Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 janvier 2020 5 17 /01 /janvier /2020 15:43
Pastel offert au Musée d'Aquitaine par M. Philippe Laffon de Ladebat

Pastel offert au Musée d'Aquitaine par M. Philippe Laffon de Ladebat

André-Daniel Laffon de Ladebat (1746-1829)

Tout en restant largement méconnu du grand public, André-Daniel Laffon de Ladebat (1746-1829) est en passe de devenir la figure emblématique de l’abolitionnisme bordelais, surtout depuis qu’un très beau pastel le représentant, offert par le représentant actuel de la famille Philippe Laffon de Ladebat, trône en bonne place au Musée d’Aquitaine depuis 2009, dans la salle des Héritages de l’exposition permanente Bordeaux, au XVIIIe siècle, le commerce atlantique et l’esclavage. La ville n’a pourtant jamais songé à l’honorer en donnant son nom à un lieu public. C’est à Pessac qu’il faut se rendre pour trouver une Rue André-Daniel Laffon de Ladebat.

Cette notoriété, il la doit presque uniquement à l’antériorité de son Discours sur la nécessité et les moyens de détruire l'esclavage dans les colonies qu'il lut « à la séance publique de l’Académie royale des sciences, belles lettres et arts de Bordeaux le 25 août 1788 » et qui est devenu un des grands classiques des écrits défendant la cause abolitionniste au point que la Société des Amis des Noirs lui adressera une lettre de compliments en sollicitant l’envoi d’exemplaires pour les diffuser à Londres et en Amérique. Il se présentait alors comme « membre de cette Académie, directeur de celle des arts, correspondant de la société d’agriculture de Paris, etc. » et concédait que le sujet pouvait sembler « singulier pour le fils d’un marchand de nègres ». Son père, le banquier et armateur Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat, sieur de Bellevue, était en effet connu comme l’un des premiers armateurs bordelais pour la traite avec quinze navires armés en huit ans entre 1764 et 1772, dont trois pour la seule année 1769.

La famille, originaire du Languedoc et de confession protestante, avait dû s’exiler aux Provinces-Unies, comme bon nombre d’autres, à la suite de la révocation en 1685 de l’Edit de Nantes et des persécutions qui l’accompagnèrent durant le règne de Louis XIV. Revenu à Bordeaux, le grand-père, Daniel, marié à la bordelaise Jeanne Nairac, issue de la première famille pour la traite à Bordeaux, avait crée une affaire de négoce et d'exportation de vin que le père, né en Hollande en 1719, volontaire, intrépide, entreprenant et formé au grand négoce international qui s’appuyait sur les réseaux protestants, rentré en 1744, développa considérablement en commençant en 1755 par le commerce en droiture pour l’approvisionnement en vivres des colonies avant que sa réussite économique dans le négoce transatlantique, confortée par la traite, et son investissement dans la course pendant la guerre de Sept Ans ne lui vaille l’anoblissement royal en 1773. Il porte dès lors D’azur à une fontaine d’argent jaillissante surmontée d’un soleil d’or et accompagnée de deux ancres aussi d’argent, à la devise Soyez utile qui sera particulièrement mise en valeur par son fils aîné.

André-Daniel, le 30 novembre 1746, aîné de sept enfants, associé très jeune aux affaires paternelles, fut envoyé en Hollande puis à Londres, comme cela était coutumier dans ces familles, pour compléter sa formation financière et commerciale. Il y découvrit aussi les idées libérales et donna le plus grand développement aux affaires familiales lorsqu’il s’engagea à son retour à Bordeaux dans les affaires de son père pendant que son frère cadet, Philippe-Auguste, également associé, était envoyé en 1777, selon le schéma classique, aux colonies, en l’occurrence à Saint-Domingue pour y servir de relais à la tête de la maison de commerce du Cap-Français et gérer l’habitation familiale, la sucrerie Ladebat au Camp-de-Louise, à l’Acul-du-Nord, à laquelle viendront s’ajouter une autre sucrerie à Port-Margot et deux caféières à Plaisance et aux Gonaïves d’une valeur de plus d’un million et demi de Livres apportées en dot par son épouse, la créole Thérèse de Sainte-Avoye. Royaliste convaincu, ce frère, dit le chevalier de Ladebat, devint commissaire du Roi et son représentant majeur auprès des colons réfugiés à la Jamaïque après l’évacuation des troupes britanniques d’occupation de Saint-Domingue en 1798 avec lesquelles ils avaient collaboré. Il épousa dans l’île anglaise, où il resta vingt ans, Julie-Adélaïde de Montagnac, émigra à nouveau vers Baltimore et La Nouvelle-Orléans, qualifié d’ancien officier du régiment du Cap et major de la place du Port-au-Prince pour les Anglais, avant de rentrer en France à plus de 70 ans pour finir sa vie dix ans plus tard à Paris en 1840, chevalier de la Légion d’Honneur et du Mérite.

Répugnant à exercer la traite, André-Daniel réorienta les activités de l’entreprise familiale vers le commerce en droiture tout en se consacrant à la mise en valeur des terres agricoles du grand domaine noble de Bellevue de landes de plus d’une centaine d’hectares entre Pessac et Mérignac où il s’installera avec son épouse Julie de Bacalan et qui deviendra une ferme expérimentale dont le moulin de Noès est aujourd’hui l’un des derniers vestiges (c’est là que se situe la rue de Pessac à son nom). Réputé pour ses prises de positions sociales et son engagement abolitionniste, il est déjà membre de l’Académie de Bordeaux lorsqu’il adresse en 1776 une supplique au Roi pour la substitution du servage à l’esclavage en Guyane. Il sera aussi en 1783 membre du Musée de Bordeaux, d’inspiration maçonnique, dès sa création, et en deviendra le secrétaire, y côtoyant Vergniaud, Gensonné, Garat, de Sèze…

C’est la même année qu’il prononce devant l’Académie de Bordeaux son célèbre discours qui deviendra immédiatement un grand classique pris pour référence à la Société des Amis des Noirs. Il y condamne l’esclavage sur le plan moral et en dénonce l’inefficacité économique. Cette idée selon laquelle des hommes libres seraient plus productifs avait largement cours dans les milieux royalistes modérés et les esprits éclairés de l’époque, chez les francs-maçons de hauts grades, les savants et politiques physiocrates et jusque dans la sphère royale puisque le Roi, sans doute conforté dans cette voie par La Fayette et son ministre de la Marine et des Colonies, le duc de Castries, fait adresser à son commissaire ordonnateur en Guyane Daniel Lescallier, le 11 juin 1785, des Instructions secrètes parfaitement claires pour qu’il libère les esclaves de la chaîne royale afin de montrer l’exemple à suivre aux colons, seule voie, pense-t-il, capable de les convaincre et d’assurer sans heurts la réussite de l’entreprise1. La seule question pendante pour cette initiative capitale trop méconnue dont la révolution viendra entraver la réalisation reste de déterminer, si c’est possible, qui a influencé qui, ou s’il s’agit d’une évolution simultanée des uns et des autres allant dans le sens général en vogue des idées nouvelles.

La Société des Amis des Noirs, version française, est fondée le 19 février 1788, un an après le modèle anglais de la Society for Effecting the Abolition of the Slave Trade. Elle demande effectivement la suppression immédiate de la traite mais celle plus progressive de l’esclavage. Le sujet divise et on en redoute les effets sur les négociants. Passé le geste philanthropique sur lequel s’accordent les esprits éclairés, la libération immédiate des esclaves obérerait le négoce et serait mal reçue par le commerce maritime et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, en vivent, un Français sur huit disait-on. A Bordeaux comme à La Rochelle ou Nantes, sans vraiment contester le principe, on demande des délais, des mesures transitoires permettant d’amortir le choc. Il ne s’agit pas d’interdire la traite des Noirs aux négociants français tout en laissant les planteurs se fournir auprès des étrangers, en un mot de sacrifier les intérêts à l’idéologie : la traite réclame une solution globale. André-Daniel s’en expliquera clairement dans le Journal de [sa] déportation en Guyane :

« Lorsqu’en 1788 j’ai fait imprimer un discours sur la nécessité de s’occuper des moyens de détruire l’esclavage, j’ai dit expressément que si on donnait la liberté tout d’un coup, on ferait une grande injustice, on perdrait les colonies et le Noirs eux-mêmes. Les événements n’ont que trop cruellement justifié mes principes »2.

Sur le plan moral, Ladebat condamne sans ambiguïté la pratique de la traite qu’il n’hésite pas à qualifier de crime, « le plus grand crime public » dont il faut « demander vengeance » aux lois et non aux hommes et dénoncer la cruauté :

« on verra que la masse de la population anéantie par la traite dans l’espace de 30 ans s’élève à 4 800 000 individus, et qu’ainsi ce commerce cruel coûte chaque année à l’Afrique plus de 160 000 de ses habitants »3.

Il rappelle son antériorité dans la démarche (depuis 1776), son enracinement dans la tradition bordelaise (depuis le grand précurseur Montesquieu) et l’intérêt porté par les milieux royaux à la Guyane, avec notamment l’échec de la tentative de La Fayette sur l’habitation La Gabrielle dont il avait libéré les esclaves4 :

« il y a bientôt douze ans [en 1776 donc] que je proposai à l’administration de diriger d’après ce système [progressif] les nouveaux établissements dont on s’occupait pour la Guyane française […] Je désirais que cette colonie servît de modèle pour l’affranchissement successif des esclaves […] J’avais tracé la marche successive de cet affranchissement […], indiqué les dangers d’un affranchissement subit, et, s’il fallait des autorités, je dirais ce que Montesquieu rapporte de l’embarras des Romains pour cette partie de leur police publique, et de l’abus que des affranchis ont osé faire de leurs droits. Il faut, a dit un homme [Montesquieu] dont la plume éloquente a défendu les droits sacrés de la la liberté publique : « il faut, avant toutes choses, rendre dignes de la liberté et capables de la supporter, les serfs qu’on veut affranchir »5.

Autrement dit, le servage ne serait qu’une étape vers la libération progressive et non son aboutissement à terme tel que l’exprime encore Montesquieu : « l’esclave qui cultive doit être [devenir] le colon partiaire du maître », étant entendu que « la servitude de glèbe est odieuse lorsque la loi n’assure pas des moyens successifs pour s’en affranchir »6.

Cette étape – qui correspond à l’apprentissage anglais sans qu’en connaisse cependant la durée, non fixée – aurait l’avantage, estime-t-il, de parer aux deux effets nocifs de l’émancipation précipitée que l’on connaîtra en 1793 par exemple à Saint-Domingue avec la décision brusquée de Sonthonax : la désertion des plantations et le désastre économique subséquent, ainsi que le relâchement moral, souvent déploré :

« L’esclave deviendrait un serf de glèbe, c’est-à-dire qu’il serait attaché à une partie du terrain ou des travaux de l’habitation, et le produit de sa culture serait partagé entre son maître et lui ». Il se rachèterait en payant une somme égale aux trois quarts de sa valeur obtenue après six ou sept ans de travail salarié. « Tout affranchissement qui ne serait pas le prix du travail ou d’une grande vertu serait proscrit. C’est ainsi qu’on formerait cette population avilie à l’amour du travail et au respect des mœurs »7.

Il rappelle qu’il avait déjà exposé ce principe dans son mémoire remis au ministre de la Marine au terme duquel il avait obtenu « par arrêt du Conseil du 29 décembre 1776 » un terrain en Guyane de 250 lieues carrées entre les fleuves Oyack et Approuague pour sa propre expérimentation afin que « tous les esclaves de la Guyane aient un pécule assuré et constant, et qu’il fût loisible aux habitants comme à la Compagnie que je formais, de changer l’esclavage pur et simple en servitude de glèbe »8. Il avait lu ensuite les mémoires présentés en 1779 et 1785 par un autre abolitionniste convaincu, « M. le chevalier de Laborie, lieutenant-colonel d’infanterie, sur les moyens de donner la liberté aux esclaves en Amérique. Les mêmes principes nous ont guidé… mais les moyens sont différents. M. de Laborie parle d’une sucrerie qu’il voulait établir à la Tortue... »9. Ni l’un ni l’autre de ces projets ne virent le jour, contrairement à celui de La Fayette.

Laffon de Ladebat occupe pour finir une position originale sur l’échiquier politique de son temps, curieusement en rupture avec ses principales attaches identitaires sans qu’il les trahisse toutefois. Il est d’abord, mais avec le duc de Duras, autre Aquitain, un noble dissident, royaliste libéral modéré, qui voulut se présenter pour le Tiers et en fut refusé car noble. Il écrit dans son mémorial :

« J’avais à la fois à combattre contre le parti monarchique et ma députation, la plus haineuse, qui comprenait Vergniaud, Guadet et Gensonné et dont l’influence était prouvée ». Il n’est donc pas non plus, malgré son origine bordelaise et ses alliances familiales, membre ou sympathisant du groupe Girondin et, évidemment encore moins des scélérats Jacobins. Il épingle sans la moindre complaisance sa compatriote si bien considérée par l’air du temps et plus tard l’histoire officielle, la célèbre Thérésia Cabarrus encensée à Bordeaux sous le nom de « Notre-Dame de Bon Secours », pour avoir sauvé plusieurs condamnés de la guillotine auprès de son mari, le redoutable Tallien, avant de devenir « Notre-Dame de « Thermidor ». Elle n’est pour lui qu’une salonnière immorale lorsqu’il rappelle le dîner orgiaque « donné par Mme Tallien à sept ou huit femmes de la même espèce » qui finirent nue avec elle et leurs invités. Proche du groupe central des Feuillants, il n’est pas plus tendre pour ce qu’il appelle « la faction d’Orléans [qui] s’est agrégée la faction de la Gironde et la plupart de ceux qui ont joué quelque rôle en scélératesse révolutionnaire ». En politique comme sur la question de l’esclavage il se veut avant tout modéré, au centre.

Cette modération lui vaudra, comme souvent en de telles circonstances, d’avoir à subir l’acharnement des uns et des autres comme en témoigne ses trois arrestations, la première, sur ordre du Comité de sûreté générale le 7 décembre 1792, alors qu’il vient d’assister le 20 juin et le 10 août impuissant à l’invasion des Tuileries par la foule des sans-culottes et au massacre des Suisses dans les jardins, étant l’un des quelques trop rares députés de la Législative, qu’il a présidé, à protéger la famille royale contre les émeutiers. La seconde, le 18 Avril 1794, député de la Convention, sur dénonciation auprès des Terroristes. La troisième enfin, lorsque président du Conseil des Anciens établi par le Directoire, il est appréhendé chez lui au matin du coup d’État du 18 Fructidor an V (4 septembre 1797), emprisonné au Temple, transféré à Rochefort dans une cage de fer, puis déporté à Cayenne à fond de cale pendant un mois avec Marbois, Pichegru, Barthémamy, Ramel, Tronson du Coudray et une d’autres qui y rejoindront les Terroristes ou Billaud-Varenne et Collot d’Herbois et dont bon nombre périrent. Et pour finir exilé pendant deux ans et demi à Sinnamary. Il est alors âgé de cinquante ans, de haute taille (1m75), « maintien de fer, tête élevée, ton haut et impérieux, cheveux gris, sourcils noirs, front découvert, yeux bleus… il avait à quelque choses près la même tournure que Dumouriez mais son œil est plus fin et son physique plus agréable ».

A son retour à cinquante-trois ans à Paris début mars 1800, le Directoire ayant annulé sa proscription et civile et sa condamnation sans jugement, son fils le décrit « vieilli, le front barré de cheveux blancs mais avec toujours la même vigueur dans le regard : c’était le propre de son caractère de se grandir contre les événements et les malheurs de cette vie ». Désabusé par « la monarchie arbitraire, l’anarchie jacobine, la confusion directoriale, le despotisme et le mépris du peuple », il tente de s’éloigner du politique et de la fonction publique, poursuivi par la rancune de Bonaparte qui raye son nom de toutes les listes. Il contribue, dans sa partie financière, à la création de caisses d’épargne et autres actions philanthropiques, œuvre pour la religion réformée, tente de relever les affaires familiales et surtout écrit des ouvrages scientifiques, financiers, géographiques, et surtout son mémorial pour laisser à ses descendants « des indications utiles et des règles de conduite ». Membre actif de la Société de la morale chrétienne, il milite toujours pour l’abolition que Bonaparte a remise en cause en 1802 et est en 1821 avec Auguste de Staël et Charles de Rémusat l’un des fondateurs du Comité pour l’abolition de la traite des Noirs et de l’esclavage.

En préconisant un affranchissement graduel passant par l’éducation et le travail tout en prenant en compte les impératifs économiques, en insistant sur l’idée que « les lois doivent être l’expression de la justice ». Dire que c’est par là qu’il faut commencer plutôt que par la violence révolutionnaire puisque « l’homme le plus juste peut être entraîné lui-même par le vice de la législation », relève d’un profond humanisme. Laffon de Ladebat, tout en s’inscrivant dans une longue tradition de rationalité bordelaise qui passe par le relativisme culturel des Essais de Montaigne et la logique d’équilibre de L’Esprit des Lois de Montesquieu, fait véritablement œuvre en son temps, plus de soixante ans avant l’abolition française de 1848, de grand précurseur méconnu.

1 J. de Cauna, Haïti, l’éternelle révolution, réédition PRHG, 2009, d’après Revue d’Histoire des Colonies, XXXV, 1949, p. 31-32.

2 André-Daniel Laffon de Ladebat, Journal de déportation en Guyane et discours politiques, édité, présenté et annoté par Philippe Laffon de Ladebat, Edilivre, 2009, p.

3 Ibid., p. 344, note.

4 Ibid., p. 281.

5 Ibid., p. 339.

6 Ibid., p. 348, 340.

7 Ibid., p. 340.

8 Ibid., p. 348, note 20.

9 Ibid., p. 349, note 21.

 
Partager cet article
Repost0

commentaires

P
Monsieur<br /> Je vous remercie beaucoup pour cet article sur André Daniel Laffon de Ladebat que ma famille et moi avons beaucoup apprécié. Fort complet et très riche en références historiques générales et locales, cet article apporte un portrait varié et équilibré d'un personnage dont la vie et les écrits montrent son souci permanent d'utilité à son pays en toutes circonstances. <br /> Comme son caractère et son éducation ne le portaient pas à "l'exposition de soi", sa discrétion explique en partie son oubli : votre article contribuera à mieux le faire connaître. <br /> Avec toute ma considération et mes vifs remerciements. <br /> Philippe Laffon de Ladebat
Répondre
J
Merci cher Monsieur pour votre intérêt et votre bonne appréciation. J'avais lu avec plaisir votre ouvrage et tenais à reparler d'un personnage historique qui honore notre ville et dont le portrait, que vous aviez aimablement offert au Musée d'Aquitaine, figure en bonne place dans les salles que nous avions ouvertes en 2009. Votre aïeul sera également présent dans u ouvrage que je prépare actuellement sur le sujet de l'abolition qu lui tenait tant à coeur.

Présentation

  • : Le blog de Jacques de Cauna Chaire d'Haïti à Bordeaux
  • : Site de la Chaire pluridisciplinaire d'Haïti à Bordeaux créée après le séisme du 12 janvier 2010 dans le cadre des activités du CIRESC (Centre international de recherche sur les esclavages du CNRS à l'EHESS). Histoire et culture d'Haïti et de Gascogne. Développement des liens entre la Caraïbe et la région Aquitaine Gascogne.
  • Contact

Recherche

Histoire D'haïti