) du texte "Fortunes américaines du négoce bordelais" pour la revue Historia.

Dimanche 5 mai, Béguios (64), Pâque russe, à l'invitation d'Anne et ALexandre de La Cerda, vice-consul de Russie.

Samedi 4 mai, Mont-de-Marsan, 9h, comité directeur et conseil d'administration (membre d'honneur) du Conservatoire du Patrimoine de Gascogne, à l'invitation du président Jacques Ayrial.


Avril

Mercredi 24 avril, envoi (sur commande) du texte "Tout l'or des Amériques" à la revue Historia.

Vendredi 19 avril, 17h, Centre d'éducation au Patrimoine, Abbaye d'Arthous à Hastingues (40) : vernissage de l'exposition Le temps des voyages. Voies des Landes (collaboration : notices historiques 16e-19e s.), à l'invitation de M. Henri Emmanuelli, Président du Conseil Général des Landes, en présence de M. Jean-François Broquères, maire de Tartas, conseiller général, à l'invitation de Mme Delphine Haro-Gargay, directrice. Exposition temporaire du 2 avril au 22 septembre. Nous recommandons vivement cette très belle et intéressante exposition.

Jeudi 18 avril, 18 h, Librairie Mollat, Bordeaux, présentation publique de l'ouvrage Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, avec l'aimable concours de Joël Raffier, journaliste. Cliquez sur le lien pour écouter.

Mardi 16 avril, Varsovie (Pologne), visio-conférence Jozef Kwaterko, ethnologue, recheches sur les Polonais d'Haïti, descendants des légions polonaises de l'expédition Leclerc.

Samedi 13 avril, 10 h , Préchacq (40), Assemblée générale de l'asssoiciation Sur les pas du Valet de Coeur (Les Amis de Lahire, à l'invitation de Jean-Pierre Marquant, président, J. de Cauna, président d'honneur)

Jeudi 11 avril, 15 h, Université du Temps Libre, Dax, conférence Sur les traces de la Flibuste à l'Île de la Tortue et Côte de Saint-Domingue, à l'invitation de Mme Monique Maille.

Mercredi 10 avril, envoi du résumé de la communication "Le rêve américain des Delisle : de Labastide d'Armagnac à Cuba en passant par Saint-Domingue", pour le colloque d'hommage au professeur Jean Lamort, Bordeaux 3.

Mardi 9 avril, Musée d'Aquitaine, 18h, conférence publique Sur les traces de la Flibuste à l'Île de la Tortue et Côte de Saint-Domingue, à l'invitation de François Hubert, directeur.

Lundi 8 avril, Musée d'Aquitaine, 14h30, réunion préparatoire du comité d'organisation des 4e Rencontres atlantiques

Vendredi 5 avril, Bordeaux, Escales du Livre. Archives départementales, Colloque Trabut-Cussac.

 

Familles transatlantiques en cours d'étude  :

Delisle, Duverger, Grenier de Caumale, Rochambeau (Landes, Saint-Domingue, Cuba), de La Valade du Repaire de Truffin (Périgord, Charentes, Saint-Domingue, Cuba), Bigourdan, Préveraud de Sonneville, Changeur (Landes, Charentes, Bordeaux, Etats-Unis), de Landestoy de Berroagain, de Lespade, Bobadilla Desmier d'Olbreuse (Béguios, Pays Basque, Aquin, Saint-Domingue, Bani, République Dominicaine), Anglade, d'Anglade (St-Domingue, Haïti, Bordelais, demande canadienne) ; Cazenave, Laporte, Lalanne, Domec (Puerto-Rico, Arthez-de-Béarn, Mme Cazenave) ; de Melet de Fondelin et de Labarthe, de Cauna (Mugron, Landes, Kingston, Jamaïque, Archives de la maison de Melet de Bonas, J. de Cauna) ; Saint-Macary (Salies-de-Béarn, Saint-Domingue) ; Guestier (Saint-Domingue, Bordeaux, Gilone de Caraman) ; Marraud des Grottes, Magnes, Camiade, de Pierrette (Martinique, Saint-Domingue, Dax, l'Isle Saint-Georges, comte Jean-Denis de Biaudos de Castéja); d'Agès, de Poyloault (héraldique château de Thouars, Talence) ; de Saint-Martin Lacaze, Duvignau de Lalande, Bigu de Chéry (Landes, Musée de la Visitation) ; Bérard, Pierre Toussaint (St-Domingue, Bordeaux, J. Sullivan, USA) ; Chambon, Chambon de la Croze (St-Domingue) ; Barade (St-Domingue, Bordeaux, Périgord), Sabardu, Fontan, Beynié, Louverture (Dordogne, Ariège, Bordeaux, Gers, Haïti) ; de la Brégère, d'Authier (Limousin) ; Philippe Kieffer et les Bérets verts (prof. Gusti Gaillard, Haïti) ; de Bédorède, Van Duffel, Lespès de Hureaux et alliés Gamboa d'Alzate de Garro et Lafontan (Landes, Pays Basque, Bayonne et Saint-Domingue), Desmiers d'Olbreuse, Guyot, de Gérard de La Garenne (gentilshommes verriers des Charentes), Benoît, Fraisse, Carmentron (Landes), Brocas, Gabaston (Landes, Béarn, Angleterre), comtes de Foix-Carmaing, de Caupenne, d'Escoubleau de Sourdis (Landes), Gaye, Gaye de Martignac (Béarn, Gironde, Saint-Domingue).

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Chaire d'Haïti CIRESC à Bordeaux : 1er trimestre 2013

14 Janvier 2013, 09:12am

Publié par jdecauna

Le livre a de l’avenir 

Retrouvez le Salon du Livre d'Hagetmau dans le Journal télévisé de la semaine de CANAL HA TV, la télévison d'Hagetmau à l'adresse : sd-27915.dedibox.fr/ link ou en tapant simplement la demande sur un moteur de recherche.

 

Et voyez la listge des conférences disponibles dans la colonne ci-contre à droite (Pages).

 

Par Bernard Bocquenet  (Sud-Ouest Landes, mardi 19 mars 2013) 

Hagetmau Salon du Livre 2013 avec Alain Lamaison

Jacques de Cauna a su captiver un public attentif à son exposé sur Toussaint Louverture, auquel il vient de consacrer un ouvrage. (Photo Jean-Louis Tastet, avec Alain Lamaison, présentateur)

Dimanche dernier, la salle Alain-Dutoya accueillait le 2e salon du livre Lire à Hagetmots qui a permis de regrouper une cinquantaine d’écrivains et une quinzaine de maisons d’édition assurant la promotion de livres écrits par des auteurs régionaux.

Cette manifestation, organisée par la municipalité en collaboration avec les deux librairies hagetmautiennes, a connu deux temps forts : en matinée, la conférence de Jacques de Cauna, docteur d’État à la Sorbonne, qui a présenté toutes les facettes de la riche personnalité de Toussaint Louverture, fondateur de la première république noire à Haïti, et par l’exposé de Jean Harambat, auteur et illustrateur dont la bande dessinée « Les Invisibles » retrace les aventures du héros local Daudigeos, qui a soulevé la Chalosse au XVIIIe siècle pour lutter contre l’imposition par le roi sur le sel.

 

La BD associée

Le public a également bénéficié de l’exposition de la Médiathèque départementale qui retrace l’histoire de la bande dessinée.

Cette journée a été ponctuée par des séances de lectures de poèmes réalisées par des membres de l’association des Éditions de la Crypte. À midi Serge Lansaman, maire, a pris la parole pour remercier tous les auteurs qui ont répondu à l’invitation des organisateurs et pour rendre un hommage appuyé à Carmen Mauvoisin, maire adjoint chargée de la culture, à Alain Lamaison, auteur régional, et à Robert et Françoise Louison, chevilles ouvrières de ce salon. Hagetmots a su trouver sa place dans les salons du livre régionaux, la manifestation sera pérennisée en 2014. 

                                                                    

Activités mars

Dimanche 24 mars, visio-conférencence République Dominicaine, Sara Rénélik, projet Unesco Patrimoine immatériel et culturel (Haïti).

Vendredi 22 mars, Musée d'Aquitaine, conférence téléphonique, colloque 4èmes Rencontres Atlantiques 2013.

Jeudi 21 mars, visio-conférence Bordeaux, Soria Horn, Master 1, Sciences-Po Bordeaux.

Lundi 18 mars, Musée d'Aquitaine, 18 h, Vernissage de l'exposition Voyageurs français à Cuba, à l'invitation de M. Alain Juppé

Chaire d'Haïti, prise en charge de la demande de Soria Horn, Master 1, Sciences-Po Bordeaux, L'intégration des populations anciennement colonisées en France.

 

Toussaint toujours à la Une !

 

Merci à Alexandre de La Cerda et Isabelle de Montvert-Chaussy.Alexandre de La Cerda 11 janvier 2013 Semaine Pays Basque

Alexandre de La Cerda 2 11 janvier 2013 Semaine Pays Basque

 

Isabelle de Montvert-Chaussy Sud-Ouest 23 fév 2013

 

Activités 

Mars

Dimanche 17 mars, Salon du Livre d'Hagetmau (40), 11 h, conférence Toussaint Louverture, le Grand Préccurseur et les Gascons, à l'invitation de M. Serge Lansaman, Maire d'Hagetmau, et de Madame Carmen Mauvoisin, maire-adjoint chargée de la culture. Présentation par Alain Lamaison, auteur régional.

Jeudi 14 mars,

Mercredi 13 mars, Dax (40), 11h, audience à la Mairie (M. Stéphane Mauclair, maire-adjoint) avec le co-président du CGL, M. Christian Lacrouts.

18h30, Anglet (64), Aci Gasconha, Espace gascon, domaine Baroja, 19, rue des Quatre Cantons, Conférence Toussaint Louverture, le Grand Préccurseur et les Gascons, à l'invitation de M. Amédée Baris, président.

Vendredi 8, Mairie de Capbreton, vérification des détails de la représentation du port sur le tableau original de Gaston Gélibert.

Mercredi 6, recherche sur les familles Vignes, Acquart, Gouges à Saint-Domingue, à la demande de M. Marcel Douyrou, vice-président du CGSO.

Vendredi 1er, Université de Pau et des Pays de l'Adour, EA ITEM. Réunion projet Inventaire du PCI (Patrimone culturel immatériel)

 

Février

Jeudi 28 février, conférence téléphonique avec Eric Dubesset (Bordeaux IV), coordination cscinetifique du colloque international 4es Rencontre Atlantiques

Mercredi 27 février, Bordeaux, maison du Combattant, remise des insignes de chvalier de la Légion d'Honneur au professeur Nicole Bispalie, ancienne collaboratrice aux Relations Internationales de l'Académie de Bordeaux. Très belle cérémonie, en présence des Anciens Combattants et Résistants de Bordeaux et de la Gironde.

Jeudi 21 février, La Rochelle, Archives départementales, étude et expertise des documents récemment acquis (fonds d'archives privées, famille Fleuriau, (état des lieux, paléographie, échange d'informations sur le fonds, communications historiques diverses aux responsables...).

Semaine du 18 au 23, commande du Conseil Général des Landes : préparation des notices des cartels 18e-19e s. pour l'exposition Voies des Landes. Le temps des voyages sans prix à l'abbaye d'Arthous.

Lundi 18 février, réception et correction des épreuves de ma communication au 134e Congrès du CTHS, Bordeaux 2009 : "Deux grands Bordelais de couleur oubliés : Montbrun et Pétion (fin 18e-début 19e s.)", à paraître dans la dizaine de textes sélectionnés pour figurer dans la publication Figures bordelaises sous la direction du professeur François Bart.

Vendredi 15 février, Bordeaux, place Pey-Berland et Hôtel de Ville, 11h45, inauguration de l'exposition Destins bordelais, regards croisés, Conseil de la Diversité, à l'invitation de M. le Maire Alain Juppé.

Mercredi 13 février, Académie d'Agen, 15 h, conférence Toussaint Louverture. De l'esclavage au pouvoir absolu, à l'invitation de M. Robert de Flaugeac, président.  Excellent accueil, public nombreux, très réceptif et de grande qualité. Commande d'un texte pour la Revue de l'Agenais.

Jeudi 7 février, 10 h 45, Musée d'Aquitaine, chaire d'Haïti à Bordeaux, réception d'une classe de Première du Lycée Saint-Michel, visite de l'exposition permanente Bordeaux au 18e siècle, le commerce atlantique et l'esclavage.

14 h, chaire d'Haïti à Bordeaux, réception et visite au Musée d'Auitaine de Joseph Sony Jean, étudiant de l'Université d'Etat d'Haïti inscrit en Master à l'université de Toulouse 2 Le Mirail.

Mardi 5 février, , chaire d'Haïti à Bordeaux, annonce du podcast de l'interview sur Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, par Frédéric Dussarat pour La Grande Radio de Bordeaux (suivre le lien http://www.lagranderadio.fr/Toussaint-Louverture-2013.html

Lundi 4 février, annulation du projet de conférence Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur aux Archives de Paris en mars (conditions inadéquates).

Lundi 4 février, chaire d'Haïti à Bordeaux, 14 h 30 - 16 h, interview par Jean Elissaint Saint-Vil pour la radio de l'université d'Ottawa.

Samedi 2 février, Centre Généalogiqe des Landes, sortie du Bulletin n° 105-106, "Sépultures royales anglaises de deux chevaliers gascons" (gisants de sire Arnaud de Gabaston et de sire Bernard de Brocas à Winchester et Westminster), p. 1392-1396.

Vendredi 1er février, Musée d'Aquitaine, 11h, réunion du comité scientifique et d'organisation du colloque international des 4es rencontres atlantiques de Bordeaux les 16 et 17 mai 2013. 

 

Une belle rencontre avec Kettly Mars

Ce Mardi 15 janvier à Bordeaux, Librairie Mollat, à 18 h, nous sommes venus écouter Kettly Mars qui présentait son dernier roman Aux frontières de la soif. Kettly appartient à la grande famille du fondateur de l'ethnologie haïtienne, le docteur Jean Price-Mars. Elle est la belle-fille de sa fille, Marie-Madeleine Price-Mars, que j'avais eu eu l'honneur de rencontrer à Pétionville dans les années 1980 pour l'aider à classer la bibliothèque de son père en tant que membre du comité directeur de la Société Haïtienne d'Histoire. Quelques décennies plus tôt, mon grand-oncle, le Frère Hélier, des Frères de l'Instruction Chrétienne, membre à vie de l'Académie Royale de Londres par la grâce de SM britannique, avait corrigé les épreuves de l'oeuvre fondatrice de Jean Price-Mars Ainsi parla l'Oncle dont j'ai conservé l'exemplaire qu'il m'avait légué. Les Price-Mars sont les descendants directs du premier député noir à la Convention, Mars Belley, représenté en tenue sur le célèbre tableau de Girodet, accoudé  au buste de l'abbé Raynal.

De sa voix chaleureuse et prenante, Kettly nous a transporté pendant une petite heure  dans un monde que nous ne pourrons jamais oublier. Elle nous a confié en toute simplicité et grâce, pendant ce moment rare, une parcelle de son beau pays d'Haïti et de ses habitants dans lesquels il faut toujours persister à croire, "espérer contre toute espérance" comme le dit si bien Monseigneur Willy Romélus, évêque honoraire de Jérémie.

Rencontre avec Kettly Mars

A l'attention des journalistes friands d'événements médiatiques chocs, une petite scène surréaliste à l'occasion de cette rencontre : le grand chantre habituel de la repentance de "Bordeaux port négrier" ose sa grande et sempiternelle question, supputant sans doute le soutien d'une consoeur face aux vils héritiers des colons présents dans la salle : "comment la mémoire collective de ce peuple qui a si vaillamment conquis sa liberté ressent-elle la "dette" odieuse que la France lui a imposée en l'obligeant à acheter son indépendance" ? Réponse en substance à ce flagrant hors-sujet : "nous avons bien d'autres soucis aujourd'hui que de ressasser de vieilles querelles qui ne nous font pas avancer et nous serions très mal venus de cracher sur la main qui nous aide. D'ailleurs, vous avez juste devant vous le fameux historien d'Haïti M. de Cauna à qui vous devriez plutôt demander de vous expliquer tout cela". Fin de partie, pas d'autres questions ? Mais pourquoi n'en a t-il pas profité pour acheter notre dernier Toussaint Louverture ? Et où étaient ses amis journalistes ce jour-là ? Ill ne faut pas hésiter à demander, nous sommes là pour répondre au besoin, comme toujours...

Merci encore Kettly pour ce moment de vérité passé avec vous et cette très belle et courageuse oeuvre. Kinbéla.

 

Toussaint TV Magazine 13-19 janvier 2013

Extrait de TV Magazine semaine du 13 au 19 janvier

L'ouvrage est également en vitrine de la librairie Mollat

Toussaint Louverture en vitrineToussaint Louverture en vente

 

Activités 

Janvier

Vendredi 25 janvier, conférence téléphonique Les Indes Savantes. Préparation de l'ouvrage La Société d'habitation esclavagiste. Caraïbe anglophone, franbcophone, hispanophone, regards croisés.

Vendredi 18 janvier, Musée d'Aquitaine, 9h30, réunion du comité scientifique de sélection des communications pour le colloque international des 4es rencontres atlantiques de Bordeaux les 16 et 17 mai 2013.

Jeudi 17 janvier, signature du contrat avec le MInistère de la Culture et de la Communication pour la diffusion sur In Situ.

Mercredi 16 janvier, 13h15, diffusion de "Sur les traces de Toussaint Louverture à Bordeaux avec Jacques de Cauna" dans "Suivez le Guide" d'Yves Simone sur TV 7 Bordeaux. 

Mardi 15 janvier, sur TV7 Bordeaux, émission "Suivez le Guide", avec Yves Simone, 18h15 : début de la programmation de l'émission Sur les traces de Toussaint Louverture à Bordeaux.

Cette émission sera programmée pendant 15 jours, du 15 au 28 janvier selon le calendrier suivant :

1ère semaine, du 15 au 21 : le Mardi 15 à 18h15 et 23h15 ; le Mercredi 16 à 13h15, le Jeudi 17 à 8h15, le Vendredi 18 à 16h15, le Samedi 19 à 8h45, le Dimanche 20 à 18h30 et le Lundi 21 à 0h15.

Et en 2de semaine, du 22 au 29 : le Mardi 22 à 18h15, le Mercredi 23 à 20h, le Jeudi 24 à 16h45, le Vendredi 15 à 11h45, le Samedi 26 à 23h15, le Dimanche 27 à 7h30 et le Lundi 28 à 0h15.

Mardi 15 janvier, Bordeaux, Librairie Mollat, 18 h, présentation de son dernier roman Aux frontières de la soif, par Kettly Mars.

Mercredi 9 janvier, interview de Frédéric Dussarat pour La Grande Radio de Bordeaux (sur Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur). 

Mardi 8 Janvier, corrections et retour aux éditeurs : épreuves de l'ouvrage Regards croisés sur la société de plantation. Caraibes francophone, anglophone, hispanophone (Indes savantes), et Bulletin du Centre généalogique des Landes n° 105.

 

Bibliographie, dons, acquisitions, lectures courantes :

Un grand merci à notre ami et confrère Hubert Monteilhet qui vient de nous communiquer son dernier roman dédicacé : Une vengeance d'hiver, ou quand l'esprit vient aux secrétaires, aux Editions de Fallois. Un thriller palpitant, humoristique et perspicace...

Et à Fadi El Hage, jeune historien d'avenir, qui nous a aussi très aimablement dédicacé sa birographie intitulée Le Maréchal de Villars. L'infatigable bonheur, aux Editions Belin. Excellente biographie qui nous attache à ce grand personnage quelque peu oublié qui nous donne une leçon de dynamisme positif. Par l'auteur d'une remarquable thèse sur l'Histoire des maréchaux de France à l'époque moderne, chez Nouveau Monde Editions, prix 2011 d'histoire militaire.

- Baronne de Staël-Holstein, Lettres et Pensées du Maréchal Prince de Ligne, Paris et Genève, chez J. J. Paschoud, Libraire, 1809, édition originale acquise à Bordeaux quai, des Chartrons, ex-libris JCH, bibliothèque de Jean-Claude Haufeur (signature). Un régal ! ou l'esprit et la pénétration d'un Belge, sujet du Saint-Empire, dans les derniers temps de l'Ancien Régime, quand toutes les cours d'Europe parlaient français.

- Comte de Bussy-Rabutin, Mémoires, Mercure de France, collection Le Temps retrouvé, réédition 2010 de l'original de 1696. A méditer ! ou comment un homme brillant est abattu par l'intrigue.

- Anthony Hamilton, Mémoires du Comte de Gramont, Ed. Rencontre, Lausanne, 1964 (réédition de l'original de 1713, fonds Jacques de Cauna).l'esprit du Grand siècle à la Cour d'Angleterre, par le beu-frère du petit-fils de Corisande d'Andoins.

- Comtesse Merlin, Souvenirs et Mémoires. Souvenirs d'une créole, 1836, réédit. Mercure de France, coll. Le Temps retrouvé, 1990 (offert par M. Aurélien Estérie). Cuba et l'Espagne napoléonienne.

- L'esprit d'Henri IV, ou anecdotes les plus intéressantes, traits sublimes, réparties ingénieuses, et quelques lettres de ce Prince, à Paris, chez Prault fils aîné, MDCCLXX (édition originale dédiée au chancelier de Maupéou, 1770).

 

Personnes et familles transatlantiques

Le fonds Jacques de Cauna vient de s'enrichir de la copie d'un précieux document qui intéresse autant les Landes et la Gascogne que les Îles : l'Inventaire des archives du Château Turpaut, Isle Saint-Georges, famille Marraud des Grottes, par Yannick du Guerny. Un grand merci au généreux donateur, le comte Jean-Denis de BIaudos de Castéja. Parmi les familles landaises, on relève, outre les Biaudos de Castéja, les Camiade, d'Estibeaux et Gaas, les de Laas de Gestède, les Magnes, de Dax et seigneurs de Narosse, les Brocha d'Haubardin, les Vinatier... Nous en donnerons plus tard un aperçu plus détaillé...

 

Familles en cours d'étude  :

de Landestoy de Berroagain, de Lespade, Bobadilla Desmier d'Olbreuse (Béguios, Pays Basque, Aquin, Saint-Domingue, Bani, République Dominicaine), Anglade, d'Anglade (St-Domingue, Haïti, Bordelais, demande canadienne) ; Cazenave, Laporte, Lalanne, Domec (Puerto-Rico, Arthez-de-Béarn, Mme Cazenave) ; de Melet de Fondelin et de Labarthe, de Cauna (Mugron, Landes, Kingston, Jamaïque, Archives de la maison de Melet de Bonas, J. de Cauna) ; Saint-Macary (Salies-de-Béarn, Saint-Domingue) ; Guestier (Saint-Domingue, Bordeaux, Gilone de Caraman) ; Marraud des Grottes, Magnes, Camiade, de Pierrette (Martinique, Saint-Domingue, Dax, l'Isle Saint-Georges, comte Jean-Denis de Biaudos de Castéja); d'Agès, de Poyloault (héraldique château de Thouars, Talence) ; de Saint-Martin Lacaze, Duvignau de Lalande, Bigu de Chéry (Landes, Musée de la Visitation) ; Bérard, Pierre Toussaint (St-Domingue, Bordeaux, J. Sullivan, USA) ; Chambon, Chambon de la Croze (St-Domingue) ; Barade (St-Domingue, Bordeaux, Périgord), Sabardu, Fontan, Beynié, Louverture (Dordogne, Ariège, Bordeaux, Gers, Haïti) ; de la Brégère, d'Authier (Limousin) ; Philippe Kieffer et les Bérets verts (prof. Gusti Gaillard, Haïti) ; de Bédorède, Van Duffel, Lespès de Hureaux et alliés Gamboa d'Alzate de Garro et Lafontan (Landes, Pays Basque, Bayonne et Saint-Domingue), Desmiers d'Olbreuse, Guyot, de Gérard de La Garenne (gentilshommes verriers des Charentes), Benoît, Fraisse, Carmentron (Landes), Brocas, Gabaston (Landes, Béarn, Angleterre), comtes de Foix-Carmaing, de Caupenne, d'Escoubleau de Sourdis (Landes), Gaye, Gaye de Martignac (Béarn, Gironde, Saint-Domingue).


[NB. la demande formulée à l'adresse jacques.boutherin@orange.fr n'a pu être traitée en raison de deux renvois successifs du message courriel envoyé à cette adresse] qui ne répond pas.

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Chaire d'Haïti CIRESC à Bordeaux : 4e trimestre 2012

5 Octobre 2012, 08:01am

Publié par jdecauna

Chaire d'Haïti CIRESC à Bordeaux : 4e trimestre 2012

Château Terrien à Lussac, tout un pan d'enfance retrouvé avec émotion

chateau-Terrien-Lussac.jpg

Au-devant, le perron devant lequel mon père arrêtait la "Rosalie", grosse Citroën 10 CV moteur flottant d'un noir luisant aux ailes énormes, avec marchepieds, galerie, vitesses au plancher et cabine passagers intérieure à banquettes et strapontins en vis-à-vis, dont nous étions tous si fiers. A droite en entrant, après avoir dépassé la pergola, était la grande salle, centre de la vie quotidienne où tout se faisait et dont la porte intérieure donnait sur un couloir précédant le grand escalier menant aux chambres avec sa rampe à boule. A gauche, la salle de billard, encore de longs couloirs, des coins et recoins, et dans la tour le logement des gardiens où je me souviens avoir été tennu au chaud et soigné pour une maladie infantile. A l'extérieur, en suivant, l'orangeraie puis la charmille qui s'ouvrait sur le bois aux cabanes et sous laquelle se faisaient l'été, sur des lits de camp, les siestes obligatoires et tant détestées. Au devant, de part et d'autre de l'allée, les grands espaces herbeux où je m'étais cassé le bras gauche en m'enfuyant devant des vaches que je prenais pour des taureaux.

 

Bulletin du Centre Généalogique des Landes, n° 103-104, 3e et 4e trimestre 2012 

CGL 103 L'aïeule landaise de l'Europe

CGL 103 Cousinages royaux

CGL 103 cousinages royaux 2

A venir

Samedi 15 janvier, TV7 Bordeaux, émission "Suivez le Guide", avec Yves Simone, 8h45 : début de la programmation de l'émission sur les traces de Toussaint Louverture à Bordeaux.Cette émission sera programmée pendant 15 jours, en 1ère semaine les Lundi et Mercredi à 13h30, Mardi 18h15,23h15, Jeudi et Samedi 8h15 et 8h45, Dimanche 18h30 ; et en 2de semaine : Lundi, 0h15, Mercredi, 20h, Jeudi, 16h45, Vendredi, 11h45, Samedi, 23h15, Dimanche, 7h30.

 

Activités du mois de Décembre 

 

 

Mardi 18 décembre, Paris, Maison d'Aquitaine, 21, rue des Pyramides, (M) Pyramides : Présentation de Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur (Editions Sud-Ouest) suivie d'un bufffet gascon.  

Vendredi 14 décembre, Université Bordeaux 3, 11h : réunion de coordination Caraïbe Plurielle et déjeuner à la Passerelle.

Vendredi 14 décembre, Bordeaux, Hôtel des Sociétés Savantes, 1 place Bardineau, CGSO (Centre Généalogique du Sud-Ouest), 18h30 : présentation de Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, à l'innvitation du Centre Généalogique du Sud-Ouest

Jeudi 13 décembre, Musée d'Aquitaine, 10 h 30 : préparation de l'iconographie de l'ouvrage Regards croisés sur la société de plantation. Caraïbe francophone, anglophone, hispanophone

Vendredi 7 décembre, Bayonne, Grand Hôtel, Avenue Thiers, 16 h signature de Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur et remise du Prix des Trois Couronnes (17h30), à l'invitation d'Alexandre de La Cerda.

 

Le Grand hôtel aux trois couronnes. Publié le 05/12/2012, dans Le Pays en parle | par La Semaine du Pays basque

A l’occasion de la remise du prix des Trois couronnes, vendredi 7 décembre au Grand hôtel de Bayonne, c’est un véritable « mini-salon » du livre qui débutera dès 15 h 30 dans les salons nouvellement restaurés, à l’ombre des portraits de Bonnat qui viennent d’être inaugurés le mois dernier.  

Les lecteurs pourront ainsi rencontrer Perico Legasse, grand lauréat cette année, qui signera son Dictionnaire impertinent de la gastronomie (François Bourin éditeur), ainsi que Michel de Jaureguiberry pour son Album d’art Sculpteurs basques, aux éditions Pimientos qui présenteront également leurs derniers ouvrages. Txomin Laxalt signera Les Bouddhas et les papillons  et d’autres parutions aux éditions Iru errege. On découvrira également l’album Lino Ventura, de Clélia Ventura (editions Barnea Productions). 

Aux lauréats de ce salon se joindront d’anciens auteurs récompensés comme Jacques de Cauna, qui a publié récemment aux éditions Sud Ouest Toussaint Louverture.

Tous ces livres, qui seront dédicacés par leurs auteurs, constituent de magnifiques cadeaux pour les fêtes de Noël !  

Vendredi 7 décembre à partir de 15 h 30, au Grand Hôtel rue Thiers à Bayonne, entrée libre.

Prix des Tois Couronnes Histoire

Prix des Trois Couronnes 2012 - Copie

 

Article paru dans Sud-Ouest Dimanche le 12 octobre 2012

Article Sud Ouest Dimanche 21 oct 2012

Article Sud-Ouest Dimanche 21 oct 2012 suite

Demain samedi dans Le Mag avec Sud Ouest (Texte paru dans Sud-Ouest du vendredi 12 octobre 2012) 

Si vous aimez l'histoire, vous saurez tout sur Toussaint Louverture, le libérateur de Saint-Domingue. C'est son biographe, Jacques de Cauna, qui le raconte. 

(1) « Sud Ouest le Mag » est distribué le samedi avec le quotidien, sauf en Béarn, où il accompagne « Sud Ouest Dimanche ».

Bordeaux Le Mag SudOuest 13 oct 2012 4

Bordeaux Le Mag SUd Ouest2 13 oct 2012 3

Vient de paraître

Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, Bordeaux, Editions Sud-Ouest, octobre 2012 2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

Communiqué de presse

2012 Toussaint Louverture communiqué de presse

 

Bibliographie, Dons, acquisitions, lectures courantes :

Un grand merci à notre ami et confrère Hubert Monteilhet qui vient de nous communiquer son dernier roman dédicacé : Une vengeance d'hiver, ou quand l'esprit vient aux secrétaires, aux Editions de Fallois.

Et à Fadi El Hage, jeune historien d'avenir, qui nous a aussi très aimablement dédicacé sa birographie intitulée Le Maréchal de Villars. L'infatigable bonheur, aux Editions Belin.

- Baronne de Staël-Holstein, Lettres et Pensées du Maréchal Prince de Ligne, Parsi et Genève, chez J. J. Paschoud, Libraire, 1809, édition originale acquise à Bordeaux quai, des Chartrons, ex-libris JCH, bibliothèque de Jean-Claude Haufeur (signature). Un régal !

- Comte de Bussy-Rabutin, Mémoires, Mercure de France, collection Le Tmps retrouvé, réédition 2010 de l'original de 1696. A méditer !

- Anthony Hamilton, Mémoires du Comte de Gramont, Ed. Rencontre, Lausanne, 1964 (réédition de l'original de 1713, fonds Jacques de Cauna).

 

 

Activités du mois de Novembre 

Vendredi 30 novembre : réception de la maquette de l'ouvrage d'actes du colloque Société des plantations, esclavage et abolitions dans la Caraïbe, actes du colloque des 7 et 8 décembre 2009 à la Maison des Sciences de l'Homme d'Aquitaine de Bordeaux (dir. J. de Cauna et Cécile Révauger)

Colloque plantations 2009

Jeudi 29 novembre, Musée d'Aquitaine et Caraïbe Plurielle, 9h30, au Musée : réunion de préparation du colloque 4emes Rencontres atlantiques de mai 3103 (coordination scientifique, point sur les propositions de communications).

Lundi 19 novembre, Pau, CCI, exposition "Piverts" de Stella Pivert de Sonneville.

Mercredi 21 novembre : réception du don Cataly (fonds documentaire haïtien, années 1932-1938)

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Centre Généalogique des Landes, transmission de lettre àà M. le Maire de Dax.

Samedi 17 novembre, Bordeaux, Halle des Chartrons, Haïti et Bordeaux, pionniers de l'éducation numérique, expo-vente au profit d'actions éducatives en Haïti. Présentation de Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur. Excellent public, très réceptif, nombreuses questions.

Mardi 13 novembre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine,18h, conférence publique Les Vascons. De la légende à l'histoire, une quête identitaire. Salle comble.Très bon public.

Jeudi 8 novembre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, tournage de l'émission Toussaint Louverture pour TV7 Bordeaux, avec Yves Simone.

Mardi 6 Novembre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, repérages pour l'émission Toussaint Louverture (TV7 Bordeaux, avec Yves Simone).

Samedi 3 novembre, Pouillon, 9h30, Conseil d'administration du Centre Généalogique des Landes. 

 

Octobre

Mercredi 31 octobre, Dax, Services Culturels de la Mairie, 3 rue du Palais, audience de M. Mauclair a.s. Centre Généalogique des Landes. Annulation de dernière minute et report sine die

Vendredi 26 octobre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine,repérages pour l'émission Toussaint Louverture (TV7 Bordeaux, avec Yves Simone).

Jeudi 25 octobre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, 9h30, réunion de préparation du colloque de mai 2013 (coordination scientifique). L'appel à communications a été approuvé et sera diffusé.  

Samedi 20 octobre, Hôtel de Baleste, La Teste de Buch, 19h, Fédération des Académies de Gascogne, à l'invitation de Denis Blanchard-Dignac.

La Fédération a été créée par déclaration devant la sous-préfecture d'Arcachon en date du 23 décembre 2011 publiéee sous le n° 493, p. 5881 du Journal Officiel n° 53 du même jour. Président : Jacques de Cauna, Secrétaire perpétuel : Denis Blanchard-Dignac, Trésorière : Annie Gardère.

Vendredi 19 octobre, Musée d'Aquitaine, 18h30, vernissage de l'exposition de photos de Gérald Bloncourt Pour une vie meilleure dans le cadre des journées Bons baisers du Portugal

Mercrcredi 17 octobre, Musée d'Aquitaine, 18h, vernissage de l'exposition Les 50 ans de France 3 Aquitaine

Jeudi 11 octobre, Université Bordeaux IV, 9h, colloque "Autoritarismes et populismes" (Eric Dubesset).

Editions Sud-Ouest : service de presse Toussaint Louverture.

Mardi 9 octobre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, 19 h, conférence "Les Orients d'Occitanie".

Samedi 6 et Dimanche 7 octobre, Bordeaux, Espace Saint-Rémy, 14 h : Forum Génalogique (CGSO et AGB), communication "Toussaint Louverture et sa famille en Aquitaine : présence, généalogie, postérités" (avec présentation de l'ouvrage), et présidence 2e session.

Lundi 1er octobre, Capbreton, 18 h, Maison Brebet, Grande Rue, Inauguration de la Maison du Patrimoine et de l'Oralité par M. le Député-Maire Jean-Pierre Dufau, en présence de Mme Sylvie Tersen, Directrice du Patrimoine des Landes.

 

Une rencontre inoubliable à Léognan !

Avec Mgr Romélus évêque de Jérémie Haïti

Monsigneur Willy Romélus, évêque émérite du diocèse de Jérémie (Haïti)

 

Personnes et familles transatlantiques

Le fonds Jacques de Cauna vient de s'enrichir de la copie d'un précieux document qui intéresse autant les Landes et la Gascogne que les Îles : l'Inventaire des archives du Château Turpaut, Isle Saint-Georges, famille Marraud des Grottes, par Yannick du Guerny. Un grand merci au généreux donateur le comte Jean-Denis de BIaudos de Castéja. Parmi les familles landaises, on relève, outre les Biaudos de Castéja, les Camiade, d'Estibeaux et Gaas, les de Laas de Gestède, les Magnes, de Dax et seigneurs de Narosse, les Brocha d'Haubardin, les Vinatier... Nous en donnerons plus tard un aperçu plus détaillé...

 

Familles en cours d'étude  [NB. la demande formulée à l'adresse jacques.boutherin@orange.fr n'a pu être traitée en raison de deux renvois successifs du message courriel envoyé à cette adresse]  :

Cazenave, Laporte, Lalanne, Domec (Puerto-Rico, Artez-de-Béarn, Mme Cazenave), de Melet de Fondelin et de Labarthe, de Cauna (Mugron, Landes, Kingston, Jamaïque, Archives de la maison de Melet de Bonas, J. de Cauna), Saint-Macary (Salies-de-Béarn, Saint-Domingue), Guestier (Saint-Domingue, Bordeaux, Gilone de Caraman), Marraud des Grottes, Magnes, Camiade, de Pierrette (Martinique, Saint-Domingue, Dax, l'Isle Saint-Georges, Inventaire des archives du château Turpaut, communiqué par le comte Jean-Denis de Biaudos de Castéja), d'Agès, de Poyloault (héraldique château de Thouars, Talence), de Saint-Martin Lacaze, Duvignau de Lalande, Bigu de Chéry (Landes, Musée de la Visitation), Bérard, Pierre Toussaint (St-Domingue, Bordeaux, J. Sullivan, USA), Chambon, Chambon de la Croze (St-Domingue), Barade (St-Domingue, Bordeaux, Périgord), Sabardu, Fontan, Beynié, Louverture (Dordogne, Ariège, Bordeaux, Gers, Haïti), de la Brégère, d'Authier (Limousin), Philippe Kieffer et les Bérets verts (prof. Gusti Gaillard, Haïti)

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Chaire d'Haïti CIRESC à Bordeaux : 3e trimestre 2012

15 Août 2012, 10:11am

Publié par jdecauna

2012 Toussaint Louverture communiqué de presse

Vient de paraître

Toussaint Louverture. Le Grand Précurseur, Bordeaux, Editions Sud-Ouest 2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

  2012 Toussaint Louverture Le Grand Précurseur

  

A venir

Samedi 6 et Dimanche 7 octobre, Bordeaux, Hôtel des Sociétés savantes, 1, place Bardineau, 14 h : Forum Génalogique (CGSO et AGB), communication "Toussaint Louverture et sa famille en Aquitaine : présence, généalogie, postérités" (avec présentation de l'ouvrage), et présidence 2e session.

Mardi 9 octobre, Bordeaux, Musée d'Aquitaine, 19 h, conférence "Les Orients d'Occitanie".

Jeudi 11 octobre, Université Bordeaux IV, 9h, colloque Autoritarismes et pompulises (Eric Dubesset)

 

Activités

Lundi 1er octobre, Capbreton, 18 h, Maison Brebet, Inauguration de la Maison du Patrimoine et de l'Oralité, par M. le Député-Maire Jean-Pierre Dufau, en présence de Mme Sylvie Tersen, Directrice du Patrimoine des Landes.

Vendredi 28 septembre, connférences téléphoniques : Jean-Marc Massaut (Anneaux de la Mémoire, projet Marseille et n° spécial), Philippe Monges (projet photos Haïti)

Jeudi 27 septembre, suivi de la préparation de publication des actes du colloque Plantations de la Caraïbe (Indes Savantes, conférence téléphonique)

Musée du Nouveau-Monde, La Rochelle, complément d'iconographie pour la borne à vennir sur la famille Fleuriau (envoi).

Retour corrections Bulletin du Centre Généalogiqe des Landes n° 103-104 (parution imminente)

Lundi 24, Mardi 25 septembre : communications avec Prof. François Hoffmann (Princeton University, USA) et Prof. François Brière (Albbany Univ., USA), Philippe Pichot (Route des Abolitions).

Vendredi 21 septembre, Léognan : déjeuner avec Monseigneur Willy Romélus, évêque émérite d'Haïti en visite à Bordeaux, à l'initiative de MM. MAthieu-bernard Le Royer et Rémy Swchindenhammer.

Jeudi 20 septembre, Mairie de Bordeaux : 14h Conseil de la Diversité, réunion du comité de rédaction (actes du forum Unesco avec Mme Katarina Stenou).

Communication téléphonique Mairie de Dax (40) a/s Centre Généalogiqque des Landes

Mercredi 19-Vendredi 21 septembre, Unesco, Bibliothèque Nationale, Maison de l'Amérique latine : colloque Saint-John Perse, Aimé Césaire, Edouard Glissant, à l'initiative de l'institut du Tout-Monde.

Samedi 15 septembre, à Escalans (40) : Journées du Patrimoine, château de Caumale, à l'invitation de Geneviève et Pierre Fabre. Eglise d'Escalans, 11h, Conférence-présentation de l'ouvrage Toussaint Louverture, le Grand Précurseur (Ed. Sud-Ouest).

Escalans conférence 2012 Toussaint Louverture

 

Jeudi 13 septembre, conférence téléphonique M. Rémy Schwindenhammer a/s venue de Mgr Willy Romélus, évêque de Jérémie, Haïti 

Lundi 10 septembre, sortie de l'ouvrage Toussaint Louverture, le Grand Précurseur (Editions Sud-Ouest).

Vendredi 7 septembre, , Editions Sud-Ouest, signature des dédicaces.

Colloque Cimetières et Identités, Archéopôle, Bordeaux 1, dir. Patrice Courteaud : envoi de la communication "Le cimetière intérieur de Port-au-Prince dans le patrimoine funéraire haïtien" pour la publication des  actes.

Mardi 4 septembre, Editions Sud-Ouest, signature des dédicaces de l'ouvrage Toussaint Louverture, le Grand Précurseur 

Chaire d'Haïti, CIRESC, Projet de thèse Janaïne Golonka : Histoire de l'architecture coloniale : Évolution des savoirs constructifs et des constructions mémorielles sur le territoire français

Lundi 3 septembre, Les Anneaux de la Mémoire (Nantes), envoi du texte remanié "Dessalines esclave de Toussaint ?" pour publication sur site.

Réception de l'ouvrage dédicacé de Fadi El Hage, HIstoire des maréchaux de France à l'époque moderne. Excellente thèse. Une lecture à conseiller !

 

Le 24 août 2012, à 3 h du matin, est né Gabriel Toussaint Jacques Estérie de Cauna

Gabriel Toussaint Jacques Estérie de Cauna né le 24 août 2012

 

 

Château de Lacaze à Parleboscq, à Françoise de Marsan

Chateau de Lacaze en Parleboscq, à Françoise de Marsan, dame héritière de Roquefort, Lacaze, Montgaillard..., etc

 

Août

Lundi 27 août, réception de la communication J. de Cauna, "En Haïti il y a trois siècles : les observations morales et prédictions d'un Jésuite (un manuscrit inédit du père Le Pers)", publiée dans Perception de l'altérité culturelle et religieuse (dir. L. Kuczinski et C. Vassas), 130e congrès national de La Rochelle, 2005, Editions du CTHS, 2011 (CDrom).

- Samedi 25 août, réception de l'ouvrage de Mme Valence Pépin de Belisle Bazire, Julien Pépin de Belle-Isle (1708-1785), Capitaine corsaire de Saint-Malo, Chef d'escadre des Armées navales (et propriétaire Saint-Domingue de l'habitation sucrerie Fortin-Bellanton à la Croix-des-Bouquets (plaine du Cul-de-Sac) par son mariage avec Marie-Anne Fortin. C'est sur cette habitation qu'eut lieu en juillet 1791 le premier soulèvement d'esclaves (avorté) qui se solda par la pendaison de quelques meneurs de l'atelier en état de révolte (J. de Cauna, Haïti, l'éternelle Révolution, histoire de sa décolonisation (1789-1804), réédition PRNG, 2009, p. 130).

- Vendredi 24 août, Sortie d'été du Centre Généalogique des Landes. RV à 9 h à Peyrehorade (40), devant le château dit de Montréal (d'Aspremont). Visite du château restauré et des dépendances (en face). Conférence-présentation de la ville et du château par M. Alexis Ichas en présence des membres de la famille de Caupenne d'Aspremont, puis déjeuner au célèbre restaurant "Le Pied de Cochon". Visite commentée de la ville et de l'abaye de Sorde dans l'après-midi.

- mardi 14 août, envoi de l'article "Dessalines esclave de Toussaint ?" aux Anneaux de la mémoire (Nantes).

- Lundi 6 août, rencontres généalogiques : Bassussary, Paquito Laffontan ; Capbreton, M. Pierre Laforie et Mme.

- Mercredi 1er août, Prof. Pierre Force, Columbia University, article pour les Annales, échange d'informations.

 

Juillet

- Mardi 24 juillet, Prof. Cameron Monroe, department of Anthropology, University of  California, Santa Cruz, projet Haïti

- Samedi 21 juillet, cousinade à Bazas (famille Pacton/Déclie de La Valade)

- Jeudi 12 juillet, réception de l'ouvrage de Marion Graff (ex étudiante en Master de l'Université de Pau) sur Castandet, monographhie villageoise, et transission de l'ascendance de Marguerite duu Mirailh (extrait de Cadets de Gascogne, tome 2)

Lundi 2 juillet, après-midi : remise des épreuves corrigées du manuscrit Toussaint Louverture aux Editions Sud-Ouest

 

Personnes et familles transatlantiques en cours d'étude : Bérard, Pierre Toussaint (St-Domingue, Bordeaux, J. Sullivan, USA), de Cauna (Marguerite, château d'Hagetmau, et Anne, alliance de Beaumont-Gibeaud, postérité Desmiers d'Olbreuse et Gotha européen), Bapst (Saint-Domingue, Bordeaux, D. Paris, Aix), Billaudeau, Préveraud (Saint-Domingue, Nantes, Charentes), Ballan, Greffin, Duvivier (Saint-Domingue, New-Orleans, J. Humphreys, Charleston), Gamboa d'Alzate de Garro, de Bédorède, Van Duffel, Lespès de Hureaux (Landes, Pays Basque, Bayonne, Saint-Domingue, famille Lafontan), d'Alloue, Turpin, Desmiers d'Olbreuse, Guyot (Charentes, famille de Gérard de La Garenne), Gourdin, Guiot, Préveraud (Charente), Benoît, Fraisse, Carmentron (Landes), Brocas, Gabaston (Landes, Béarn, Angleterre), comtes de Foix-Carmaing, de Caupenne, d'Escoubleau de Sourdis (Landes), Gaye, Gaye de Martignac (Béarn, Gironde, Saint-Domingue)

 

Le scoop de l'année ! Dessalines esclave de Toussaint

Vient de paraître dans Outre-Mers. Revue d'Histoire, n° 374-375, 1er semestre 2012 (voir aussi dans l'album Publications de ce blog)  

Dessalines esclave de Toussaint p319Corriger la coquille de la dernière ligne : "sous les ordres de Toussaint", et la note : "CIRESC".

Dessalines esclave de Toussaint p320Dessalines esclave de Toussaint p321Dessalines esclave de Toussaint p322 

A suivre à la rentrée de septembre pour de nouvelles révélations dans une publication d'envergure aux Editions Sud-Ouest !

 

Vient de paraître

Jacques de Cauna, "Recompositions post-coloniales et indépendances nationales dans l'île d'Haïti (Haïti et République dominicaine, 1804-1844)", dans La Caraïbe dans la mondialisation : quelles dynamiques régionalistes ? (dir. E. Dubesset et R. Lucas), L'Harmattan, Paris, 2011, p. 97-112 .

Caraïbe Plurielle n°2 article JdC Haïti/Rép.Dominicaine p. 97La suite dans Caraïbe Plurielle n° 2 (référence ci-dessus)... 

 

Autres parutions

- Jacques de Cauna et Marion Graff, "Un fleuron de la construction navale bayonnaise au XVIIIe siècle : le négrier Le Robuste", dans Bulletin de la Société des Sciences, Lettes et Arts de Bayonne, n° 167, 2012, p. 143-156.

- Jacques de Cauna, "Mémoire et patrimoine transtlantiques : de la Rochelle à Saint-Domingue (Haïti)", dans M. Augeron et O. Caudron (dir.), La Rochelle, l'Aunis et la Saintonge face à l'esclavage, Paris, Les Indes Savantes, 2012,p. 279-288

- et dans le même ouvrage :

Jacques de Cauna, "Haïti, une exposition de photos de Georges Clémenceau au Musée du Nouveau-Monde (La Rochelle) en 2001", p. 333-338

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