L'énigme de la Belle Dame du château de Mauvezin enfin résolue ?
J’ay Belle dame : l’énigme héraldique du château de Mauvezin enfin résolue ?
« Quelle est donc l'origine et la signification de la devise inscrite sur le château de Mauvezin : J'ay belle dame – se demandent comme beaucoup d’autres, dans un article récent, nos amis de l’Escola Gaston Febus. Plusieurs hypothèses sont avancées. Beatrix d'Armagnac, épouse du jeune Gaston de Foix, ou Jeanne d'Arc, compagne d'armes de Jean de Grailly ? ». Ni l’une, ni l’autre… Nous pouvons l’assurer, la première n’ayant été que la fiancée du jeune vicomte Gaston, et la seconde état encore plus improbable.
La notice officielle du Ministère de la Culture voudrait l’attribuer, de manière tout aussi improbable, à Gaston Febus dont on sait très bien qu’il arborait plutôt dans ces circonstances la devise Febu me fe : « Au-dessus de la porte d'entrée se trouve un écusson. Dans un cadre formé de feuillages frisés ayant à leur départ deux marmousets à tête en bas et soutenu par une moulure décorée de façon analogue, se trouvent les emblèmes héraldiques de Gaston Phoebus. Au centre, la devise Jay belle dame ».
On peut déjà affirmer sans crainte d’erreur que cette identification est fausse. Pierre Tucoo-Chala, dont on ne peut nier ni la connaissance du sujet ni sa passion pour Febus qu’il a littéralement en son temps ressuscité, disait déjà en 1988 : Jean Ier fit apposer ses armes sur le château de Mauvezin ; cette fois au lieu de la formule Febus me fe, il fit inscrire dans la pierre sa devise J’ay belle dame, devise qu’il avait prise lors d’un séjour la cour de France au cours duquel ses aventures amoureuses avaient été célèbres »1. On verra plus tard ce qu’il faut penser de cette dernière observation, déjà avancée par Séverin Dubarry : « Jean de Grailly… aurait gravé sur la dalle héraldique sa devise ramenée de la cour de France »2. L’origine en serait dans le chroniquer Miguel [Michel du Bernis] qui rapporte que « tout jeune encore, apportant à la cour dissolue et efféminée des Valois l’ardeur de sa vingtième année et les hardiesses de sa race guerrière, il y obtint un assez grand succès et put prendre avec raison peut-être cette flatteuse devise : « Ay bela dama »3.
Quoi qu’il en soit, plusieurs témoignages probants de première main qui ont été conservés nous renvoient effectivement à Jean IV de Grailly, Ier de Foix-Béarn. C’est par exemple le remarquable monument de la vénérie au XIVe siècle, communément appelé Le Livre de la Chasse de Gaston Febus4 dont un manuscrit de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, qu’on suppose avoir appartenu à Jean de Grailly, un de ses successeurs (1412-1436), porte au verso du folio CCXIV, l'inscription suivante, copiée en grosse écriture gothique : « Ce livre est à celuy qui, sanz blasme,
En son droyt mot porte : J'ay belle dame ». Le chroniquer normand Alain Chartier en témoigne également dans un passage de son poème intitulé Le Débat des deux fortunés d'amour : « Aussi son port en fait assez témoignage et rapport comme celui qu’amour mène à bon port : J’ay belle Dame »5. Ou pour être plus précis : « Et qu’il veut bien à belle dame avoir / Aussi son port / En fait assez témoignage et rapport / Car en son mot il porte par déport / Comme celuy qu’Amours mène à bon port / J’ai belle dame »6.
Si le porteur de la devise est clairement identifié, il n’en est pas de même pour la « belle dame » qui garde tout son mystère, même si Alain Chartier estime que cette devise de l’ex libris de Jean Ier de Foix-Béarn paraît se rapporter à Jeanne d'Albret, fille de Charles d'Albret, connétable de France, qu’il épousa en secondes noces en 1423.
L’énigme reste d’autant plus déconcertante que la devise semble continuée et complétée par celle du fils aîné et successeur du comte Jean, Gaston IV qui, lors des joutes de Nancy où il se distingua en 1445 devant le roi, portait en lettres d’or sur la housse en velours cramoisi de son destrier : « C’est moi qui l’a »
Pour reprendre l’auteur de l’une des études qui font référence sur le château de Mauvezin, « les chercheurs qui se sont inutilement donné tant de peine pour expliquer la première n’arriveront pas mieux à pénétrer la seconde et l’interprétation qu’on pourra donner de l’une et de l’autre ne sera jamais qu’une hypothèse... »7.
C’est pourtant sur cette voie hasardeuse que l’on peut tenter d’aller plus loin, en s’interrogeant sur le lien possible entre ces deux devises à partir du postulat sémantiquement pas tout à fait illégitime que l’une n’irait pas sans l’autre et que toutes deux désigneraient ainsi la même personne ! On pense bien sûr à l’exemple antérieur célèbre de la destinée de Diane de Poitiers à travers son influence sur deux rois, père et fils, François Ier, qui la tenait en grande estime en position de favorite auprès de son fils pour son éducation, et Henri II, de vingt-et-un an plus jeune qu’elle, qui alla plus loin en faisant d’elle sa maîtresse attitrée pendant plus de vingt ans.
Mais avant toute chose, il faut, comme toujours en histoire, placer convenablement le contexte chronologique. Jean IV de Grailly, Ier de Foix-Béarn, comte de Foix, de Bigorre, vicomte de Béarn, de Marsan, etc., né vers 1382 et décédé en 1436, épousa d’abord à 20 ans en 1402 Jeanne d’Evreux-Navarre, fille du roi de Navarre Charles III « Le Noble » et de Doña Léonor de Castille, laquelle décéda du vivant de son père en 1413 sans postérité ; il resta veuf une dizaine d’années avant de se remarier en février 1422 à Jeanne d'Albret, fille de Charles Ier, sire d'Albret, qui, elle-même, décéda en 1435 ; il se remaria alors presque immédiatement, comme le voulait la coutume, en 1436, à Jeanne d'Aragon, fille du comte d’Urgel avant de mourir le 4 mai de la même année âgé de 54 ans.
Seul le mariage d’Albret lui apporta une postérité légitime en la personne de son fils aîné, Gaston IV, tige des rois et reines de Navarre qui suivront, issus de son mariage avec la reine héritière Eléonor de Navarre, et dans la branche collatérale en la personne de son cadet Pierre de Foix-Béarn, tige des maisons de Lautrec et de Villemur.
On lui connaît par ailleurs cinq enfants naturels reconnus et porteurs, selon la coutume familiale du nom de Béarn : Bernard de Béarn, seigneur de Gerderest, marié en 1433 à Catherine de Viella, remarié en 1453 avec Isabeau de Gramont, mort en 1469, tige d’une branche fondue dans la suivante ; Jean de Béarn, seigneur de Miossens, né vers 1412, marié en 1436 à Angline de Miossens ; Péés de Béarn, abbé de Saint-Pierre de Bordeaux, mort sans postérité ; Diane de Béarn, mariée en 1439 à Mathieu de Lescun, maison fondue dans celle de Lautrec ; et Isabelle de Béarn, mariée en 1442 à Bernard, baron de Cauna, dont la postérité, en partie subsistante, se trouve par conséquent apparentée directement aux rois de Navarre et de France. Mariage d’autant plus remarquable à travers l’inscription dans le cadre royal navarrais d’ambitions béarnaises très nettement affirmées, que le dit Bernard de Cauna se remariera ensuite, devenu veuf, avec Jeanne de Beaumont-Lérin-Navarre, d’une branche collatérale naturelle Evreux-Navarre du sang de France, issue de Philippe III Le Hardi, fils de Saint-Louis8.
Il est à remarquer que les mariages de ces enfants naturels s’échelonnent effectivement sur une dizaine d’années et que leurs naissances paraissent ne devoir se s’envisager conséquemment que durant ces années de célibat du comte Jean, entre le décès de sa première épouse en 1413 et le remariage avec la seconde en 1422. La dernière de ces enfants naturels, Isabel, née donc au plus tard en fin de période, vers 1422, aurait eu dans le pire des cas environ 21 ans à son mariage, ce qui reste plausible.
Comme on le voit donc par l’observation des dates de ses trois mariages, le comte Jean se remaria très vite la troisième fois, moins d’un an après le deuil de son épouse, comme cela se pratiquait couramment. Mais on constate qu’après le décès de sa première épouse, il s’écoula une bonne dizaine d’années avant qu’il ne songe à se remarier. C’est dans ce long intervalle entre 1413 (mort de Jeanne de Navarre) et 1422 (remariage avec Jeanne d’Albret), que doit se situer le plus logiquement possible, plutôt que dans sa prime jeunesse, l’épisode de la liaison avec la belle dame qu’il aurait connue – nous dit-on le plus souvent – à la cour de France. Son biographe, Flourac, nous dit que Jean de Grailly « beau et magnifique seigneur » fut un des compagnons de Jeanne d'Arc et portait fièrement la devise du château de Mauvezin, « J’ay belle Dame ». Et il ajoute : « En grandissant dans une cour royale où les mentalités aristocratiques sont forcément présentes, l'esprit du jeune homme s'est bien sûr empreint de l'idéal chevaleresque. C'est d'ailleurs à ce moment là, nous dit Michel du Bernis, qu'il crée sa devise marquée par une conception courtoise de la chevalerie : Et ledit Jean, qui était au service du roi, créa en son courage son enseigne qu'il fit en la fleur de sa jeunesse ; c'est à savoir : « J'ai belle dame »9.
Selon cette version, il faudrait donc s’en tenir à une création de la devise avant le premier mariage de 1413, avant même sans doute la mort de son père, Archambaud de Grailly le 23 février 1412, époque à laquelle il avait 30 ans, bien loin déjà de sa « prime jeunesse ». Mais alors resterait entière l’énigme de la devise de son fils Gaston en 1445 (« C’est moi qui l’a »), plus de trente ans plus tard, ce qui nous donnerait une « belle dame » bien trop âgée s’il s’agissait bien, comme on pourrait à juste titre le penser sur ce fondement, de la même personne.
A moins – et c’est le seul échappatoire – de lier les deux devises sur la base d’une autre temporalité, en se reportant à la dizaine d’années évoquée plus haut entre 1413 et 1422 durant laquelle le comte Jean, dont la fidélité au roi de France a jusque là fluctué, construit sa domination sur les terres héritées de son père avant de récupérer enfin en 1425 la vicomté de Lautrec et de recevoir du roi Charles VII, parmi d’autres domaines, le comté de Bigorre, ce qu'il ne manque pas de faire apparaître immédiatement sur ses armoiries par l’imposition de l’écu de gueules aux deux léopards d’or passants « sur le tout » que constitue l’écartelé traditionnel de Foix-Béarn aux pals et aux vaches. En matière d’héraldique, c’est aussi à la même époque qu’il reprend le meuble du dragon qu’il avait déjà utilisé dans sa jeunesse lors d’un tournois (mais sans mention de la « belle dame ») et qu’il appose en 1425 sous l’écu de la plaque héraldique de Mauvezin dans son entreprise de restauration du château.
Cette tranche temporelle admet de manière bien plus crédible une belle dame âgée d’une quinzaine à une vingtaine d’années tout à fait susceptible d’être la mère d’Isabel de Béarn qui aurait été âgée elle-même tout au plus d’une vingtaine d’années lors de son mariage en 1442 avec "lo noble é baron en Bernad, senhor de Caunaa et Poialer", qualifié généralement de « Messire Bernard de Cauna, chevalier, noble et puissant seigneur et baron de Cauna et Poialer » mais aussi de Mauco, Mugron, Lourquen, Ségas, Aurice, Escoubès, Lahontan, Toulouzette, Poy, Patin, Miremont, Hauriet, Saint-Paul, Herm, Gourbéra, Anoye, Aressy, Assat, Astis, Boeil, Meillon, Narcastet, Gelos, etc. Mariage éminemment politique par lequel le comte Gaston IV, en donnant sa sœur à son fidèle capitaine du château de Pau, cousin et vassal béarnais, s’assurait en même temps par son origine chalossaise et son ascendance dans les anciens vicomtes de Marsan dont il était lui-même l’héritier, la paix sur ses marches septentrionales de la Chalosse, du Marsan, du Tursan, et plus généralement sur la majeure partie de la sénéchaussée des Lannes.
Il m’avait été donné d’aborder cette hypothèse il y a une quinzaine d’années dans un ouvrage de monographie familiale10 :
« Le pacte de mariage fut signé le 11 mai 1443, à l'occasion de la réunion des Etats des Lannes à Saint-Loubouer, et ratifié à Orthez le 5 octobre suivant, avec 3000 florins de dot et promesse de tournedot (retour de dot) en cas d'absence d'héritiers selon la coutume béarnaise11. On ne connaît pas le nom de la mère d'Isabelle. Existe-t-il quelque rapport entre elle et la "belle dame" pour laquelle Jean Ier fit graver sur les murs de son château de Mauvesin en Bigorre la célèbre devise "J'ay bela dama" ? Etait-elle également la même personne que la mère de Bernard, bâtard de Béarn qui est l'aïeul des Gramont par son mariage avec Isabeau de Gramont ? Que ces enfants naturels soient ainsi aussi bien alliés dans des familles de premier plan et bénéficient d'une reconnaissance écrite de leur statut irrégulier doit nous induire à penser que leur mère était issue de haut lignage. Compte tenu de leur age présumé au mariage et du veuvage sans postérité de Jean Ier en juillet 1413 avant un remariage en 1422, c'est entre ces deux dates qu'il faut comme on l’a vu vraisemblablement situer leur naissance, à une époque où Jean Ier recherche la main de Blanche de Navarre, sœur cadette et héritière de sa première épouse, l'infante Jeanne, et peu avant la période où il devient très influent à la Cour de France (1425-1427) au point qu'un fils de France né le jour de son arrivée se voit attribuer le prénom de Jean »12.
« La date portée sur le contrat de mariage de Bernard de Cauna et d'Isabel de Béarn est le 11 mai 1443. Les témoins, tous proches parents, qualifiés de « Monseigneur », sont : Mérigon de Castillon, seigneur de Mauvezin, Esteven de Talauresse [le neveu et héritier de Lahire dont la fille Anne, s’alliera quelques années plus tard à Menauton de Cauna], faisant pour le vicomte de Tartas [Charles d'Albret], « Bernat, senhor de Gavaston » [qui est Bernard de Béarn, seigneur de Gabaston, lignée issue, comme les Cauna et les Béarn, des vicomtes de Marsan], et "Ramon, senhor de Doazit et Bielar [Viella, maisons alliées aux Cauna]. Ont également signé : l'évêque de Tarbes [depuis 1441, c’est Roger de Foix, parent du marié] et « Monsenhor Arnaud de Bresquit pour le dit senhor comte [Gaston, frère d'Isabel] ».
J’ajoutais en complément quelques années plus tard les lignes qui suivent :
« La relecture attentive de ce contrat de mariage permet sans doute de résoudre l'énigme de l'inscription du château de Mauvezin : J'ay bela dama. On peut déduire de la présence de « Mérigon de Castillon, seigneur de Mauvezin », comme témoin à ce mariage que cette « belle dame », est très probablement, comme je le supposais alors, la mère d'Isabel et sœur d’Aymeric, alias Mérigon, seigneur de Castelnau d’Eauzan, La Barrère, Bézaudun, Jeaulin en Mauvezin… etc., qui est, lui, par conséquent, oncle de la promise et du premier témoin. De même lorsque Catherine de Cauna, fille de Bernard et Isabel, épouse quelques années plus tard, en 1491 Guilhem-Ramon de Castillon [mort sans postérité, qui était fils du même Aymeric, alias Mérigon, seigneur de Castelnau d’Eauzan et chef de famille], elle se marie avec le cousin germain de sa grand-mère (la "belle dame") chez laquelle elle vit sans doute puisque son second contrat de mariage (avec Jean de Noailhan) est passé à Mauvezin »13.
Cette union politique paraît être ainsi finalement, comme très souvent, une affaire de famille. On a vu en effet comment tous les témoins appartiennent à la parentèle de l’un ou de l’autre des époux, sauf curieusement (pas encore !) le premier d’entre eux, Mérigon, seigneur de Mauvezin. On ne connaît à cette époque qu’une sœur d’Aymeric, alias Mérigon son oncle, Catherine de Castillon, mariée assez obscurément vers 1425, au moment même où le comte Jean Ier restaurait le château de Mauvezin, à Jean du Busca de Monlezun. S’agirait-il là aussi d’un mariage « arrangé » ?
Catherine de Castillon n’aurait eu pour finir en 1443 qu’à peine 33 ans, ce qui laisse place à quelques belles années encore pour faire d’elle la belle dame qui pourrait justifier la devise possessive de Gaston IV, âgé lui d’environ 19 ans (« C’est moi qui l’a »). On peut très bien comprendre alors que la situation très particulière à ce moment-là de la « belle dame » n’ait pu lui permettre d’assister dignement au mariage de sa fille naturelle avec celui qui était probablement (ce n’est toutefois qu’une hypothèse) devenu son amant en prenant la suite de son propre père décédé en 1436. Et pourquoi c’est alors son neveu, le second Mérigon de Castillon, qui représentait la famille des seigneurs de Castelnau d’Euzan et de Mauvezin, ce dernier titre lui ayant été apporté par son mariage avec Braylette de Sarrus, dame de Mauvezin. Décidément...
Jacques de Cauna, Docteur d’État (Sorbonne)
1 Pierre Tucoo-Chala, Forteresses pyrénéennes de Gaston Fébus, Toulouse, Loubatières, 1988, p. 11.
2 Séverin Dubarry, conservateur, La Bigorre dans l’histoire… Le Château-fort de Mauvezin, Tarbes, Imp. St-Joseph,1962, p. 15.
3 Miguel del Verms [Michel du Bernis, archiviste des comtes Archambaud de Grailly, JeanIV et Gaston IV], Chronique des comtes de Foix en langue béarnaise (1445), Ed. Buchon, Paris, 1838, p. 259.
4 Gaston Febus, Des déduicts de la chasse et des bestes sauvaiges et des oyseaux de proye, Bibliothèque nationale.
5 Bulletin de la Société française des reproductions de manuscrits à peintures, vol. 5, Macon, Protat frères, 1921.
6 BN ms n° 1642 et 2262, Alain Chartier, cité par G. P. dans « Note additionnelle sur Jean de Grailly, comte de Foix », Romania, vol. 15, n° 60, 1886, Droz, p. 611-613.
7 Séverin Dubarry, op.cit., p.58.
8 Pour plus de détails d’ordre généalogique et historique, voir Jacques de Cauna, « Une suite de sept pièces de tapisserie armoriées des rois de Navarre », Revue de Pau et du Béarn, SSLA Pau, n° 44, 2017, p. 53-81.
9 Miguel del Verms, Cronique dels comtes de Foix et senhors de Bearn, op. cit. …, p. 590 : « Et lo dit Johannot, estan al servisi deu rey, concebet en son coratge la sua ensenha qua fazia en la flor de sa joventut ; so es saber : J'ay bela dama ».
10 Jacques de Cauna, Cadets de Cascogne. La maison de Marsan de Cauna, Capbreton, chez l’auteur, 202, tome II,
11 ADPA, E 319, f° 264, r°, et Tauzin, Saint-Sever, Borda, 1916, p. 50.
12 Léon Flourac, Jean I°, comte de Foix, vicomte souverain de Béarn…, Paris, Picard, 1984, p. 175-184.
13 Jacques de Cauna, Cadets de Cascogne. La maison de Marsan de Cauna, Orthez, Princi Negue, 2006, Tome IV, p. 251, Additions et corrections, Tome II, chapitre des barons de Cauna, p. 94, XXVII.